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Réflexions

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Accueil Ouvrages. Le jeune Karl Marx et la longue genèse du « Capital » A l’occasion de la sortie en salle du dernier film de Raoul Peck, Le jeune Karl Marx, qui coïncide avec les 150 ans de la publication du premier livre du Capital (1867), revenons sur la genèse tourmentée d’un des ouvrages d’économie politique les plus influents du siècle dernier.

Le jeune Karl Marx et la longue genèse du « Capital »

Si Marx commença à écrire jeune, il y eut une longue période pendant laquelle il publia peu et fut encore moins lu. Avant l’édition du Capital en 1867, Karl Marx (1818-1883) n’est véritablement connu que pour des articles, quelques pamphlets, un manifeste et une aventure associative, celle de l’Association Internationale du Travail (AIT) fondée en 1864. Comme ses articles de journaux ne se vendent pas en Europe, il devient le « collaborateur permanent » du New York Daily Tribune. Concrètement, les articles et autres interviews rédigés pour ce journal constituent sa principale source de revenus entre août 1851 et mars 1862. Le meilleur des conférences Ted X sur l’éducation.

Le talk américain à la conquête du monde Ted signifie Technology Entertainment and Design.

Le meilleur des conférences Ted X sur l’éducation

Petit à petit, les conférences Ted X sont devenues un label de qualité. Marche en avant ou néosarkozisme ? A mesure que se dessine la politique suivie par le ministère Blanquer, on ne peut qu’être inquiet, car de nombreux signes convergent vers une résurgence des recettes essayées sous le quinquennat Sarkozy plus que vers une vraie rénovation du système éducatif, vraiment pragmatique et « progressiste ».

Marche en avant ou néosarkozisme ?

Examinons les choses de près : Le retour à la semaine de quatre jours semble, hélas, bien en marche (arrière). On nous dit même que des études montrent que la cinquième matinée ne change rien, sans que ces études soient publiées. On fait fi de diverses réactions, venant de bords politiques différents pourtant (et de gauche, et de droite !) Changeons les règles du jeu. 25 avril 2017 - Retard scolaire des élèves de milieux modestes, discriminations dans l’accès au logement, salaires plus faibles des femmes : il est temps de changer les règles du jeu.

Changeons les règles du jeu

Tel est le message du film réalisé par l’agence Herezie pour l’Observatoire des inégalités. À partager massivement. Commencer la partie d’un si bien nommé « jeu de société » avec 1 500 euros pour la moitié des joueurs, contre 750 pour l’autre moitié, avec trois rues, deux maisons et une carte qui permet de ne jamais aller en prison, quand d’autres joueurs ne pourront acheter que les rues les moins prestigieuses ou n’auront pas accès aux gares parce qu’ils se déplacent avec des béquilles, ça fait quel effet ? « Ça ne se fait pas », s’exclament les enfants dans cette petite expérience filmée par l’agence Herezie pour le compte de l’Observatoire des inégalités quand on leur explique ces nouvelles règles.

Veut-on vraiment que la vie devienne un jeu de société où seul le meilleur gagne ? Les chiffres derrière le mythe de l'assistanat. Accueil > Formations et ressources > Liste des vidéo - balado - webdocu > Les chiffres derrière le mythe de l'assistanat Ah !

Les chiffres derrière le mythe de l'assistanat

La France et son bon vieux mythe de l'assistanat. Comme s'il s'agissait d'une tare sociale transmise de générations en générations. Mais que trouve-t-on derrière cette stigmatisation des "assistés", de nouveau à la mode en période électorale ? Sans doute des questions bien plus profondes sur notre rapport à la pauvreté, à la solidarité et la valeur que l'on attribue au travail notre société dite "moderne" ou 8,8 millions de personnes vivent sous le seuil de pauvreté. Durée : 11min19 Crédit photo : Pixabay Niveau : Populaire Sujets : Entraide - Coopération Famille - Femmes - Hommes - Enfants Emploi - Travail - Chômage Handicap - Technologies d’assistance Culture - Nation Mots-clés : Data Gueule , Assistance , Solidarité , Aides Sociales , Société. Un lepénisme ouvrier. Le spécialiste de sociologie électorale Florent Gougou montre que le vote ouvrier pour la droite, puis l’extrême droite, est alimenté par une double dynamique : l’abandon de la classe ouvrière par les partis de gauche, et la radicalisation d’une nouvelle génération, unie par sa commune hostilité à l’immigration, en faveur du Front national à partir des années 1980.

Un lepénisme ouvrier

Florent Gougou est maître de conférences en science politique à Sciences Po Grenoble. Spécialiste de sociologie électorale, il a travaillé sur les évolutions du vote des ouvriers en France et en Allemagne depuis 1945. Il a récemment publié : « Les ouvriers et le vote Front national. L’Europe sans l’austérité. Recensé : Bruno Tinel, Dette publique : sortir du catastrophisme, Paris, Raisons d’agir, 2016, 240 p., 8 €.

L’Europe sans l’austérité

La parution du nouvel opus sur la dépense publique de l’Institut de l’entreprise, intitulé Dépense publique : l’état d’alerte et dirigé par Michel Pébereau, trouve un contrepoint utile dans l’ouvrage de Bruno Tinel paru en 2016. Loin de stigmatiser les dépenses publiques de façon systématique, Bruno Tinel cherche d’abord à relativiser l’évolution des finances publiques françaises. Dans un second temps, il s’attache à dénoncer une sorte de coterie autour de la gestion des dépenses et de la dette publiques – non seulement français mais aussi européen –, et y voit une nouvelle forme de lutte des classes préjudiciable aux plus démunis et aux classes moyennes.

Le populisme est un anti-pluralisme. Le populisme est un anti-pluralisme.