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Lecture numérique

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Avec Internet et les écrans, mon cerveau a-t-il muté ? - L'actu Médias / Net. Lecture en diagonale, perte de concentration... le Net et les technologies numériques bousculent nos façons de penser.

Avec Internet et les écrans, mon cerveau a-t-il muté ? - L'actu Médias / Net

Faut-il s'en inquiéter ? Pas forcément. On vous explique pourquoi. Sur le mur d'une galerie d'art de Toronto, ce slogan : « Mon cerveau d'avant Internet me manque » (1). C'est drôle. . « Mon cerveau d'avant Internet me manque » ? Les pupilles baladeuses Au Lutin (Laboratoire des usages en technologies de l'information numérique), à Paris, des chercheurs observent au plus près le lecteur du XXIe siècle en activité. Ainsi, sur écran, nous avons les pupilles baladeuses. Sur la Toile, le cheminement de la pensée n'est pas contrôlé par l'auteur, mais par le lecteur.

Comme le résume l'essayiste américain Nicholas Carr dans un livre remarquable (meilleur que son titre : Internet rend-il bête ? Lecture numérique : le succès des tablettes auprès des plus jeunes. Plusieurs études américaines confirment que les tablettes sont devenues les reines de la lecture numérique auprès des enfants.

Lecture numérique : le succès des tablettes auprès des plus jeunes

En tête bien sûr, Apple, Google et Amazon avec l’iPad, les tablettes Android et les Kindle Fire. Aux Etats-Unis, le rapport au livre numérique est différent de celui que nous connaissons. Si pour nous, les tablettes sont bien évidemment l’outil de lecture numérique préféré des enfants, aux Etats-Unis, elles dominent les liseuses qui sont aussi utilisées par bon nombre d’enfants. L’étude PlayCollective et Digital BookWorld Selon l’étude effectuée de PlayCollective et Digital BookWorld menée auprès de 750 parents d’enfants qui lisent en numérique, 84% des enfants y auraient accès via des tablettes contre 72% en janvier dernier.

En tête des tablettes préférées par les parents pour leurs enfants, la Kindle Fire se taillerait la part du lion avec 27% contre 20% pour l’iPad toutes versions confondues. L’étude Piper Jaffray. Le numérique : une chance pour la lecture ? «La lecture sur support numérique est très gourmande d'attention» La lecture numérique peut-elle se substituer à la lecture classique ? Les métamorphoses numériques du livre Alain Giffard La lecture numérique peut-elle se substituer à la lecture classique ?

La lecture numérique peut-elle se substituer à la lecture classique ?

La lecture numérique peut-elle se substituer à la lecture classique – j'entends ici la lecture du texte imprimé, telle qu'on l'apprend à l'école ? Est-il possible, concevable de lire à l'écran ? Mais aussi, cette lecture numérique remplit-elle tous les éléments du cahier des charges cognitif et culturel de la lecture classique, et sinon, comment ces deux lectures peuvent-elles s'articuler ? Le reflux de la culture écrite classique n'est pas une conséquence du numérique, mais le numérique se développe bien dans le cadre de ce reflux. Voilà posé très brièvement l'enjeu de la substitution de la lecture numérique à la lecture classique. Avec l’essai “Des lectures industrielles” paru dans Pour en finir avec la mécroissance, je propose un bilan nécessairement provisoire de la lecture numérique.

Examinons maintenant l'activité de lecture du point de vue des lecteurs. Notre cerveau à l’heure des nouvelles lectures. Maryanne Wolf, directrice du Centre de recherche sur la lecture et le langage de l’université Tufts est l’auteur de Proust et le Calmar (en référence à la façon dont ces animaux développent leurs réseaux de neurones, que nous avions déjà évoqué en 2009).

Notre cerveau à l’heure des nouvelles lectures

Sur la scène des Entretiens du Nouveau Monde industriel au Centre Pompidou, la spécialiste dans le développement de l’enfant est venue évoquer « la modification de notre cerveau-lecteur au 21e siècle » (voir et écouter la vidéo de son intervention)… Image : Maryanne Wolf face au public sur la scène du Centre Pompidou, photographiée par Victor Feuillat. Comment lisons-nous ? « Le cerveau humain n’était pas programmé pour être capable de lire. Il était fait pour sentir, parler, entendre, regarder… Mais nous n’étions pas programmés génétiquement pour apprendre à lire ». La présentation de Marianne Wolf via l’IRI. Pour autant, le circuit de la lecture n’est pas homogène.