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Historiographie

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#Holocaust mapping #history. Journée d’étude Aggiornamento : Bousculer la nation ? Une géographie critique du territoire national est-elle possible ? (Cécile Gintrac, Sarah Mekdjian) Une géographie critique du territoire national est-elle possible? Rédactrices : Cécile Gintrac (CPGE, Enghien) et Sarah Mekdjian (MCF, Grenoble) Didacticiens et enseignants ont déjà largement contribué à l’analyse critique des programmes scolaires en géographie, notamment sur ce blog.

Nous souhaiterions ici introduire certains apports théoriques et pratiques de la géographie critique et radicale afin de repenser les contenus des programmes et certaines pratiques pédagogiques. Il existe dans la géographie anglophone un courant dit « critique ». La géographie radicale, qui se veut plus résolumment marxiste, avec les écrits d’auteurs comme David Harvey ou Mike Davis, est l’une des composantes de la géographie critique. On peut convenir avec Loïc Wacquant, sociologue urbain bourdieusien, qu’une pensée critique serait «celle qui nous donne les moyens de penser le monde tel qu’il est et tel qu’il pourrait être.» En guise de conclusion : L’approche critique offre l’opportunité de : Actes de la journée d’étude Aggiornamento du 14 avril “Bousculer la Nation ?” (texte 1 : Suzanne Citron) Rédactrice : Suzanne Citron Histoire de France et identité nationale « Histoire de France » désigne ici le récit du passé imposé par l’école élémentaire et l’identité nationale ne se sépare pas de l’imaginaire national au sens de Benedict Anderson, une représentation du collectif remontant à l’ère des nations européennes et américaines du 19ème siècle, banalisée par l’école obligatoire.

Je m’ interrogerai sur le récit et sur sa transmission par l’école primaire jusqu’à nos jours sans aucun débat historiographique. La production du récit Le Petit Lavisse, dont la première édition remonte à 1876, est le manuel phare de l’école obligatoire. “Les paysans sont intellectuellement en arrière de quelques siècles sur la partie éclairée du pays.

Gambetta Discours de Bordeaux 26 juin 1871 Cette « histoire de France » n’est que l’une parmi d’autres des historiographies nationales élaborées à l’âge des Etats-nations et des nationalismes européens et américains (Gellner 1983). Imprimer ce billet. Badinter : "Le Parlement n'est pas un tribunal" La concurrence mémorielle. Après l'excellent ouvrage précurseur et collectif dirigé par Jean-Michel CHAUMONT en 1997 (La concurrence des victimes : génocide, identité, reconnaissance) et après l'indispensable Guerres de mémoires (que nous avions recensé dans les premiers articles de ce blog) dirigé en 2008 par Pascal BLANCHARD et Isabelle VEYRAT-MASSON, une nouvelle référence semble émerger chez nos voisins belges. Au gré des navigations dans le cadre de l'actualisation de ce site Internet, j'ai découvert un peu par hasard qu'un ouvrage venait d'être édité assez discrètement chez Armand Colin en novembre 2011.

Je précise "assez discrètement" car je suis assez surpris du peu d'information et de promotion qui entoure le livre pour l'instant. A défaut d'avoir pu avoir l'objet entre les mains, je relaie aux lecteurs de ce blog les renseignements que je suis parvenu à glaner sur Internet : Les coordinateurs sont Geoffroy GRANDJEAN et Jérôme JAMIN. Préface Mythologies et mémoire Georges Bensoussan Introduction Conclusion. À propos des sources. Devenir historien-ne commencera bientôt à publier des billets traitant des multiples façons d’exploiter divers types de sources.

C’est pourquoi il m’a paru utile de proposer ici quelques éléments introductifs, très généraux, sur les sources et leur critique. Plus que des indications méthodologiques précises, il s’agit ici simplement de recourir à quelques classiques de l’historiographie afin de proposer quelques pistes de réflexions pour vous aider à mieux définir ce qu’est une source et ce que l’on entend par « critique des sources ». Ce billet s’inscrit, par ailleurs, dans la continuité de quelques billets précédents, qui ont fait suite à la publication de « Mais par quoi vais-je bien pouvoir commencer ?

« . Après les définitions et la bibliographie, voici venu le temps de parler « sources ». Qu’est-ce qu’une source ? Au crépuscule du XIXe siècle, pour l’école méthodique, « l’histoire se fait avec des documents » . « L’histoire se fait avec des documents. Critiquer une source ? La chronique de Lyonel Kaufmann : l'enquête historique à l'âge d'Apocalypse. En 2009, lors de la diffusion d’«Apocalypse» de D. Costelle et I. Clarke, j’avais rédigé une chronique intitulée «Apocalypse : au-delà des prouesses techniques est-ce de l’histoire?»

[1] En 2011, D. Costelle et I. Clarke reviennent avec «Apocalypse Hitler». L’occasion de faire le point. En 2011, concernant «Apocalypse Hitler», les deux producteurs développent toujours la même idée qu’en 2009. Pour Libération [3], « Le docu est un blockbuster, avec Hitler en acteur principal, un vrai sens du montage, de la post-synchro (la sonorisation), de la profondeur de champ et de l’étalonnage (la colorisation). Pour sa part, André Gunthert [4] conclut « Apocalypse restera comme le produit typique d’une époque qui craint les apparences du passé, confondant les destinées de l’archive historique et de la production commerciale, mais ne sait pas reconnaître l’archaïsme d’une approche dépassée de l’histoire. . « une thèse bien éculée, et dont on se demande bien pourquoi les auteurs la réhabilitent. Notes. Des héros et des cannibales : des usages politiques de l’œuvre d’Alain Corbin. Rédacteur : Eric Fournier Les héros de l’histoire de France expliqués au Figaro Alain Corbin a produit une œuvre majeure et écrit un livre pour enfants, Les Héros de l’histoire de France expliqués à mon fils dans lequel il s’interroge sur l’historicité des ressorts de l’admiration.

Il s’efforce simultanément d’initier son fils aux figures héroïques véhiculées par l’histoire scolaire de sa propre enfance et de lui expliquer comment le roman national a construit des héros, des modèles qui ne sont plus opérants aujourd’hui mais qu’il n’est pas inutile de connaître. Pari difficile, sinon impossible : une collection pour enfant ne se prête guère à une déconstruction de l’objet étudié. Or ce livre paraît au plus mauvais moment possible, celui où ressurgissent de vieilles antiennes droitières sur les contenus de l’histoire scolaire. Revenons à l’article de Polony. . « Il est évident que le grand récit national n’est plus tenable. Un historien des marges. Numéro non thématique - 1 | 1992. Enseigner de la géographie (Actes de colloque) - 5 | 1994. Savoir, langages et citoyenneté - 15-16 | 1999. Guerres et conflits dans les manuels et dans l'enseignement - 29 | 2008.

17 octobre 1961 : "Ce massacre a été occulté de la mémoire collective" L’empire des géographes. L’empire des géographes Une préface dense de Paul Claval nous permet de saisir le passage d’une géographie de l’exploration à une géographie coloniale, puis tropicale après les indépendances. Cette géographie se scientifise progressivement et devient plurielle. Elle a ses institutions, les sociétés de géographie, éminents lieux de production d’un savoir colonial qui, dès les années 1890, entament la «progressive décolonisation» de leurs publications, comme à Lyon (Jean-François Klein) et dont on ne peut en oublier qu’ils furent parfois des productions scientifiques de qualité (Emmanuelle Sibeud). De plus, l’institution sait «s’accommoder de l’émergence d’individualités qui se sont plus ou moins démarquées de la cause coloniale», comme Jean Dresch (Mustapha Chouiki). Faut-il «décoloniser» la géographie française ? Demande Pierre Singaravélou.

Olivier Pliez Note. L'historien Patrick Boucheron, ou le Moyen Age dévoilé - Idées. L’historien et la nation. Un aperçu de la géographie dans le monde - Globe. 72 1024x768 Normal 0 21 72 1024x768 Normal 0 21 En écho à l'émission Qu’est-ce que la géographie, Globe vous propose un aperçu partiel, via quelques liens hypertextes, des différentes façons de pratiquer la géographie dans le monde. Vous pouvez réécouter l’émission, et la podcaster en cliquant ici. N'hésitez pas à laisser vos commentaires pour nourrir et développer cet aperçu. Pour découvrir un aperçu d'une autre définition de la géographie, accédez au billet de Globe " la Neue Kulturgeographie : la géographie allemande en révolution? " Les géographes ont une organisation mondiale : l’Union Géographique Internationale Monde anglophone L’Association des Géographes Américains (American Association of Geographers – AAG).

Les enjeux de la géographie anglo-saxonnes. Avant les années 1980 et le tournant postmoderniste, les géographies américaines et britannqiues sont dominées par trois principaux courants : La géographie radicale. Diffusée par la revue américaine Antipode. Russie Afrique Revues en ligne. « L’histoire de France » fétiche de la nation. Par Suzanne Citron. La litanie des grands personnages Déjà dans les années 1979-80, Alain Decaux s’y exclamait : « On n’enseigne plus l’histoire à nos enfants ! » Aujourd’hui, les enquêteurs qui se penchent sur cet « assassinat » dénoncent, avec le procureur Dimitri Casali, la disparition dans les classes de 6e et de 5e de Clovis, Charles Martel, Hugues Capet, Louis IX dit Saint Louis, François Ier, Louis XIII, la relégation de Louis XIV en fin de programme, la réduction du premier empire en question optionnelle. Et de fourbir l’argumentaire : ces suppressions relèveraient de la règle du « politiquement correct », d’une manipulation moralisatrice de l’histoire, alors que « faire étudier aux élèves Clovis, François Ier ou Napoléon Ier n’a pourtant rien de réactionnaire ».

Aucune distanciation historiographique ne sous-tend cette didactique à l’emporte-pièce. Manquent curieusement à l’appel les Gaulois et Vercingétorix désormais sans doute trop disqualifiés comme « ancêtres ». Un interlude de 800 ans. Pourquoi il faut enseigner l’histoire ancienne de l’Afrique subsaharienne. Rédacteur : Catherine Coquery-Vidrovitch On ne peut comprendre la situation actuelle du continent africain sans l’analyser à la lumière des héritages complexes du continent.

Celui-ci n’est « né » ni avec les indépendances il y a une cinquantaine d’années, ni avec la colonisation près d’un siècle auparavant, ni avec la « découverte » par les Portugais à la fin du XVè siècle : les Européens n’ont découvert et construit que « leur » Afrique, alors qu’ils étaient, sans le savoir, les derniers arrivés dans une histoire longue de mondialisation.

Car les Africains n’ont jamais vécu dans l’isolement, ne serait-ce que parce que l’humanité y est née. Une construction négative du continent a été conçue au moment où se développait du côté européen la traite atlantique des esclaves noirs. Certes, celle-ci s’ajouta à des traites antérieures plus anciennes, aussi bien vers le monde méditerranéen que vers l’Océan Indien, animées par les Arabo-musulmans depuis le IXe siècle de notre ère. . [1] Cf. Pour mémoire. Asie, Afrique, Amérique...L'histoire des autres mondes - Laurent Testot, article. Certains atlas du début du XXe siècle nous semblent aujourd’hui délicieusement surannés. Se faisant l’écho d’un exotisme quelque peu révolu, leurs pages portent des regards condescendants sur des peuples du lointain. Pour autant, l’histoire telle qu’elle se fait aujourd’hui s’est-elle affranchie des présupposés eurocentrés sur lesquels elle a posé ses fondations ?

Car quand on écrit l’histoire du passé, c’est toujours à celle de son présent que l’on se réfère. Comme l’explique, après d’autres, Jack Goody, alors que les savants européens rédigeaient des grands récits de l’humanité au XIXe siècle, ils entendaient expliquer pourquoi certains était restés des sauvages quand d’autres, les Européens, avaient accédé à l’enviable statut de civilisés. Aujourd’hui, nous nous réveillons dans un monde interconnecté, multipolaire, et redécouvrons que le reste de l’humanité a ses histoires. Les "gender studies" pour les nuls - Sandrine Teixido, édition Héloïse Lhérété, article. Faut-il enseigner les études de genre (rebaptisées "théorie du genre" par leurs adversaires) à l’école ?

La polémique suscitée par cette question révèle le rapport ambivalent que la France entretient à l’égard des gender studies, champ d'étude né aux Etats-Unis, toujours soupçonné de s’inscrire dans une démarche militante, féministe, homo et transsexuelle. En réalité, les études de genre constituent un domaine de recherche pluridisciplinaire dont on peut retracer la genèse, les développements, les références et les enjeux. Dont acte. Le concept de « gender » est né aux Etats-Unis dans les années 1970 d'une réflexion autour du sexe et des rapports hommes / femmes. C'est un psychologue, Robert Stoller (1), qui popularise en 1968 une notion déjà utilisée par ses confrères américains depuis le début des années 1950 pour comprendre la séparation chez certains patients entre corps et identité.

Objet et genèse d’un champ de recherche L’élargissement aux minorités sexuelles La greffe française C. Cartographier la mondialisation : l’Atlas de Sciences Po. 21 août 2011 De nouveau en avant-première d’une parution dans Géocarrefour, je propose ici un compte rendu de l’Atlas de la mondialisation. Comprendre l’espace mondial contemporain, publié par les Presses de Sciences Po. Il s’agit d’une lecture “relationnelle” et en quelque sorte comparée, le replaçant dans un dialogue avec plusieurs autres textes parus récemment sur la même thématique. Cartographier la mondialisation : l’Atlas de SciencesPo DURAND M. C’est ce qu’on propose ici de faire à propos de l’Atlas de la mondialisation, publié par l’équipe de l’Atelier de cartographie de Sciences Po, qui constitue une intéressante réponse à ces défis. Définitions et contours de la mondialisation Une première originalité de l’Atlas de SciencesPo réside dans la manière d’aborder la mondialisation.

Données et spatialités du monde Sémiologie graphique : fidélité et renouvellements Science, éthique et rapport au public “favorise […] la rencontre d’un public plus large avec la géographie. Références citées. Articles : "Le programme de cinquième sur l'Afrique commenté" - L'Histoire : Actualité de L'Histoire. Revue Revue d’histoire moderne et contemporaine 2007/5, Revue d'histoire moderne et contemporaine supplément 2007-4bis. « Histoire et mémoires des deux guerres mondiales », site créé et animé par Jean-Pierre HUSSON. Figures historiques, événements mémorables : entretien avec François Dosse. Une intuition du XXe siècle finissant confirmée par la première décennie du XXIe aura été la mutation de l’histoire.

Tiraillée entre demandes accrues de mémoire et usages du passé de plus en plus aisément contestés, celle-ci n’a jamais été aussi abruptement renouvelée, dans ses objets comme dans ses perspectives, qu’au cours des dernières décennies. À travers son parcours d’historiographe et de biographe de figures majeures de la pensée française contemporaine, François Dosse retrace dans un entretien à Nonfiction.fr les évolutions des rapports complexes de l’Histoire et des Mémoires, de l’individuel et du social, de l’événement et de la durée.

Celles, en définitive, de la condition de l' homo historicus. Nonfiction.fr – Avec votre biographie de P. Une autre caractéristique commune réside dans leur positionnement institutionnel, une certaine marginalité dans la centralité. Nora en est un bon exemple. De quel de Gaulle les élèves ont-ils besoin ? Ou comment le mythe (voire l’hagiographie) empêche la construction du raisonnement historique. Rédacteur : Roland Tissot, enseignant de collège à Cormeilles-en-Parisis (95), mai 2011. Annexe 1 : CdG dans le primaire et dans le secondaire Annexe 2 : CdG dans l’historiographie « à portée de main » De Gaulle, sa figure, son action, sa mémoire, sont largement étudiés dans le système scolaire français (voir annexe 1).

Qu’en dit-on aux élèves ? Figure initiale et dominante de la Résistance, CdG est encore le sauveur de la République en 1958 puis il devient le modernisateur du pays. A travers ce texte, je me propose donc de rappeler rapidement ce qui ne passe plus à l’école de la réalité du gaullisme puis de réfléchir aux conditions qui interdisent de fait de transmettre toutes les dimensions du gaullisme aux élèves. 1. On n’a pas le temps de présenter le CdG « d’avant » 1940 : formé dans un milieu très nationaliste et ultra-catholique, sans doute courageux en 1914-18, redevable à Pétain d’une partie de sa carrière et familier du vainqueur de Verdun. Passe la guerre mondiale. 2. 4. Un nouvel enseignement pour l’histoire géographie. Le cas Gouguenheim. Faut-il réhabiliter Robespierre ? - Justine Canonne, article Histoire.