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Innovations et biodiversité

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Des innovations pour protéger la faune des impacts des autoroutes. Ce n’est pas nouveau : les infrastructures humaines ont un coût environnemental, affectant à des degrés divers les écosystèmes dans lesquels elles sont déployées. Ce qui est plus nouveau, c’est l’intérêt porté par les aménageurs à la préservation de la biodiversité, objet de la 5e conférence internationale sur l’écologie et les transports, organisée à Lyon et qui débute ce mardi 30 août. La biodiversité, c’est-à-dire la diversité de l’ensemble des espèces animales et végétales, est souvent dégradée par la création d’infrastructures de transport, comme les autoroutes ou les lignes de chemin de fer.

Toutes les infrastructures entamant la couverture végétale et produisant une pollution sonore, visuelle, ou chimique sont concernées. La consommation d’espace qui transforme le milieu ; la perturbation (visuelle, sonore, chimique) ; la fragmentation des espaces ; la mortalité ; la dépendance verte [1]. S’adapter aux comportements des animaux Ecopont du col Grand Boeuf (Drôme) Soutenir Reporterre. L'innovation au secours de la biodiversité ?

La biodiversité, au cœur des services que les écosystèmes rendent aux hommes, connait un rythme alarmant d’érosion, amenant certains experts à parler de sixième extinction de masse sur la Terre. L'érosion de la biodiversité est étroitement liée à l’activité humaine et aux effets de la croissance et du développement économique. L’extraction des ressources renouvelables et non renouvelables, l’activité industrielle et énergétique, l’extension de l’urbanisation, ainsi que l’agriculture sont autant de secteurs de l’économie ayant un impact sur la biodiversité. Au cœur de la croissance et du développement économique, l’innovation joue un rôle central. Elle permet en effet, théoriquement, la croissance des gains de productivité, la baisse des coûts de production, l’augmentation de la sécurité et de la qualité, une meilleure efficience d’usage des ressources, mais aussi la création de nouveaux marchés.

Mais quels effets cette innovation a-t-elle sur la biodiversité ? Les actualités de 12h30 : quelles innovations pour limiter le réchauffement climatique ? La pollution est aussi responsable du réchauffement climatique. C'est maintenant... il faut que ça change vite si on veut limiter le réchauffement à 1,5 degré. Sinon on y arrivera entre 2030 et 2052. Mais au-delà de l'alarme, il existe aussi des innovations technologiques, capables de compenser en partie cette dérive. Par exemple, séquestrer le carbone en récupérant une partie des gaz à effet de serre que nous émettons dans l'atmosphère. Les techniques sont balbutiantes mais elles sont pour la première fois évoquées par les climatologues du GIEC. Première solution avancée : utiliser la nature, les forêts, les océans, qui retiennent le carbone dans les troncs, les branches, le plancton. À écouter également dans ce journal Santé : des bébés naissent sans main, sans bras ou avant-bras, de manière extrêmement mystérieuse en Loire-Atlantique, dans l'Ain ou dans le Morbihan.

Politique : Marine Le Pen s'affiche aujourd'hui à Rome aux cotés de Matteo Salvini, ministre de l'Intérieur italien. La technologie au service de la préservation des espèces. L’innovation au secours de l’environnement ? En 1987, le Rapport Brundtland Notre avenir à tous commandité par l’ONU en vue du Sommet de la Terre définissait le développement durable comme « un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures de répondre aux leurs ». Cette définition est importante car elle marque la prise de conscience et l’institutionnalisation des préoccupations environnementales. Pourtant, on a eu tendance trop souvent à opposer impératifs écologiques et économiques, pour soutenir la thèse d’une décroissance inévitable.

Décroissance qui serait la seule solution au réchauffement climatique, à la dégradation de la biodiversité et à l’épuisement des ressources naturelles. Dans cette conception du développement durable, les besoins des générations présentes et futures ne sont donc pas limités par le stock de ressources naturelles, mais par l’état des techniques destinées à en tirer parti. L’économie circulaire. Quand les technologies volent au secours de la biodiversité.

Par Tangi Salaün PARIS (Reuters) - C'est un cylindre de la taille d'une grosse pile, concentré de technologie conçu par la start-up française Sigfox, référence mondiale des objets connectés, pour être inséré dans la corne d'un rhinocéros, suivre ses déplacements et contribuer ainsi à protéger du braconnage cette espèce menacée d'extinction. A l'instar de ce capteur testé depuis trois ans dans une réserve au Zimbabwe, de nombreuses expérimentations sont menées, en Afrique ou ailleurs, par des acteurs tels que Cisco, Google ou Microsoft pour mettre les nouvelles technologies, l'intelligence artificielle et l'internet des objets (Internet of Things, IoT) au service de la conservation. Caméras-pièges, capteurs acoustiques ou infrarouges, traqueurs, détecteurs de mouvements, drones... Il peut être combiné à d'autres capteurs d'alerte, disposés sur les clôtures de la réserve par exemple, et à des traqueurs qui permettent de géolocaliser en temps réel les équipes d'intervention. par Tangi Salaün.