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Théorie économique et environnement

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«Le scénario de l’effondrement l’emporte»

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La propriété commune d’une ressource conduit nécessairement à la ruine de celle-ci, concluait en 1968 un biologiste dans la revue Science.

La tragédie des communs était un mythe

Son article, « La tragédie des communs », a façonné les raisonnements économiques et politiques de ces dernières décennies. L’historien Fabien Locher nous expose les enjeux de ce débat et en souligne les limites dans le cadre d’une pensée de l’environnement. Ce Point de Vue fait partie du Top 10 des articles les plus lus sur notre site cette année. Une fois par mois, retrouvez sur notre site les Inédits du CNRS, des analyses scientifiques originales publiées en partenariat avec Libération. Décembre 1968 : le biologiste américain Garrett Hardin (1915-2003) publie l’un des articles les plus influents de l’histoire de la pensée environnementale1.

L’expérience du pâturage Le raisonnement du biologiste se fonde sur une expérience de pensée. La fable de la « tragédie des biens communs » - Les SES au Grand Air. C’est l’histoire d’une fable : formulée par Garrett Hardin en 1968, elle raconte l’histoire de biens communs qui, n’appartenant à personne (car non-excluables) et pouvant être appropriés (car rivaux), sont condamnés à être surexploités suite au calcul égoïste d’humains désirant consommer sans retenue ces biens afin de maximiser leur satisfaction et leur gain.

La fable de la « tragédie des biens communs » - Les SES au Grand Air

La morale est simple : laisser un bien commun en libre accès, il finira nécessairement par être détruit par la rationalité humaine. Ce qui conduit Hardin à parler de « tragédie des biens communs ». Pour y faire face, Hardin suggère d’instaurer des droits de propriété privée ou publique donnant à des individus ou à l’Etat la responsabilité de définir le mode de gestion de ces biens communs afin d’éviter leur destruction.

C’est cette fable tragique que mettent en question deux chercheurs français, Pierre Dardot (philosophe) et Christian Laval (sociologue), dans un ouvrage récent (Commun. Le Nobel d'économie veut réconcilier écologie et économie. Le timing n'est pas anodin : quelques heures après la remise du rapport des experts du GIEC sur les mesures à engager d'urgence pour limiter le réchauffement climatique, le prix Nobel d'économie est allé à deux Américains précurseurs dans le domaine de la croissance verte : William Nordhaus, 77 ans, professeur à l'université de Yale, et Paul Romer, 62 ans, enseignant à la Stern school of business de l'université de New York.

Le Nobel d'économie veut réconcilier écologie et économie

Les deux lauréats "ont mis au point des méthodes qui répondent à des défis parmi les plus fondamentaux et pressants de notre temps : conjuguer croissance durable à long terme de l’économie mondiale et bien-être de la planète", écrit l'Académie royale des sciences de Suède, qui les a choisis. Le prix de la Banque de Suède en sciences économiques en mémoire d'Alfred Nobel, plus communément appelé "Nobel d'économie", est "toujours un geste politique", analyse Jean-Charles Hourcade, économiste et spécialiste du sujet. William Nordhaus, Paul Romer, Nobel d’économie 2018. Le Nobel d'économie 2018 a été décerné à William Nordhaus et Paul Romer pour avoir intégré, respectivement, le changement climatique et le changement technologique dans l'analyse macroéconomique de long terme".

William Nordhaus, Paul Romer, Nobel d’économie 2018

Qu'est-ce que cela veut dire? Les économistes raisonnent souvent à l'aide de modèles. un modèle, en économie comme dans toutes les autres sciences, est une représentation simplifiée de la réalité utilisée pour mieux la comprendre. Un modèle peut être compris comme une carte géographique : elle représente la réalité de manière schématique, en simplifiant certains éléments, en décrivant d'autres. Une carte n'est pas la réalité : elle est une représentation qui nous sert à comprendre la réalité et à y évoluer. Les théories de la décroissance sont-elles vraiment applicables ?