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Bruno Luttenauer

La femme en Inde. Ambiguité et poids de la tradition hindouiste sur l'éducation des femmes indiennes Je vous propose pour commencer de vous raconter l'histoire de Yajanavalkya qui apparaît dans le Brhadaranyaka Upanishad Yajanavalkya est un roi.

La femme en Inde

On raconte qu'il a deux épouses. Celles-ci se nomment respectivement Maitreyi et Katyayam. Maitreyi s'entendait en sciences de la vie, tandis que Katyayam restait dans l'horizon ordinaire des femmes. Selon le point de vue que l'on privilégie, on peut lire cette histoire de la femme indienne comme une longue lutte d'émancipation ou au contraire comme la lente détérioration de sa condition et de son statut depuis l'âge d'or mythique de l'époque des Védas.

Petit historique sur le statut de la femme en Inde. Le satut de la femme n'a cessé de changer au cours de l'histoire de l'Inde. Rites et usages chez la femme Le mariage et la dot Jusque dans les années 20, les femmes en Inde étaient mariées autour de la puberté, vers 13 ans, voire bien avant. Le mariage arrangé. Evaluation, tests de lecture dans la langue d'origine. Batelem. BAT-ELEM D Evaluation et analyse des acquisitions scolaires chez les enfants de 9 à 12 ans M.

batelem

Savagny, M., Barbier, C., Bouchoux, B., Cavaillon, M-P., Coupey le Roy, R., Girard, J. et Roussel, G. (1987). Bat-elem D. Editions EAP, Issy-les-Moulineaux. Fatima moins bien notée que Marianne ? L'école française est-elle islamophobe ?

Fatima moins bien notée que Marianne ?

Le livre de François Durpaire et Béatrice Mabillon-Bonfils invite à poser la question. En s'appuyant sur des études nouvelles et des sondages qu'ils ont réalisés, les auteurs montrent que les stéréotypes contre les musulmans n'épargnent pas l'Ecole. Si les professeurs ne sont pas racistes, l'institution scolaire fonctionne comme un machine à éliminer les musulmans. "Il ya une islamophobie dans l'école qui est aussi de et par l'école", écrivent les auteurs. Une situation qu'ils invitent à regarder en face pour que l'école puisse jouer tout son rôle pour une société inclusive. Pour ceux qui douteraient que l'Ecole joue au détriment des élèves musulmans, de nombreuses études viennent en apporter la démonstration. G Felouzis avait montré une ségrégation ethnique dans l'Ecole à partir de l'étude des prénoms de collégiens.

Ces données sont confortées par les travaux réalisés par les auteurs ou répertoriés par eux. Immigration : Ce que la France a raté. Sociologie post-traumatique. LE MONDE DES LIVRES | • Mis à jour le | Par Gilles Bastin Sidérations.

Sociologie post-traumatique

Une sociologie des attentats, de Gérôme Truc, PUF, « Le lien social », 344 p., 22 €. Comme l’a souvent rappelé le sociologue américain Howard Becker, les deux objections majeures que soulèvent les sciences sociales peuvent être formulées à l’aide de questions simples : comment expliquer le génie ? Et comment expliquer le crime ? Pour le dire autrement, Mozart, ou un grand criminel, ne pourraient être compris que comme des individus singuliers. Pouvait-on s’attendre à ce que le ­contexte dramatique dans lequel les attentats de janvier et de novembre 2015 ont plongé la France ait des répercussions sur la façon dont la sociologie est perçue ?

On ne peut... Bernard Lahire : « Comprendre le monde tel qu’il est, ce n’est pas “excuser” les individus qui le composent » LE MONDE DES LIVRES | • Mis à jour le | Propos recueillis par Julie Clarini Pour la sociologie.

Bernard Lahire : « Comprendre le monde tel qu’il est, ce n’est pas “excuser” les individus qui le composent »

Et pour en finir avec une prétendue « culture de l’excuse », de Bernard Lahire, La Découverte, « Cahiers libres », 184 p., 13,50 €. A la suite des attentats de janvier puis de novembre 2015, dix ans exactement après les « émeutes de banlieue », la droite, coutumière du fait, et la gauche, pour qui c’est une relative nouveauté, ont accusé la sociologie, ou un certain discours sociologique rebaptisé « le sociologisme », d’avoir non seulement encouragé un laxisme des politiques publiques, mais aussi cherché à « ex­cuser » les criminels.

Dans Pour la sociologie, un livre clair et très ­accessible, Bernard Lahire, professeur à l’Ecole normale supérieure de Lyon, tente de mettre fin aux confusions. Je ne vois pas ce qu’elles auraient à se reprocher.