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Comment les jeunes vivent-ils et apprennent-ils avec les nouveaux médias. D'où que l'on regarde, quand on parle du rapport des jeunes à l'Internet et aux réseaux sociaux, tout le monde évoque d'abord les risques, les dangers, les menaces qui pèsent sur eux.

Comment les jeunes vivent-ils et apprennent-ils avec les nouveaux médias

Des dangers qui justifient bien souvent toutes les dérives sécuritaires... Pourtant, les chercheurs dénoncent largement ce retournement, cette tentation anxiogène de l'hypercontrôle qui définitivement n'aidera ni les parents ni les jeunes à aborder et comprendre les formes des nouvelles sociabilités qui se développent en ligne.Après avoir observé un problème concret et récent, retour sur une étude de fond sur les rapports des jeunes à l'Internet. Compétences médiatiques à acquérir pour une utilisation responsable du numérique. Jeunes et médias, programme national de promotion des compétences médiatiques en Suisse a publié en mars 2015 une nouvelle version en ligne de la brochure Compétences médiatiques : Conseils pour utiliser les médias numériques en toute sécurité – pour les parents et toutes les personnes en contact avec des enfants (36 pages, en pdf) conçue en partenariat avec une équipe de recherche en psychologie des médias de la Haute école zurichoise de sciences appliquées (ZHAW), ceci dans le cadre d’une 4e édition actualisée.

Compétences médiatiques à acquérir pour une utilisation responsable du numérique

Points de repères Ce guide délivre des points de repère aux parents, enseignants, animateurs multimédia… sur les compétences médiatiques à acquérir par les jeunes afin que ceux-ci évoluent de façon responsable dans l’univers numérique tout en préservant des opportunités de développement et d’apprentissage. Les usages des enfants sur tablettes : résultats de l'enquête Souris Grise. L’étude « Les usages des enfants sur tablettes » confirme tout d’abord l’équipement précoce des enfants.

Les usages des enfants sur tablettes : résultats de l'enquête Souris Grise

Presque 21% des enfants des foyers sondés sont en effet équipés d’une tablette personnelle, particulièrement d’une tablette Android – contrairement aux parents qui sont bien plus Apple. Ce pourcentage grandit avec l’âge de l’enfant concerné. On le voit très bien ici, avec une envolée à partir de la catégorie des 8/12 ans : Pourcentage d’enfants équipés de leur propre tablette Si le jeu reste l’activité la plus pratiquée, l’éveil, l’éducation et l’aide aux devoirs le talonnent de près.

Les digital natives existent-ils. Dans ce cadre conceptuel renouvelé privilégiant le continuum entre technique et culture plutôt que l'opposition binaire entre mythe et réalité, il nous faut considérer les digital natives comme une figure performative, un être de papier qui fait agir et qui par-là se trouve doté d'une existence empirique.

Les digital natives existent-ils

Ainsi, parce qu'ils sont évoqués dans les représentations de l’échelle des âges imaginaires du numérique, les digital natives remplissent un rôle fonctionnel bien réel, celui de passeur d’usage intergénérationnel : « Le téléphone mobile avec le clavier non tactile, j'ai commencé à en être addict quand mes filles habitaient loin de moi. Ces messages courts, c'étaient ma seule façon de communiquer avec elles car au téléphone, elles ne répondaient pas. Elles faisaient 250 SMS par semaine. » (cadre territorial, 52 ans) « Il a bien fallu. Pourquoi une application devient-elle addictive?

Crédit photo : iStock Plusieurs utilisateurs d’applications populaires en sont dépendants.

Pourquoi une application devient-elle addictive?

Comment ces applications réussissent-elles à développer cette « emprise » sur eux au point qu’elles deviennent incontournables dans la vie des mobinautes? Selon des experts en marketing et des psychologues, une application finit par créer une addiction selon la fréquence et le temps d’utilisation quotidien. Selon la firme de recherche Comscore, plus de 176 millions de mobinautes à travers le monde utilisent leurs applications favorites plus de 60 fois par jour. Sur le plan conceptuel, des caractéristiques communes se retrouvent sur ces applications. Certains chercheurs universitaires qui se sont penchés sur la question pensent que ces applications semblent réussir, économiquement parlant (plusieurs sont gratuites) et au niveau de l’accessibilité, à « noyer un sentiment d’anxiété et de stress » chez les utilisateurs causé par un rythme de vie de plus en plus effréné. Écoutez Zoubeir Jazi. Que regardent nos enfants ? Cette grande enquête baptisée « Kids & Screens : usages et comportements de la génération vidéo » mélangeant méthodologie d’études quali et quanti* a permis de mettre en lumière plusieurs grands enseignements sur la consommation vidéo des plus jeunes. « Cette étude nous a aidé à mieux comprendre les modes de consommation des écrans par les enfants et adolescents et, pour la première fois, de mettre en lumière les duplications entre le live et le on demand » commente Matthieu Guillaume, directeur de clientèle Ipsos Connect. 73% des enfants ont aujourd’hui au moins un écran perso (60% des enfants de 11 à 14 ans étant même équipés d’un smartphone).

Que regardent nos enfants ?

Cet équipement personnel croît avec l’âge de l’enfant (13% des 4-6 ans sont équipés de tablette vs. 44% des 11-14 ans). Et pourtant ces derniers gardent leurs habitudes : ils restent fidèles à l’écran de télévision et notamment aux programmes en live (3h de contenus consommés par jour dont 1h58 sur l’écran TV et 1h56 consacrés à la CONSO LIVE).

Téléphones portables : attention à l'addiction. 5,1 milliards de personnes dans le monde, soit près de 75% des habitants, selon le site Gartner.com, possèdent au minimum un téléphone portable.

Téléphones portables : attention à l'addiction

Le téléphone sert à téléphoner bien sur mais également à envoyer des SMS et surtout à se connecter sur internet et les réseaux sociaux créant ainsi des situations d'addiction qui touchent chaque année davantage de personnes et qui sont de plus en plus handicapantes En 2012, une étude britannique précisait que 66% des utilisateurs de smartphones risquaient de souffrir s'ils devaient se passer de leur smarphone.

Nomophobie : peur d'être séparé de son téléphone Une étude effectuée en 2008 par laUK Post Officeen a révélé que 53% des utilisateurs de téléphones mobiles présentaient des symptômes d'anxiété en cas de problèmes avec leur portable (perte, de batterie faible, mauvaise couverture). Addiction.