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Se cacher derrière le lol

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No Kidding: Sexist Jokes Aren't Funny, They're Hostile. "What's the difference between a woman and a pay phone?

No Kidding: Sexist Jokes Aren't Funny, They're Hostile

You need a quarter to use a pay phone. " "How is a woman like a condom? Both of them spend more time in your wallet than on your dick. " "What do you tell a woman with two black eyes? Nothing, you already told her twice. " Women can be easily deceived, used and abused. Care for one more? "I like my violence like I like my beer: domestic" That last one wasn't a joke told by a bunch of guys on their fifth pitcher of beer, slowly starting to slur their words and letting their inhibitions down. Nope. It was the recent Facebook status of popular east-end Montreal bar, Nacho Libre, whose social media manager somehow thought it completely appropriate to publish this cringe-inducing "joke. " That same bar recently had a sign outside, announcing the pick-up line of the day.

"Does this handkerchief smell like chloroform? " Yup. Just a bit of edgy humour, that's all... Je n'ai pas ri. Ces deux campagnes politiques auront été le théâtre d'une immense violence verbale, sans doute inévitable en politique mais également d'un sexisme effarant.

Je n'ai pas ri

Ainsi Patrick Besson qualifia le nouveau gouvernement paritaire de "partouze straight" alors qu'il n'avait jamais, ne serait que noté, que tous les assemblées nationales, sénats et autres compositions ministérielles étaient quasi exclusivement masculines et ressemblaient, si l'on suit sa comparaison, à un gigantesque backroom. Rappelons que, pendant plusieurs centaines d'années - et je suis gentille - tous les organismes politiques ont été, soit légalement, soit de fait, dirigés par des hommes et que cela n'a JAMAIS suscité le moindre questionnement, la moindre interrogation sur leurs compétences.

Bergson le rire. Commando Culotte Les filles sont drôles comme l'éclair. Cher connard cynique... Ceci n’est pas du second degré. La publicité Ryanair ci-dessus est évidemment sexiste.

Ceci n’est pas du second degré

Mais tous ne l’entendent pas ainsi (ce serait surprenant lorsqu’on parle de sexisme…), et un article commente : Le message est certes à prendre au second degré. Du second degré, vraiment ? L’humour à propos des minorités sexuelles sans insulter. L’humour à propos des minorités sexuelles sans insulter.

L’humour à propos des minorités sexuelles sans insulter.

J’ai déjà eu le malheur d’assister au spectacle d’un humoriste habitué à s’adresser au public large, mais qui avait été embauché pour participer à une soirée communautaire LGBT. Il a rapidement vu que certaines de ces blagues, énoncées dans une salle où les hétérocis sont minoritaires, faisaient beaucoup moins rire. Le spectacle à été interrompu par une protestation contre la misogynie du numéro, des gens ont quitté la salle, et la salle à baigné dans un grand malaise pour le reste de la soirée. Oh, ça va… C’est pour rire!

Je connais à peu près le Code de la Bonne Féministe lorsqu’il s’agit d’attaques frontales ou de sexisme primaire.

Oh, ça va… C’est pour rire!

Mais je suis presque toujours désemparée lorsqu’il s’agit… d’humour. Je ne sais jamais comment réagir face aux blagues dont le fond de commerce est la bêtise féminine, le fait que les femmes sont dépensières, qu’elles ne s’intéressent qu’à l’apparence, etc. Je ne veux pas ici renforcer le stéréotype de la féministe qui n’a aucun humour. Que les choses soient claires : j’aime rire.

Peut-on faire des blagues racistes/misogynes/homophobes sans être un gros con? L’humour pour les nuls. Depuis quelque temps, à force de l’ouvrir au sujet de l’humour, mes amis militants et moi, on a fini par atteindre certaines oreilles.

L’humour pour les nuls

Et, comme on pouvait s’y attendre, nos propos et nos revendications n’ont pas été du goût de tout le monde. Il faut dire que le sujet est délicat dans une société où il est de bon ton de dire « qu’on peut rire de tout mais pas avec tout le monde » et ce sans même se demander pourquoi et dans quel contexte Desproges a bien pu dire ça. Bref, captain obvious to the rescue, les gens veulent rire de tout. Ou plutôt, ils veulent rire de ce qu’ils veulent sans se prendre la tête et surtout, sans réfléchir. Les blagues sexistes favorisent les mécanismes mentaux qui justifient la violence envers les femmes. Les blagues sexistes (et ce genre d’humour dans tous ses versants) favorisent les mécanismes mentaux qui incitent à la violence et aux mauvais traitements envers les femmes de la part de sujets qui présentent des attitudes machistes.

Les blagues sexistes favorisent les mécanismes mentaux qui justifient la violence envers les femmes

C’est ce qui découle d’une recherche menée à bien à l’Université de Grenade, et qui sera présentée le 2 juillet, dans le contexte du symposium international le plus prestigieux du monde sur les applications scientifiques du sens de l’humour (International Summer School and Symposium on Humour and Laughter’ : Theory, Research and Applications), qui se célèbre à Grenade. Pour mener à bien cette recherche, les scientifiques ont appliqué plusieurs questionnaires à un groupe composé de 109 hommes universitaires entre 18 et 26 ans. Une heure de peine: L'Humour. Dans mon précédent billet, j'ai essayé de montrer qu'il existait une "culture troll", c'est-à-dire une façon relativement routinisée de réagir au problème du troll.

Une heure de peine: L'Humour

Le point clef me semble être une certaine tolérance au troll, dans le sens où ceux-ci sont assez systématiquement minimisés au point que la faute devient moins le trollage proprement dit que l'indignation face à ceux-ci, voire le simple fait de se sentir blessé.e. Le problème réside surtout dans le fait que cela vient valider la représentation du monde qui est celle des trolls. Dans le présent billet, je vais essayer de me plonger dans certaines productions de la culture troll, pour essayer de montrer ce qu'elle en vient à produire. Je voudrais ici essayer de moins m'intéresser à la forme que prend le troll - celle d'une culture troll - qu'au contenu de celle-ci. Et pour cela, il faut se tourner vers le vaisseau mère, "the mother of all trolls", la matrice originelle : 4chan.

L'humour est une chose trop sérieuse. De l’humour qui vise la domination plutôt que les... La bonne blague sur le viol. Rape jokes are not jokes... Desproges et Coluche : stop à l’instrumentalisation de l’humour noir et du second degré. Source INA J’aimais beaucoup Coluche et Desproges.

Desproges et Coluche : stop à l’instrumentalisation de l’humour noir et du second degré

Ces humoristes étaient des individus intelligents, créatifs, mordants, sensibles et talentueux, à bien des niveaux. Comme beaucoup de monde, j’ai tous les textes de Desproges sous la main. Y compris son roman (« Des femmes qui tombent »). Je connais par cœur ses textes de scène, ses réquisitoires, ses chroniques de la haine ordinaire, son manuel de savoir-vivre à l’usage des rustres et des malpolis, bref je suis une groupie. Point Desproges et liberté d'expression - Les Hystériques.

Souvent, lorsque l'on critique une blague qui entretient les poncifs d'une mentalité nauséabonde - la culture du viol, au hasard - on a droit à des objections systématiques : parmi ces objections, il y en a deux qui me laissent toujours pantoise.

Point Desproges et liberté d'expression - Les Hystériques

La mort de la liberté d'expression, et le Point Desproges. Censure et liberté d'expression. Critique de l'anti-politiquement correct. L’expression « politiquement correct » s’emploie généralement comme quolibet mis au service d’arguments réactionnaires pour disqualifier toute thèse adverse. Pure provocation. Les gens qui se réclament de la provocation pour elle-même oublient que la provocation n’est pas un but en soi, mais un moyen. La provocation «pure» est un moyen, elle poursuit toujours un but même inconscient. L’utilité pratique de la provocation, c’est d’exprimer des valeurs.

Empiriquement, on constatera que les valeurs exprimées dans le signifiant provocateur (parole ou acte) sont avant tout des valeurs de puissance individuelle, qui reprennent les formes de pouvoir symbolique que la société assigne, concède ou au contraire refuse à l’individu. On pourrait imaginer que la provocation dénuée d’idée consciente, la provocation-réflexe, exprime aussi des idées et des besoins contestés, et qu’elle constitue alors une subversion. Mais, en pratique, cela semble excessivement rare. Comedians and Sociological Questions. By Karen Sternheimer No matter what your comedic taste, most stand-up comedians have one thing in common: their jokes are based on observations of human behavior.

Their observations sometimes ring true, or at least entertain others by the conclusions they may draw. Because of the context, comedians can sometimes push the envelope regarding the rules of polite social behavior. Of course they may offend some—maybe a lot of people—in the process. Comedians are interesting to think about sociologically; what topics do they focus on? In many cases, comedians use their perceptions to provide their answers to larger sociological questions; part of the pleasure of comedy is getting these answers, albeit unscientifically. Jerry Seinfeld was particularly successful at making these observations and using them as the basis for his 1990s hit show, Seinfeld. We can learn a lot from both the kinds of jokes comedians make and how audiences respond.

Le privilège de ne pas être offensé.