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Racisme/imperialisme

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Très clairement #JeSuisRiss, la seule gauche qui n'est pas islamique, ça fait tellement du bien... La souffrance du lepéniste. Publié en avril 2012 après le triomphe de Marine Le Pen au premier tour de l’élection présidentielle, ce texte demeure – hélas – d’actualité aujourd’hui, alors que le même parti raciste continue de prospérer, alors que la complaisance et le déni sont toujours plus de mise face à ses électeurs, disculpés par 100% des commentateurs et des responsables socialistes ou républicains d’un racisme qu’ils sont pourtant 82% à revendiquer ...

La souffrance du lepéniste

C’est entendu : l’électeur lepéniste souffre. De Rachida Dati à Ségolène Royal, De Hollande à Sarkozy, tout le monde le dit, partout : la France qui vote FN, c’est la France qui souffre, et il faut entendre cette souffrance. Et en un sens c’est vrai. Oui, les électeurs du FN sont des gens qui souffrent, et oui, leur souffrance doit être entendue. Elle doit, cela dit, être entendue pour ce qu’elle est. De quoi souffrent-ils donc, ces pauvres lepénistes, si ce n’est pas de la misère ? Shawn Carrié - Aleppo, #Syria today. In case you're... Comprendre la domination de l'Etat islamique en 7 minutes - vidéo Dailymotion. Petites notes sur l’appropriation culturelle. Concept du coup de clavier ici.

Petites notes sur l’appropriation culturelle

C’est à l’arrache. Condensé de commentaires sur l’appropriation culturelle. Parce qu’on en revient toujours là. Dans les discussions suscitées par cette affaire de policiers qui font une « soirée négro » (ouais, je sais, haut niveau), une énième affaire de blackface, on voit souvent s’élaborer une distanciation par rapport à ce comportement avec l’idée de justifier l’appropriation culturelle comme un ouverture au monde.

Une large partie du développement est issue de lectures très intéressantes sur divers blogs francophones et anglophones. Il s’agit ici d’une simple succession de notes sur pourquoi le sujet est important. Racisme : définition politique. Je pensais avoir suffisamment exprimé ce qu’était le racisme, tel que je le considère.

Racisme : définition politique

Au vu de certaines questions qui m’ont été posées, et de certaines interpellations, je vois qu’il n’en est rien. Il est vrai que j’en ai donné un aperçu ici et ici, mais je pense qu’il faut essayer d’expliquer pourquoi il est pertinent de décorreler ce que j’appelle racisme et ce que le commun – étant souvent des dominants – appelle racisme.

La définition du mot racisme fait toujours débat. De nombreux éléments peuvent être apportés, au cours de celui-ci (certains même intéressants), mais parler de la définition du racisme, c’est un peu comme batailler avec le mot « privilège » : une bataille du sémantique qui distrait des problématiques de l’on veut – ou non – aborder. Néanmoins, je vais accepter de jouer à ce jeu pour une dernière fois. Rappelons d’abord les trois définitions les plus courantes pour le mot racisme : La seconde définition est déjà plus intéressante en soi. A ceux qui me répètent qu’on ne peut pas accueillir “toute la misère du monde”. Parce que je n'en peux plus d'entendre, à chaque fois que je dis que je travaille dans l’accompagnement des demandeurs d’asile “Mais il sont vraiment trop nombreux, non ?”

A ceux qui me répètent qu’on ne peut pas accueillir “toute la misère du monde”.

“Déjà que la France est un des pays les plus généreux en Europe ...” et autres “La France ne peut pas accueillir toute la misère du monde"... j'ai décidé d’écrire ce texte, pour contenir ma frustration, mon indignation qui croît chaque jour en entendant les politiques nous abreuver de chiffres hors contexte censés nous démontrer que nous sommes une forteresse assiégée, et contenir ma tristesse de voir notre gouvernement de “gauche” si tétanisé par l’influence de l’extrême droite dans le champ politique qu'il finit par rentrer dans son jeu ...Je comprends que les gens finissent par s'y perdre et par se demander si, vraiment, on accueille trop de demandeurs d’asile en France.

Et pour ce qui est de prendre sa part, on va le voir, malgré son image de pays des Droits de l’Homme, la France est loin d´être exemplaire. En Europe, les actes terroristes islamistes sont rares. Quelques heures après le massacre de vendredi l’incertitude était encore totale sur les raisons de ces attaques et leurs origines.

En Europe, les actes terroristes islamistes sont rares

Deux pistes ont immédiatement été privilégiées par les médias: l’extrême-droite, un peu, mais surtout l'origine islamique. Le nombres de victimes ou l’attentat à la voiture piégée pouvaient rappeler effectivement le 11 mars 2004 à Madrid ou le 7 juillet 2005 à Londres. Le fait qu'ils aient été érigés depuis dix ans comme l'ennemi par excellence joue évidemment. Sauf que la piste islamisque s’est effondrée, au grand désarroi d’ailleurs de certains internautes.

Si l’on regarde depuis cinq ans, statistiquement, les actes terroristes islamiques sont de fait plutôt rares. L’office de police intergouvernemental Europol classifie ainsi chaque année les attentats (réussis, déjoués ou échoués) des années précédente en fonction du groupe les commettant: islamiste donc mais aussi séparatiste, extrême-gauche, droite, et divers.

(Q.G. - source: Europol) Chaque année, les pays riches donnent 134 milliards $ à l’Afrique d’une main et prennent 192 milliards de l’autre ! — Afrika365.com Afrika365.com. (Agence Ecofin) – Un nouveau rapport sur la face cachée de l’aide au développement publié le 15 juillet par 13 ONG africaines et britanniques révèle que l’Afrique subsaharienne perd chaque année près de 60 milliards de dollars dans le cadre de ses relations avec les pays riches et les multinationales.

Chaque année, les pays riches donnent 134 milliards $ à l’Afrique d’une main et prennent 192 milliards de l’autre ! — Afrika365.com Afrika365.com

Intitulé « Comptes honnêtes : la vraie histoire de milliards de dollars perdus par l’Afrique » (Honest accounts ? The true story of Africa’s billion dollar losses), le rapport précise que chaque année 134 milliards de dollars entrent en Afrique sous diverses formes et 192 milliards en sortent, pour un résultat négatif de 58 milliards. Les flux financiers entrants 134 milliards sont notamment une combinaison de prêts, d’investissements étrangers et d’aide publique au développement, d’envois de fonds des migrants…