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Levinas et l'idée de l'infini

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Le visage, dans la trace de l’Absent : comme dire/dé-dire le mot « Dieu » 1 E.

Le visage, dans la trace de l’Absent : comme dire/dé-dire le mot « Dieu »

Lévinas, Autrement qu’être ou au-delà de l’essence, La Haye, Nijhoff, 1974, p. 184, note 1. « La théologie ne serait possible que comme contestation du religieux pur, ne le confirmant que par ses échecs ou par sa lutte1 » 2 E. Jabès, « Il n’y a de trace que dans le désert », in F. Laurelle (dir.), Textes pour Emmanuel Lév (...) 1Ce sont ces mots d’Edmond Jabès tirés d’un essai consacré à l’œuvre de Lévinas qui nous conduisent vers ce lieu inconnu, ou toujours à connaître, qu’est un texte philosophique, vers ce lieu qu’est ce texte-ci qui est à lire, texte connu et à faire connaître, choisi parmi d’autres parce qu’il porte sur cette étrangeté, sur cet étranger et cet inconnu qui donne sens et signifiance au visage, sur cet étranger hors condition grâce auquel la visitation du visage est possible, sur cet étranger, enfin, dont on sait seulement qu’il porte le nom d’Absent. 3 E. 5 J. 8 E. 9 E. 10 Ibid., p. 230. 11 Ibid. p. 7. 12 E.

Lintentionalite_a_lenvers. Emmanuel Levinas, La philosophie et l'idée de l'Infini. Levinas et Platon. Sur l’ « Au-delà de l’être » 1 .

Levinas et Platon. Sur l’ « Au-delà de l’être »

E. Levinas, Humanisme de l’autre homme, Montpellier, Fata Morgana, 1972 ; rééd. Paris, Le Livre de (...) 1Emmanuel Levinas a caractérisé à plusieurs reprises la philosophie contemporaine par un antiplatonisme de principe qu’Humanisme de l’autre homme discerne dans « la subordination de l’intellect à l’expression » ou encore dans l’inversion des rapports entre « le monde des significations », que Platon considérait dans son initialité, et « le langage et la culture qui l’expriment »1, que la modernité pose au contraire comme premier.

Plato and Levinas: The Ambiguous Out-Side of Ethics. Tanja Staehler's book, Plato and Levinas: The Ambiguous Out-Side of Ethics, has many merits.

Plato and Levinas: The Ambiguous Out-Side of Ethics

It is clear, articulate, well-organized, carefully argued, and textually grounded. Staehler guides readers through some suggestive analyses of complex Platonic and Levinasian pages without losing his readers in the intricacies of the points made and the variety of the authors referenced (Kant, Hegel, Husserl, Heidegger, Merleau-Ponty, de Beauvoir). Despite a certain (helpful) didacticism, most evident in the short recapitulations appended to each chapter, the book is certainly not pedantic or boring. On the contrary, it is incredibly thought-provoking, and even passages that are well familiar to all readers of philosophy (such as the famous myth of Gyges in Plato's Republic and Gorgias) acquire new light and meaning, as well as providing renewed inspiration.

The confrontation between the two thinkers has been the topic of an increasing number of essays. L'éducation morale : Socrate et Levinas. Notes Nous faisons référence ici au Socrate de Platon (L.

L'éducation morale : Socrate et Levinas

-A. Ethique de l’action sociale - Cours n° 6/13 : Levinas et Platon: deux conceptions de l'enseignement, actualité Pensée juive et action sociale. Transcendance et liberté : Levinas, Patocka et la question du mal. Transcendance et liberté : Lévinas, Patočka et la question du mal par Émilie Tardivel Résumé – Malgré leurs divergences phénoménologiques, notamment sur le rapport entre la liberté et la responsabilité, ainsi que sur le monde, Lévinas et Patočka partagent le souci de penser ce qui, dans le vingtième siècle, oblige la conscience occidentale à rompre sans retour possible avec toutes les formes d’onto-théologie.

Transcendance et liberté : Levinas, Patocka et la question du mal

Ceci est éminemment vrai de leur pensée du mal, qui vient réinterpréter sur un mode existentiel la théodicée de Leibniz, ou encore la comptabilité transcendantale de Kant, substituant ainsi aux principes de la métaphysique et au Dieu des postulats le fait de l’homme souffrant dont le mal est devenu une chance de salut, car le mal brûle l’homme jusqu’à le déprendre de lui-même et l’ouvrir à ce qui le donne comme tel : autrui (Lévinas), le monde (Patočka). Il ne resterait plus qu’à caractériser cette nouvelle pensée du mal, qui échappe à la fois au dualisme et à la théodicée. Transcendance et liberté 2. Transcendance et liberté : Lévinas, Patočka et la question du mal par Émilie Tardivel Le mal me fait accéder à l’autre comme à mon unicité.

Transcendance et liberté 2

Le mal excède le monde, puis excède ma chair, pour enfin s’excéder lui-même. Le mal s’excède lui-même puisqu’il vient mettre en lumière ce qu’il était censé me cacher : le visage d’autrui. Plus précisément, il ne phénoménalise pas le visage dans la lumière du monde, dans la mesure où celui-ci est « extérieur à tout ordre, à tout monde » [ 34 ] : « Le visage de l’autre dans la proximité […] est trace irreprésentable […] »[ 35 ]. II. Patočka partage avec Lévinas l’idée d’une ambiguïté fondamentale du mal, qui non seulement « […] précède et rend possible toute destruction, parce que rien ne lui importe ni ne peut, par essence, lui importer […] », mais est aussi le « véhicule de la manifestation du devenir authentique de l’âme »[ 41 ].

II.1. Jean-François Lavigne, L'idée de l'infini : Descartes dans la pensée d'Emmanuel Lévinas. Le projet d'E.

Jean-François Lavigne, L'idée de l'infini : Descartes dans la pensée d'Emmanuel Lévinas

Lévinas — manifester l'intelligibilité de la transcendance — le conduit à rencontrer, comme une figure exemplaire, l'expression cartésienne de l'extérionté, le thème de l'idée de l'infini. Jusqu'où va cette similitude ? Nadeau-Lacour, Levinas lecteur de Descartes. Se vouer à l'autre - L'aventure ethique avec Emmanuel Levinas - Grégoire Jalenques. C) Le renversement métaphysique. 1) La rupture ou renversement.

Se vouer à l'autre - L'aventure ethique avec Emmanuel Levinas - Grégoire Jalenques

La liberté ontologique se trouve définie par Levinas comme opposition; « se maintenir contre l'autre, malgré toute relation avec l'autre, assurer l'autarcie d'un moi » « L'ontologie comme philosophie première, pour Levinas, est une philosophie de la puissance »70(*) et même comme on le voit un peu plus loin, une philosophie dont la principale modalité éthique est la possession. Levinas souligne peu après les trois aspects majeurs de cette ontologie de la guerre et du même: « L'être avant l'étant, l'ontologie avant la métaphysique, c'est la liberté avant la justice. Levinas cherche à construire une éthique qui ne relève pas de l'opinion mais ou l'on puisse « apercevoir une relation non allergique avec l'altérité »72(*) ce qui implique de sortir du domaine tronqué de l'ontologie moderne, en quelque sorte de « sortir de l'être »73(*) Levinas ici amorce un dépassement de la phénoménologie husserlienne.

A) Infini b) Remarques. The call in the thought of Lévinas, Marion and Chrétien. Addressing Levinas.