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Le facteur humain

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Quelques articles sur les failles de nature humaine dans le domaine de la sécurité numérique.

Le facteur humain demeure le maillon faible. **** Des techniques d'intelligence artificielle, aux rapports de force entre défenseurs et attaquants, en passant par la collaboration entre le public et le privé en matière de cybersécurité et les enjeux des grands événements sportifs, l'expert revient sur les principales thématiques abordées pendant le forum. Les Numériques - On entend beaucoup parler de l'intégration de technologies d'intelligence artificielle dans les solutions de sécurité sans toujours bien comprendre ce que cela implique exactement.

Quels sont les apports de cette technologie en matière de cybersécurité ? Loïc Guézo : Effectivement, c'est un sujet dont on parle beaucoup dans de nombreux domaines, mais ce n'est pas un sujet nouveau pour autant. La grosse différence aujourd'hui, c'est que les capacités des machines et les ressources sont beaucoup plus importantes et disponibles qu'elles ne l'étaient il y a dix ou quinze ans, y compris sur des postes de travail.

Les attaquants ont forcément une longueur d'avance. Les "Portes Dérobées" Au Cœur de la Guerre Commerciale. Lorsque pour des raisons de cyber sécurité, les États-Unis inscrivent Huawei sur la liste des technologies interdites en environnement dit sensible, la décision n’est pas qu’un satisfécit du président Trump pour agacer son homologue chinois. On peut y voir l’existence d’une vraie porte dérobée (accès au système par un processus non déclaré au client et non détectable) sur les systèmes du leader chinois et plus particulièrement sur les émetteurs 5 G. Mais la réciprocité dans ces cas-là est juste. Le gouvernement chinois interdit, sur les sites sensibles, l’exploitation de technologies américaines ou israéliennes comme Cisco ou CheckPoint.

Ainsi, pour préserver sa souveraineté technologique, le gouvernement chinois équipe son administration de serveurs Inspur, troisième constructeur mondial, mais qui utilise des puces Intel ! Les Chinois ont eux aussi vu que les Américains produisaient des portes dérobées. Mais la différence dans la forme est de taille.