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Travilleur du clique

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Le Micro-travail en France – Projet DiPLab (Digital Platform Labor) Sans titre. Début 2018, les employés de Google et l'opinion publique apprenaient l'existence d'un contrat de partenariat très controversé entre le géant du web et l'armée américaine.

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Appelé "Projet Maven", le programme militaire avait pour ambition d'utiliser l'intelligence artificielle développée par Google sur une flotte de drones autonomes munis de caméras. L'objectif, dévoilé dans des courriels confidentiels révélés par plusieurs médias américains : fournir au Pentagone un outil de surveillance miliaire dans la veine de Google Maps, permettant d'agrandir chaque pixel jusqu'à l'échelle d'un véhicule ou d'un individu, le tout en quasi temps réel. Le projet a rapidement provoqué un tollé, au point qu'une pétition pour y mettre un terme, lancée au sein de la firme, a recueilli plus 4.000 signatures... et même quelques démissions. Google aurait finalement choisi de ne pas renouveler ce contrat lors de son échéance en 2019, selon les informations du média américain Gizmodo. Sans titre. Sans titre. Sans titre. Les travailleurs du clic, petites mains invisibles de l'économie numérique.

Ils identifient des objets dans une photo, transcrivent des conversations, répondent à des sondages en ligne, notent des publicités ... les "travailleurs du clic", payés à la tâche ou à l'heure, sont les "invisibles" de l'économie numérique et de l'intelligence artificielle.

Les travailleurs du clic, petites mains invisibles de l'économie numérique

Amélie, 42 ans, se connecte une vingtaine d'heures par semaine à la plateforme américaine Lionbridge. "J'ai une totale flexibilité horaire, je peux travailler de chez moi à la campagne et m'occuper de mes enfants, cela m'arrange", témoigne-t-elle. Elle est rémunérée 15 euros de l'heure par virement bancaire, et n'a aucun contact avec qui que ce soit. "Je suis isolée, je n'ai pas de contrat et je ne sais pas ce que je ferai la semaine suivante, mais ça me convient, j'ai choisi" assure-t-elle. Auto-entrepreneuse, elle a une couverture sociale minimum et développe d'autres activités, de traduction notamment, mais le micro-travail est sa principale source de revenu.

Amazon Mechanical Turk. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Amazon Mechanical Turk

Amazon Mechanical Turk (AMT, litt. « Turc mécanique d'Amazon ») est un service de micro-travail lancé par Amazon.com fin 2005. C'est une plateforme web de crowdsourcing qui vise à faire effectuer par des humains, contre rémunération, des tâches plus ou moins complexes. Les tâches en question doivent être dématérialisées ; il s'agit souvent d'analyser ou de produire de l'information dans des domaines où l'intelligence artificielle est encore trop peu performante, par exemple l'analyse du contenu d'images[2]. Origine du nom[modifier | modifier le code] Le nom est directement inspiré d'un canular historique, le Turc mécanique, un automate du XVIIIe siècle imaginé par J. Fonctionnement d'Amazon Mechanical Turk[modifier | modifier le code] Amazon Mechanical Turk est une plateforme web qui regroupe des caractéristiques bien spécifiques et qui a son propre fonctionnement.

AMT permet donc de produire du travail de qualité dans des cas précis. Sans titre. Ces travailleurs du clic qui font les opinions sur Internet. Sans titre. Sommes-nous en train de devenir les petites mains des machines ?

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Reconnaître un pantalon sur une photo de mode, lire une carte de visite, indiquer le nombre de voitures sur une photo floue de radar : autant de tâches que l’on attribue à l’intelligence artificielle (IA) mais qui sont en réalité souvent faites par des humains. 15 000 « travailleurs du clic » réguliers en France. Les travailleurs du clic, petites mains invisibles de l'économie numérique. Sans titre. Les "travailleurs du clic", ces humains cachés dans les machines. Les “clickworkers” ou travailleurs du clic sont des gens qui travaillent chez eux, derrière leur ordinateur, à des horaires qui sont dictés par les clients, pour des tâches simples et répétitives, sans aucun statut et pour une rémunération minuscule.

Les "travailleurs du clic", ces humains cachés dans les machines

Leur travail, ils le trouvent sur des plateformes qui ont été créées par les géants de l’Internet, dont la plus connue est le Turc mécanique d’Amazon, ce sont des place de Grève contemporaines. On estime leur nombre à 500 000, ils sont principalement américains (à 75%, avec une grande part de femmes) ou des hommes indiens (aux alentours de 20%). En décembre dernier, le site Tech Republic effectuait une plongée fascinante dans ce monde des travailleurs du clic. Pourquoi les appelle-t-on “travailleurs du clic” ? Parce que leurs tâches consistent essentiellement à identifier des motifs sur des images, à identifier des émotions sur des photos de visages, à mettre en ordre des données.

Ces travailleurs se disent “enchaînés” à leur ordinateur. Ils font des tâches en quelques clics et pour quelques euros... qui sont ces microtravailleurs « invisibles » ? Effectuer une recherche sur le Web. Retranscrire une phrase. Légender une photo. Répondre à un questionnaire. Détourer une image. Et cetera, et cetera, et cetera. Dirigée par Antonio Casilli et Paola Tubaro, respectivement chercheurs à Télécom ParisTech et au Centre national de la recherche scientifique (CNRS), cette enquête dresse le profil d’une activité professionnelle encore méconnue, « moins visible que les chauffeurs Uber ou les livreurs de Deliveroo » et pourtant grandissante.

Des microtâches pendant le footing.