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La défense grotesque de Sarkozy

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Les grosses ficelles de Nicolas Sarkozy. Comment répondre à côté en 10 questions. Nicolas Sarkozy est venu s'explique, mercredi 2 juillet sur TF1, après sa garde à vue et sa mise en examen dans le cadre de l'affaire des écoutes.

Comment répondre à côté en 10 questions

L'ancien chef de l'Etat s'est défendu en bloc, dénonçant sans cesse une instrumentalisation de la justice. Quitte à s'aventurer loin des faits Lire aussi : Les intox des sarkozystes sur Claire Thepaut Nous avons vérifié une série d'affirmations de M. Sarkozy. 1. Ce qu'il a dit : « J’en appelle à la conscience de chacun, de chacun de nos compatriotes : est-il normal que je sois écouté dans mes conversations les plus intimes depuis le mois de septembre de l’année dernière ? Les faits :Nicolas Sarkozy a fait l’objet, le 19 avril 2013, d’une information judiciaire pour « corruption » confiée aux juges Serge Ternaire et René Grouman, sur l’éventualité de financements libyens dans la campagne de 2007. 2. Les faits : Il est possible, à certaines conditions, d’écouter les conversations entre un avocat et son client. 3. 4. 5. 6.

Cahuzac avait avoué -> pas de GAV. Le cas Claire Thépaut. Haro sur Claire Thépaut.

Le cas Claire Thépaut

L'une des deux juges chargées du dossier des écoutes, qui a valu à Nicolas Sarkozy une mise en examen à la suite de sa garde à vue, est dans le collimateur des fidèles de l'ex-chef de l'Etat, qui n'ont de cesse de dénoncer une « cabale » et un « acharnement des juges » contre Nicolas Sarkozy, avec des arguments parfois douteux. Florilège : 1. Non, elle n'est pas ex-patronne du syndicat de la magistrature Faux Plusieurs médias ont diffusé cette information, reprise en boucle depuis, notamment par les défenseurs de M. Or, c'est totalement faux. Quant à son appartenance à un syndicat, doit-on rappeler qu'elle est totalement légale, et constitue même une des libertés constitutionnelles ?

2. Seconde accusation, entendue dans la bouche de nombreux sarkozystes : Mme Thépaut aurait publié sur le site Mediapart une tribune « à charge » contre Nicolas Sarkozy. Ce qui est certain, c'est que nous aspirons tous à retrouver du calme, de la sérénité et de la confiance (...) 3. 4. "Ces deux dames" Respect du Code pénal. Bygmalion : les déclarations à l'épreuve des faits. La justice a légalement exigé de l'Elysée des archives de Nicolas Sarkozy. "C'est grotesque" Par Ilan Caro Mis à jour le , publié le Financement présumé de la campagne de 2007 par Kadhafi, affaire Karachi, et désormais soupçons de corruption sur un magistrat de la Cour de cassation… Dans ces trois affaires, Nicolas Sarkozy a été invité par les médias à donner sa version des faits.

"C'est grotesque"

A chaque fois, la défense est identique : sur la forme, critiquer la justice ou la presse, et se dire victime d'un acharnement ; sur le fond, balayer les accusations en les qualifiant de "grotesques". Corruption et trafic d'influence : des chefs d'accusation "grotesques" Lors de sa riposte télévisée, mercredi 2 juillet, Nicolas Sarkozy a passé beaucoup de temps à se victimiser et à souligner les préférences politiques présumées de l'une des juges l'ayant mis en examen pour trafic d'influence actif, corruption active et recel de violation du secret professionnel.

J-L Debré corrige sévèrement Nicolas Sarkozy. D'ordinaire, le président du Conseil constitutionnel s'astreint à un certain devoir de réserve.

J-L Debré corrige sévèrement Nicolas Sarkozy

Mais Jean-Louis Debré a jugé la situation suffisamment sérieuse pour critiquer publiquement les propos de Nicolas Sarkozy. Invité de l'émission d'Europe 1 Mediapolis, enregistrée ce vendredi 4 juillet (diffusée samedi 5 juillet à 10h10), le président du Conseil constitutionnel s'est tour à tour emporté contre les propos de Nicolas Sarkozy sur l'institution qu'il dirige, s'est dit "profondément blessé" par les critiques émises par ses proches à son encontre, et a appelé Nicolas Sarkozy à cesser ses attaques contre les juges, avec notamment la phrase suivante : Quand des responsables politiques commencent, à droite ou à gauche, à s'en prendre aux juges, c'est un des fondements du vivre ensemble, de la République qui est atteint.

>> Touche pas à mon Conseil constitutionnel.