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Histoire

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Le génocide oublié des Tziganes. Un soir d’ennui, Margit Sztojka, une Rom hongroise, regarde la télévision chez elle, au sud de Budapest, avec l’un de ses petits-enfants, Ani. Alors que la première chaîne diffuse un documentaire évoquant les crimes commis par les nazis, elle ne peut s’empêcher de laisser couler de grosses larmes devant son petit-fils, surpris. Jamais elle n’a évoqué sa propre histoire et les ténèbres de sa longue déportation. Une décennie après, nous la retrouvons chez elle.

C’est l’été. Il fait très chaud. Le génocide des Tsiganes européens, 1939-1945. Le génocide des Tsiganes européens, 1939-1945 - Photographie Les Tsiganes furent l’un des groupes persécutés pour des raisons raciales par le régime nazi et ses alliés dans toute l'Europe.

Le génocide des Tsiganes européens, 1939-1945

Les Nazis considéraient les Tsiganes comme "racialement inférieurs" et s’appuyaient sur les préjugés sociaux de nombreux Allemands non nazis à leur encontre. En de nombreux points, le sort des Tsiganes s’apparentait à celui des Juifs. Sous le régime nazi, les Tsiganes subirent des internements arbitraires, furent soumis au travail forcé et assassinés en masse. Les autorités allemandes exterminèrent des dizaines de milliers de Tsiganes dans les territoires occupés par les Allemands en Union soviétique et en Serbie. Le 21 septembre 1939, Reinhard Heydrich, chef de l'Office central de Sécurité du Reich, rencontra les responsables de la Police de Sûreté (Sipo) et du Service de la sûreté (SD) à Berlin.

Il y eut néanmoins des déportations de Tsiganes du Reich vers la Pologne occupée en 1940 et 1941. Samudaripen, le génocide des Tsiganes, par Jean-Jacques Gandini (Le Monde diplomatique, octobre 2000) Parce qu’ils étaient considérés comme des « asociaux », entre 250 000 et 500 000 Tsiganes, sur les 700 000 qui vivaient en Europe, ont été exterminés pendant la seconde guerre mondiale par les nazis et leurs alliés, à l’exception de la Bulgarie.

Samudaripen, le génocide des Tsiganes, par Jean-Jacques Gandini (Le Monde diplomatique, octobre 2000)

L’imprécision de ces statistiques est due à la fois à la pénurie de documents les concernant et à leur propre tradition : « Le peuple tsigane n’est pas un peuple du souvenir, mais de l’oubli. » Et même les juifs sont « rares à se souvenir de ces misérables, aussi désemparés qu’eux, conduits à la chambre à gaz ». FOCUS : Une reconnaissance tardive, le génocide des Tsiganes - Manuel numérique max Belin. Traité Transatlantique.

Le Moyen Orient. Le génocide des Tsiganes européens, 1939-1945. 6 août 1945, 8 h 15 à Hiroshima : « Mon Dieu, qu’avons-nous fait ? » Le cataclysme d’Hiroshima est l’aboutissement d’un long cheminement commencé à la fin du XIXe siècle.

6 août 1945, 8 h 15 à Hiroshima : « Mon Dieu, qu’avons-nous fait ? »

LE MONDE | 05.08.2015 à 06h40 • Mis à jour le 06.08.2015 à 07h35 | Par Jérôme Gautheret La mission s’est passée sans encombre. Partis de l’aérodrome de Tinian (Îles Mariannes, océan Pacifique), le 6 août 1945 à 2 h 45, à bord d’un bombardier B-29, le colonel Paul Tibbets et ses hommes ont survolé Iwo Jima – où s’était déroulée quelques mois plus tôt l’une des batailles les plus terribles de la guerre du Pacifique –, puis poursuivi vers le nord avant d’apercevoir, peu après 8 heures, leur objectif : Hiroshima, un important centre industriel et portuaire du sud du Japon, jusque-là plutôt épargné par les terribles raids des forteresses volantes américaines.

L’avion, isolé, ne déclenche aucun tir de défense. Au sol, une ville entière a cessé d’exister ; 75 000 personnes meurent sur le coup, 50 000 autres disparaîtront dans les semaines suivantes. Bouleversement des lois de la guerre. LA BOMBE ATOMIQUE - HIROSHIMA, NAGASAKI. Génocides et violences de masse · Mémorial de Caen. On pense avant tout à l’extermination des Juifs d’Europe, nécessaire aux yeux des nazis pour la survie biologique et l’existence même de la nation allemande.

Génocides et violences de masse · Mémorial de Caen

Une fois passé le choc du discours d’Hitler du 30 janvier 1939, annonçant qu’une nouvelle guerre mondiale provoquera la « destruction des Juifs », la première partie de la salle revient sur les différentes étapes de la persécution des Juifs d’Europe avant leur assassinat systématique. La Seconde Guerre mondiale en trois grandes phases. Musée de l'Holocauste Montréal. Ceci est un résumé du guide de référence Brève histoire de l’Holocauste.

Musée de l'Holocauste Montréal

Les mots suivis d’une astérisque renvoient au glossaire du guide. Qu’est-ce que l’Holocauste? L’Holocauste (aussi appelé Shoah) est la persécution et l’assassinat systématique de 6 millions de Juifs, organisé par l’État nazi et ses collaborateurs de 1933 à 1945. En plus de commettre le génocide des Juifs, les nazis ont commis le génocide des Roms et des Sinti.

Ils ont aussi persécuté d’autres groupes tels que: les handicapés (programme T4), les homosexuels, les peuples slaves, les opposants politiques et les témoins de Jéhovah. Les communautés juives avant l’Holocauste* En 1939, les Juifs sont présents en Europe depuis plus de 2 000 ans et en Allemagne, ils représentent moins de 1% de la population totale du pays. La vie juive avant l'Holocauste (photos de l'activité Enquête dans les archives)