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Atteintes aux droits humains

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Brésil : les écologistes fréquemment assassinés en Amazonie. Considérée comme le poumon de la planète, l'Amazonie est aussi une terre meurtrière.

Brésil : les écologistes fréquemment assassinés en Amazonie

En effet, elle serait devenue "le tombeau" de certains écologistes. Au Brésil, chaque année, une cinquantaine de militants sont tués. Un triste record du monde. Sinvao De Souza est un éleveur qui possède 200 têtes de bétail. Il est arrivé dans l'État du Parà il y a moins de 20 ans pour tenter sa chance.

"Quand je me suis installé en 2001, je suis venu avec des outils, du personnel. Sinvao et les autres éleveurs ayant reçu des amendes ne décolèrent pas. Votre avis est précieux. Aidez-nous à améliorer notre site en répondant à notre questionnaire. je donne mon avis. Fiché.es F comme fraternité. Felletin – 9 juillet 2018. Reportage, juillet 2018 Des habitants de Faux-la-Montagne et de villages voisins tentent d’empêcher l’expulsion vers l’Italie de l’un des leurs, un jeune homme soudanais en exil.

Felletin – 9 juillet 2018

Il est retenu à la gendarmerie de Felletin pendant que ses soutiens dressent des obstacles devant le portail. La loi permet à la préfète de la Creuse d’autoriser le jeune homme à solliciter l’asile politique en France. À deux jours près, cela serait même automatique. Malgré les demandes en ce sens faites dans les jours précédents, et une ultime tentative ce 9 juillet, la préfète décide d’appliquer à la lettre les accords de Dublin et de renvoyer le jeune homme vers l’Italie, où il n’a aucune attache. Vers 20h, les manifestants se font violemment refouler par les gendarmes. Fiché.es « F » comme Fraternité. Madagascar : Rio Tinto verdit son activité minière sur le dos des plus pauvres. Depuis fin 2008, une filiale de Rio Tinto exploite une nouvelle mine d’ilménite (un mélange de fer et de titane) au sud-est de Madagascar.

Madagascar : Rio Tinto verdit son activité minière sur le dos des plus pauvres

Les 40 ans d'exploitation minière à venir vont détruire environ 1700 hectares de forêt littorale. Or, cette forêt abrite des dizaines d'espèces endémiques menacées à Madagascar. Pour contrebalancer les impacts environnementaux de sa mine et verdir son activité, le groupe a choisi de monter l'un de ses plus gros projets de compensation écologique. De l'argent pour les aires protégées La QIT Madagascar Minerals (QMM, détenue à 80% par Rio Tinto) met ainsi en œuvre une stratégie élaborée en partenariat avec l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) qui cible un "impact positif net" sur la biodiversité. 6000 hectares (ha) d’écosystèmes forestiers similaires à ceux endommagés ont été sélectionnés. Deux ONG internationales, the World Rainforest Movement (WRM) et Re:Common, noircissent pourtant le tableau de ce projet emblématique.

Classement mondial de la liberté de la presse 2016. Travail des enfants : 16 multinationales sur le banc des accusés. Des mines de cobalt aux vitrines des grands groupes électroniques et automobiles, elles ont remonté la filière et identifier chacun des intermédiaires.

Travail des enfants : 16 multinationales sur le banc des accusés

Dans un rapport publié mardi 19 janvier, Amnesty International et l’ONG African Resources Watch pointent du doigt 16 multinationales (1) pour leur manque de contrôle sur leur chaîne d’approvisionnement. Ces grands groupes, parmi lesquels Apple, Daimler, Dell, HP, Microsoft, Samsung ou encore Sony, ont comme point commun de vendre des produits fonctionnant grâce à des batteries lithium-on. Ordinateurs portables, smartphones ou encore véhicules électriques, de nombreux objets en sont équipés. Pour fabriquer ces batteries, les multinationales ont besoin de cobalt. Or, la moitié du cobalt utilisé dans le monde est aujourd’hui fourni par la République démocratique du Congo (RDC), où travaillent notamment des enfants âgés d’à peine sept ans, dans d’horribles conditions.

Au moins 80 décès en 16 mois Le cobalt n’est pas règlementé. Travail forcé : la lutte mondiale s’organise. A 14 ans, Henriette Siliadin (1) a vu sa vie basculer.

Travail forcé : la lutte mondiale s’organise

C'était il y a 20 ans. Mais, à la tribune du colloque sur le travail forcé auquel elle participe en décembre 2015, son émotion resurgit. En 1994, cette jeune Togolaise est emmenée en France par une femme, "Simone", une amie de son père, pour "étudier et travailler". Elle n'en aura pas la possibilité au cours des 5 années pendant lesquelles elle restera séquestrée. Ces 5 années, Henriette va les passer à travailler pour la famille d'un grand éditeur parisien, puis pour une autre famille, à laquelle elle a été "revendue". Après des années de ce traitement, Henriette a pu mettre un mot sur ce qu’elle avait vécu.

Le courage d'Henriette (la plupart des victimes n'osent pas porter plainte, encore aujourd'hui) aura sans doute contribué à améliorer le sort de centaines et peut-être bientôt de millions de personnes. 21 millions de victimes, 150 milliards de dollars de profits.