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Tourisme commerce

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Patrimonialisation et mise en tourisme des espaces naturels. 1À première vue, les logiques de patrimonialisation des espaces naturels et leur mise en tourisme apparaissent comme contradictoires. De manière récurrente, le tourisme fait figure de « prédateur », mettant en danger l’équilibre des milieux dans lesquels il se développe (Deprest, 1997). Pourtant, nous pensons qu’au-delà de cette apparente contradiction, les processus de patrimonialisation et de mise en tourisme des espaces naturels s’inscrivent dans des jeux de dialogues complexes qui les amènent à se re­définir l’un par rapport à l’autre, dans un mouvement de réciprocité évolutive. 2Dans la continuité des pistes de réflexion notamment proposées par O.

Lazzarotti (2003), cet article se propose d’interroger les jeux interactifs entre processus de patrimonialisation et logiques de développement touristique. Le Pont d’Arc : la naissance d’un site touristique emblématique 5La reconnaissance des gorges de l’Ardèche comme site pittoresque peut être datée de la fin du XVIIIe siècle. . « ... Dix sites spectaculaires fermés aux touristes. Les 10 sites menacés par le tourisme de masse. 1 - Venise L'image d'un immense paquebot longeant la fragile lagune de Venise, cette semaine à la télévision, a laissé pantois les amateurs de la Cité des Doges.

Pas moins de 500 paquebots passent ainsi chaque année entre les îles et la Place Saint-Marc, pour fournir une plus belle vue aux photographes. Quitte à ce que la pollution des bateaux et la pression de l'eau ravage un peu plus la merveille qu'ils admirent ! Venise est autant submergée par les touristes que par l'eau. Selon une étude réalisée en 1988, le nombre maximum acceptable de touristes par jour pour Venise était de 33.000, or aujourd'hui on est à 59.000 touristes par jour en moyenne, a indiqué l'architecte Cristiano Gasparetto, membre de l'ONG Italia Nostra. 2 - L'île de Pâques L'accès à la fameuse île de Pâques, qui appartient au Chili, est désormais organisée avec un Pass que gèrent les autorités locales avec les agences de voyage, pour réduire le nombre et la durée des séjours sur place. 3 - Les îles Galapagos.

Routes touristiques, patrimoine linguistique-Veilletourisme.ca. La route touristique et ses facteurs de succès Dans leur politique de signalisation des routes touristiques, le ministère du Tourisme et celui des Transports du Québec définissent une route touristique comme « un trajet à suivre le long d’un chemin pittoresque, axé sur une thématique distinctive et qui relie un certain nombre de sites touristiques évocateurs et ouverts aux visiteurs. On y trouve également une variété de services complémentaires, tels l’hébergement, la restauration, des postes d’essence ainsi que des services d’accueil et d’information touristiques ».

La route touristique permet d’être en contact avec le patrimoine d’une région, qu’il soit culturel, historique ou naturel, et sert de lien entre les différents sites distinctifs qui la composent. Elle s’avère souvent très pertinente pour mettre en marché une offre organisée de façon cohérente. Pour réussir à s’imposer dans un environnement concurrentiel important, la route doit s’appuyer entre autres sur : Unesco les promesses dun label. Tourisme culturel et patrimoine : quelques analyses pour un Monde habitable. 1Culturel, le tourisme passe communément pour une activité intellectuellement enrichissante, à la différence d’autres formes touristiques qui seraient, quant à elles, plus portées vers et par les corps. Elle vaudrait également comme pratique socialement valorisante, à la différence d’autres modes de tourisme facilement qualifiées massives.

Or, à y regarder de plus près, ces assertions ne vont pas d’elles-mêmes. Il en est de même pour l’expression de tourisme culturel dont une des formulations problématiques tiendrait dans l’alternative du pléonasme ou de la contradiction. 2Pléonasme, en effet, parce le tourisme, favorisant l’expérience de l’autre et de l’ailleurs serait, de fait, une pratique « culturelle ». Contradiction, encore, parce que le tourisme, conçu comme pratique, ne pourrait engager que des corps écervelés. La culture s’arrête-t-elle ainsi là où commence le tourisme ? Figure 1. Source : © R. 5Une première lecture est celle des mots.

Une version « réformée » en 1999. Dynamiques commerciales et patrimoniales dans les centres historiques (Le Marais, le Vieux Lille) Dynamiques commerciales et patrimoniales dans les centres historiques (Le Marais, le Vieux Lille) Le constat de la «banalisation» des paysages de centre historique a été fait maintes fois. La thèse dont on présente ici quelques résultats (Mermet, 2012) se propose, à l’appui de deux terrains (Le Marais à Paris et le Vieux Lille), de dépasser ce constat en décryptant les interactions entre les dynamiques commerciales et les dynamiques patrimoniales, deux éléments structurants du paysage de ces quartiers. L’iconographie est au cœur de la démonstration, sous la forme de cartes, de croquis de synthèse, mais aussi par l’usage de la photographie dans une perspective de sémiologie spatiale, ce qui permet une lecture à la fois matérielle et symbolique de ces paysages.

C’est cet aspect de l’usage de l’iconographie dans la thèse qui sera ici développé. La sémiologie spatiale, outil d’appréhension de l’interaction commerce/patrimoine Une démarche opératoire Référence de la thèse: MERMET A. Bibliographie.