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Enfance / Enfants

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Enseigner l’empathie à l’école pour apprendre le sens de l’autre. Cinq livres jeunesse anti-sexisme pour les garçons. En littérature jeunesse, on s’intéresse beaucoup aux thématiques du genre, aux réflexions autour de la construction individuelle et intime des enfants. Pour cette première chronique consacrée aux ouvrages qui évoquent les questions du genre, je vous propose une sélection de livres qui ciblent plus particulièrement les effets du sexisme sur les garçons, un peu moins souvent mis en avant au quotidien, et malgré tout très présents dans les livres jeunesse.

Voici donc cinq livres qui rétablissent le droit aux garçons d’être ce qu’ils sont et non ce qu’on leur impose d’être. Nils, Barbie et le problème du pistolet, de Kari Tinnen et Mari Kanstad Johnsen C’est l’anniversaire de Nils, et à cette occasion, son papa lui promet qu’il pourra choisir le jouet qui lui fera plaisir au magasin. Or ce qu’il a en tête, c’est cette incroyable Barbie qu’il a vue chez sa voisine Angelika. Mais cela met pas mal dans l’embarras le papa de Nils, qui lui propose, en vain, un super pistolet de policier. [COMPTE-RENDU] Une éducation sans violence : pourquoi et comment ? C'était à Marseille, le 19 avril 2015, organisé par l'association "Enfance et Familles d'Adoption" et c'était une conférence d'Olivier Maurel sur la Violence Educative Ordinaire (VEO).

[COMPTE-RENDU] Une éducation sans violence : pourquoi et comment ?

Ancien professeur de lettres, Olivier Maurel milite aujourd'hui pour l'abandon de toutes formes de violence à l'égard des enfants. Il a écrit quelques livres phares sur la question de la bienveillance éducative et a fondé l'Observatoire de la Violence Educative Ordinaire. La fessées. Questions sur la violence éducative. 1ère édition : 2001. Réédité : 2015. Oui, la nature humaine est bonne. La violence éducative. Pour consulter une liste d'ouvrages en lien avec la parentalité positive et la bienveillance éducative, je vous propose de cliquer ici. Je vous propose un compte-rendu de la conférence du 19 avril 2015 à Marseille. Quelques préalables introductifs...

Les prédispositions sociales des enfants. Il en existe un certain nombre dont leur existence a été prouvée dans les soixante dernières années : .. Capillo-tracté « Quand je serais grand.. » – quand la parole de l’adulte interfère. A. est un enfant qui est avec nous depuis deux ans, maintenant.

Capillo-tracté « Quand je serais grand.. » – quand la parole de l’adulte interfère

Jamais de devoirs. Toujours actif. Un énorme sens de l’humour, autant dans le comique de geste que de situation. Il possède également une attention perturbante pour un enfant. C’est un des seuls enfants qui nous demande comment on va, et qui attend la réponse à sa question. Cette année, il est en mi-temps CLIS. Un jour, A. me dictait des numéros de téléphone, pour appeler les parents. . « Mathilde, je ne sais plus comment se prononce ce nombre ». Alors je pique les méthodes de l’ami Célestin Freinet : je commence à travailler avec lui sur du concret : faire des photocopies au lieu d’apprendre par cœur des leçons, ça permet de compter, de lire.

. « Mathilde, tu sais quoi? Combien d’adultes auraient découragé ce minot? Je l’ai laissé me raconter ce qu’il avait vu. Je lui ai proposé de faire des recherches, ensemble. Car en m’expliquant, sa parole est devenue plus sûre. En l’écoutant, j’ai douté. On n’interfère pas avec les rêves. La gentillesse est un vilain défaut. Si tu es unE lecteur/trice aguerriE de mon blog, tu sais que j'ai deux filles, âgées de 3 ans et 7 mois.

La gentillesse est un vilain défaut.

Peut-être que tu connais déjà l'aînée parce que j'en ai pas mal parlé sur ce blog ces dernières années. Mais si j'écris cette fois, c'est pour aborder un sujet plus que jamais d'actualité quand on a un enfant et que la société toute entière veut donner son avis sur le modèle éducatif à l'oeuvre. CertainEs parleront de Violence Educative Ordinaire (VEO), on pourra aussi évoquer la socialisation ordinaire. Dans une société donnée. Avec des normes et tout et tout. Note : j'utilise volontairement le féminin ou le masculin pour décrire l'enfant, sois pas étonnée, c'est mon côté "soutien aux minorités". J'ai nommé la gentillesse. "Tu es gentille" Ma deuxième fille avait quinze jours, je faisais les courses pendant qu'elle pionçait tranquilou dans une écharpe de portage, tout contre moi, chaleur amour toussa.