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Black Panthers

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Le mouvement des droits civiques aux États-Unis - Le radicalisme du... Acontresens - Contrepoint - Histoire - Le combat noir américain depuis 1960. Carmichael et les autres militants radicaux sont héritiers de Malcolm X, partisans de l’autodéfense et d’un nationalisme noir.

Acontresens - Contrepoint - Histoire - Le combat noir américain depuis 1960

Ils citent Frantz Fanon, qui justifie l’emploi de la violence dans toute lutte anti-coloniale, car selon Carmichael « les Noirs dans ce pays forment une colonie » . Mais cet appel au pouvoir ne s’accompagne pas d’un véritable programme politique ; ce « Black power » est selon Luther King un « concept affectif », un état d’esprit pouvant aller de l’organisation de secours sociaux à l’encouragement à la guérilla urbaine.

Les militants renversent toutes les icônes, de l’Establishment jusqu’aux libéraux en passant par les Noirs modérés. Ces revendications s’incarnent par exemple dans la figure emblématique du boxeur Mohammed Ali, qui affirme la beauté noire, la fierté des origines africaines, et le rejet de la haine de soi par l’affirmation de sa puissance. C’est à cette époque qu’est également popularisé le slogan « Black is beautiful ». L'echec des black panthers. Thomas Van Eersel : Panthères noires : Histoire du Black Panther Party, ed.

L'echec des black panthers

L'échappée, Paris, 2006, 160 p. Le petit livre de Thomas Van Eersel revient sur l'histoire des black panthers qui se voulaient un mouvement d'autodéfense noire dans l'Amérique des années soixante. Le Black Panther Party s'opposait tout particulièrement aux violences policières avec le slogan : « Si tu me tires dessus, je te tire dessus », en utilisant la possibilité juridique de porter une arme, garantie par la constitution américaine. Fondé en 1966 par Huey P. Newton et Bobby Seale, peu après l'assassinat de Malcolm X en 1965, ce parti représentait une alternative à la stratégie non-violente du mouvement de Martin Luther King, qui sera lui-même assassiné en 1968. Si ce mouvement a marqué son époque, c'est sans doute par sa mise en scène militarisée qui était bien dans l'air du temps des guérilleros tiers-mondistes, des luttes anticoloniales et anti-impérialistes. Pantheres noires histoire du Black panther party. Voilà un bouquin qui tient ses promesses si l'on considère qu'il n'y a pas grand chose sur ce sujet en français, si ce ne sont quelques témoignages biographiques et largement partisans.

pantheres noires histoire du Black panther party

Je n'irai cependant pas jusqu'à dire que cet ouvrage est objectif, mais il faut noter que dans le sujet traité, il est difficile de ne pas prendre un minimum position. L'auteur, Tom VAN EERSEL, est journaliste et historien. Il a travaillé durant deux années sur le Black Panther Party et rencontré nombre d'anciens membres entre Paris et New-York.

Cet ouvrage est donc basé sur, outre les sources traditionnelles, de nombreux témoignages. Panthères Noires a la faculté de donner d'entrée une grande claque aux préjugés touchant ce mouvement d'émancipation. Parmi les points les plus importants de ce programme, on peut noter l'action du Black Panther dans la surveillance de la police dans les villes américaines où la population noire est nombreuse et victime de ses exactions. Les Black Panthers. Black Panther Party. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Black Panther Party

Le Black Panther Party (à l'origine le Black Panther Party for Self-Defense) est un mouvement révolutionnaire afro-américain formé en Californie en 1966 par Bobby Seale et Huey P. Newton. Il a atteint une échelle nationale avant de s'effondrer à cause de tensions internes et des actions menées par l'État, en particulier par le FBI (arrestations et agitation de factions rivales via des infiltrés)[réf. nécessaire]. L'organisation est connue pour son programme « Free Breakfast for Children », l'utilisation du terme « pigs » (cochons) pour décrire les agents de police corrompus ainsi que pour avoir apporté des armes à feu à l'assemblée législative californienne.

Naissance de l’organisation[modifier | modifier le code] Newton, plus radical que Seale, est alors attiré par le nationalisme noir prôné par Malcolm X. Newton s’inscrit parallèlement à la San Francisco Law School. Origine du nom[modifier | modifier le code] (en) Curtis J.