
L'impact du jeu sur la psychologie de mon enfant Trois questions à Mickaël Stora Mickaël Stora est psychologue, psychanalyste, co-fondateur de l’Observatoire des Mondes Numériques en Sciences Humaines (OMNSH). Les jeux vidéo ont-ils des effets négatifs sur la psychologie de l’enfant ? Il est vrai que de nombreux parents s’inquiètent de l’impact des jeux vidéo sur leurs enfants. À l’adolescence, phase particulièrement importante du développement psychoaffectif de l’enfant, on constate cependant que la parole et le regard des parents restent la première des références. Il est vrai que, par essence, le jeu vidéo est un espace d’émergence des pulsions agressives. Les "pulsions aggressives" doivent être perçues comme un moyen de supporter les tensions accumulées par l'enfant. Cette difficulté à comprendre l’intérêt de l’enfant pour le jeu trouve sa source dans une combinaison de divers éléments : La vision négative que peuvent avoir certains parents du jeu vidéo doit donc sans doute être pondérée. Quelles capacités sont stimulées ?
L'addiction aux jeux vidéo : un danger pour les enfants Osons une affirmation iconoclaste : les jeux vidéo sont géniaux ! Tel gamin, plutôt intenable, refusant de manger et de rester à table, va de manière sidérante, quasi hypnotique, se tasser sur le canapé, laissant le groupe familial, qui essayait en vain de le maîtriser, un peu coupable de l'abandonner à cette nounou informatique. Oui, ces jeux sont incroyablement attractifs, l'enquête consacrée à ce sujet le montre. Au point que, si nous étions des adolescents ou des enfants, nous y serions, nous-mêmes, absolument soumis. Les jeux vidéo seraient-ils plus talentueux que les parents ? Osons aussi le dire : la vigilance des parents est vitale. Deux exemples : quand ils « calent » devant une énigme du jeu, beaucoup utilisent leur brio pour contourner les règles, gagner à tout prix ou progresser plus vite en échangeant sur Internet des codes communiqués par leurs pairs. Quel bénéfice à long terme procure une telle recherche ? Osons, enfin, nous poser les vraies questions.
Les jeux vidéo ont des bienfaits chez les enfants qui jouent jusqu'à une heure par jour JEUX VIDÉO - Ceci est une étude que vos enfants n'hésiteront pas à vous mettre sous les yeux la prochaine fois que vous débrancherez leur console de jeu. Publiée ce lundi 4 août dans la revue Pediatrics, elle montre que les enfants qui jouent jusqu'à une heure par jour sont plus sociables, plus heureux et moins hyperactifs que ceux qui ne jouent pas du tout. Des chercheurs de l'Université d'Oxford se sont intéressés aux comportements de 5000 jeunes qui avaient entre 10 et 15 ans. La moitié d'entre eux étaient des filles et l'autre des garçons. Ils leur ont demandé, entre autres, combien de temps ils passaient par jour devant les jeux vidéo, sur ordinateur ou sur console, ainsi que s'ils étaient satisfaits de leur vie, hyperactifs, inattentifs, empathiques, s'ils s'entendaient avec les autres... Sans surprise, 75% d'entre eux jouaient quotidiennement à des jeux vidéo. Moins d'une heure par jour Entre une et trois heures par jour Plus de trois heures par jour Envoyer une correction
ETIC 2012 - Quels sont les effets des jeux vidéo sur la santé? - Analyse des débats Effets des jeux vidéo sur le plan physique Méfaits La vue L'exposition prolongée aux écrans peut fatiguer l'iris des yeux et entraîner une baisse de la vue. L'oeil humain n'est en effet pas conçu pour regarder à distance fixe sur une durée prolongée. De plus, notre rythme de clignement des yeux est généralement plus lent lorsque l'on regarde un écran. L'apparition récente des jeux en 3D apporte également un facteur de risque supplémentaire. Obésité, sommeil Historiquement, les jeux-vidéo sont également souvent accusés d'être un facteur d'obésité. Blessures physiques Les reproches sur l'obésité se sont cependant faits plus rares à la sortie des dernières générations de consoles, comme la Wii de Nintendo en 2006 ou encore le dispositif Kinect de Microsoft en 2010. Si ces projections de manettes peuvent prêter à sourire, elles peuvent néanmoins provoquer de graves blessures. Avis des personnes interviewées Bienfaits Obésité Usage thérapeutique Effets des jeux vidéo sur le plan mental et social
Les jeux vidéo sont-ils bons pour le cerveau ? Les jeux vidéo ont la réputation d’être violents et débilitants. Pourtant, de récentes études montrent qu’ils améliorent des capacités cognitives différentes selon le type de jeu. Les risques pour la santé restent très limités et peuvent facilement être évités. Depuis la sortie de Pong en 1972, les jeux vidéo n’ont cessé de s’améliorer et de se diversifier. Certains font partie de notre patrimoine culturel, comme Space Invaders, Pac-Man ou Tetris. Stimulants pour le cerveau Depuis les récentes découvertes sur la plasticité cérébrale, on sait que l’environnement peut modifier les connexions synaptiques du cerveau. Quid de la différence homme/femme ? Nous avons vu précédemment que les joueurs de Tetris sont désavantagés face aux joueurs de jeux d’action dans des tâches générales d’attention visuelle. Le risque réduit d’épilepsie Il y a effectivement eu des cas de crises d’épilepsie répertoriés après une utilisation intensive de jeux vidéo. Une violence délimitée (1) C.S. Celia Hodent-Villaman
En débat : Les jeux vidéo sont-ils dangereux pour nos enfants? Suite à la tuerie d’Istres, qui a fait 3 victimes, les jeux vidéo sont à nouveau mis en accusation, le tueur en avait une pratique intensive. Autant que le contexte familial de l’adolescent et la facilité de se procurer des kalachnikovs sur Internet, la responsabilité des jeux vidéo est une fois encore au cœur du débat. L’occasion de proposer à nouveau ce face à face sur la question entre Elisabeth Rossé, docteur en psychologie sociale, psychologue à l’hôpital Marmottan à Paris, et Serge Tisseron, psychiatre et psychanalyste, enseignant à Paris VII. La nageuse, Laure Manaudou a écrit sur Tweeter que les tueries de Toulouse et Montauban étaient la faute des jeux vidéo. Pourquoi les rend-on responsables de tous les maux de la jeunesse actuelle ? ÉLISABETH ROSSÉ. SERGE TISSERON. Peut-on pourtant parler d’addiction concernant le comportement de certains jeunes joueurs ? ÉLISABETH ROSSÉ. SERGE TISSERON. ÉLISABETH ROSSÉ. SERGE TISSERON. ÉLISABETH ROSSÉ. SERGE TISSERON.
L’addiction aux réseaux sociaux Si au réveil, votre premier geste est de consulter votre fil twtitter, alors on peut dire que vous êtes accro… Rassurez-vous, si vous vous consultez votre téléphone au réveil, vous n’êtes pas seuls. 48% des 18/34 ans sont comme vous. Nous sommes en moyennes inscrits à 3 réseaux sociaux et nous les consultons au moins 14 fois par jours. Si on consacre 5 minutes à chaque fois, ça fait quand même presque 2h par jour le nez sur nos écrans. Vous avez compris que je fais partie du lot… Mais je me pose la question de ce que je pourrais faire pendant ces deux heures au lieu de surfer… Considérons 1h au moins de transport par jour, pendant lesquels ça ne compte pas. L’addiction virtuelle Du point de vue scientifique, elle n’existe pas. Elle perturbe même notre relation avec l’autre. Se désintoxiquer Essayons d’établir des règles de vie déjà chez soi. Passez à partir de 21h en mode « ne pas déranger » où seuls les numéros choisis pourront vous contacter.
Usage des réseaux sociaux chez les 8-17 ans (étude CNIL) et 9 conseils aux parents Que font les enfants sur les réseaux sociaux ? Qu’échangent-ils ? Avec qui ? Leurs pratiques sont-elles toujours « amicales » ? Se sentent-ils protégés ? Principaux constats de l’étude Près de 20% des moins de 13 ans ont un compte sur un réseau social 48% des enfants de 8-17 ans sont connectés à un réseau social (Facebook). 18% des moins de 13 ans sont déjà connectés, et leurs parents sont au courant à 97%. Seule la moitié (55%) des 8-17 ans discutent avec leurs parents des réseaux sociaux, principalement du temps d’utilisation plus que des usages… Une moitié (49%) d’entre eux sont « amis » avec leurs parents. Les enfants et les adolescents livrent leurs identités et beaucoup d’informations personnelles Pour les enfants et les adolescents, la relation sur le réseau n’est pas virtuelle. Un tiers des enfants ont été choqués ou gênés par des contenus Isabelle Falque-Pierrotin, Vice-Présidente de la CNIL indique : « L’éducation numérique, c’est aussi le rôle des parents d’aujourd’hui !
Pourquoi les jeux vidéo favorisent l’apprentissage | Santé mentale S’il est vrai que les jeux vidéo peuvent isoler les enfants de leur environnement social et les distraire de leurs devoirs scolaires, il semble bien qu’ils présentent certains avantages. Des chercheurs pensent que le cerveau des enfants qui jouent régulièrement à des jeux vidéos pourrait être plus développé que celui des autres. En outre, ces jeux améliorent la coordination œil-main, l’aptitude à comprendre les concepts scientifiques et même le QI. En 2009, des chercheurs du Mind Research Network du Nouveau-Mexique et de l’Institut neurologique de Montréal ont découvert que, chez les filles de 12 à 15 ans qui jouaient 30 minutes par jour à Tetris, certaines régions du cortex cérébral étaient plus développées que chez celles qui ne jouaient pas aux jeux vidéo. À quels jeux vidéo les enfants devraient-ils jouer? David Hutchison, titulaire de la chaire du département d’enseignement de l’université Brock de St. Best Health Magazine, Janvier/Février 2010
Serious game, des jeux sérieux pour apprendre - LudoTIC ergonomie IHM Le nouvel Eldorado du E-Learning : les « jeux sérieux » Les Serious Games (SG) ou « jeux sérieux » représentent l’une des tendances fortes de ces dernières années en matière d’enseignement. Au croisement de l’univers ludique (dont ils empruntent la technologie et les notions de gameplay) et du e-learning, ces nouveaux supports permettent aux utilisateurs d’apprendre et de progresser sur des problématiques spécifiques (procédures internes à une entreprises, notions et compétences métier…) tout en s’amusant et en jouant à un vrai jeu vidéo. Les secrets d’un bon Serious Game Si ce marché innovant est potentiellement porteur, encore faut-il arriver à faire un « bon » Serious Game. Un Serious Game ne doit pas tomber : Apprendre en s’amusant Les aspects majeurs d’un serious game doivent être soigneusement traités dont : Il est nécessaire de définir : le gameplay le plus adapté,le scénario le plus passionnant,les défis les plus stimulants, Vers une ergonomie ludo-pédagogique ?
Le jeu vidéo, enjeu d'autorité parentale Les jeux vidéo sont souvent source d’incompréhension entre les parents et leurs enfants. Un manque cruel de communication au sein de la cellule familiale N’ayant pu y jouer dans leur jeunesse, de nombreux parents craignent que les jeux vidéo éloignent leur enfant de la vie sociale. Les enfants estiment eux souvent que leurs parents n’y comprennent rien, et parlent peu de leurs expériences vidéo ludiques. Il arrive que l’absence de communication entre générations sur le jeu vidéo conduise l’enfant à s’y enfermer, et à se plonger dans un mutisme troublant lors des moments en famille. Pour cela il est bien évidemment recommandé aux parents de faire l’effort de s’intéresser au jeu vidéo, de regarder comment les plus jeunes y jouent, ce qu’ils y font, quels sont les buts du jeu, leur poser des questions, et même y jouer avec eux. Valoriser les réussites de l’enfant dans le jeu Discuter avec l’enfant sur le jeu vidéo passe aussi par une dédramatisation de celui-ci.
tabac et jeunes màj 23-09-2014 La consommation de tabac chez les jeunes de 15 à 25 ans Suite à une forte baisse observée depuis la fin des années 90, les résultats de la dernière enquête Escapad menée auprès des jeunes Français de 17 ans montrent une hausse de la prévalence du tabagisme quotidien entre 2008 (29%) et 2011 (32%), ceci malgré une baisse de l’expérimentation (de 71% à 68%) qui prolonge la tendance observée depuis 2000, où elle atteignait 78%. La prévalence du tabagisme actuel (au moins une fois dans les 30 derniers jours) est quant à elle passée de 40,5% en 2008 à 42% en 2011 chez les jeunes de 17 ans. Sur le plan européen enfin, l'enquête scolaire Espad permet de situer la France par rapport à la plupart des autres pays pour les jeunes de 16 ans. Des jeunes fumeurs de plus en plus dépendants En moyenne, en 2010, le passage à l’usage régulier de tabac chez les jeunes se fait environ un an et demi après l’initiation au tabac, comme en 2000 et 2005. Niveau socio-économique
Jeux vidéo : Le jeu vidéo fait son trou dans les bibliothèques De plus en plus de médiathèques proposent des jeux vidéo en consultation ou en prêt. Si l'opération est souvent couronnée de succès, certaines directions refusent de faire entrer dans leur établissement ce loisir qui n'a pas encore acquis ses lettres de noblesse. Et si, au milieu des livres, des DVD et des CD, on pouvait trouver des jeux vidéo dans les bibliothèques publiques? Quelques médiathèques françaises ont franchi le pas, en organisant des tournois, des consultations sur place, voire des prêts de jeux. À Paris, c'est même une médiathèque spécialisée dans le jeu vidéo qui va ouvrir ses portes l'été prochain, dans le XVIIIe arrondissement. «Nous voyons le jeu vidéo comme un produit culturel à part entière et comme un pourvoyeur de lien social», explique Mélanie Faucher, responsable de la section 15-25 ans de la future médiathèque Vaclav-Havel. L'ambition est forte. Un succès pour la médiathèque de Chartres Un aperçu de la future collection jeu vidéo de la médiathèque Vaclav-Havel.
Les jeux vidéo sont-ils dangereux ? D’autre part, l’adulte sacralise son rapport aux images diffusées par la télévision. Or les jeux vidéo sont une contre-culture de la télévision et des images idéales dont rêvent les parents pour leurs enfants. Voyez les jeux de rôle à la Tolkien avec des personnages très symboliques. Quels repères donner aux parents en conflit avec leurs enfants sur le sujet ? Les jeux vidéo sont devenus un nouvel enjeu d’autorité. Il est important aussi de prendre le temps de communiquer sur le jeu : de quoi s’agit-il ? Auteur de : Les écrans, ça rend accro... Propos recueillis par Solène Pouillot