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Écrits d'écran

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Théorie. Littérature à l'ère numérique. Quand Montaigne explique l’«homo numericus» «La forme de l’humaine condition numérique» est le titre du dernier article (billet serait par trop réducteur) qu’Isabelle Pariente-Butterlin (@IsabelleP_B) vient de livre sur son site Aux bords des mondes. Il serait inconvenant de le résumer au risque d’en perdre, à défaut du fond, toute la saveur. Commencez donc par faire un petit tour aux bords des mondes avant de revenir ici et de... lire la suite. La référence est empruntée à Montaigne : «Chaque homme porte la forme entiere, de l’humaine condition» Les Essais, III, 2. Michel de Montaigne (source: Wikimedia Commons) Car c’est bien sur la philosophie de Montaigne que l’auteure s’appuie pour combattre la critique qu’on fait d’Internet (qui pousserait au mieux à s’exposer, au pire à s’exhiber). Les excès (ou dangers) relèveraient plutôt du jeu social que d’Internet lui-même. On fait reproche à Internet de ce qu’on devrait reprocher à notre monde.

Feu le minitel (1980-2012) La forme de l'humaine condition numérique. La forme de l’humaine condition numérique Je ne m’exclus pas de ce que je vais écrire, évidemment. Chacun "porte en soi la forme entière de l’humaine condition" (Montaigne, Essais, Livre III, chapitre 2, "Du repentir"). Or je tourne autour de la question du jeu social, et des réseaux sociaux, et de la façon dont il se duplique, se répète sur Internet dont il faut chercher ailleurs la radicale nouveauté.

Précisément, il me semble que bien des reproches que l’on adresse à Internet sont le fait, non d’Internet, mais du jeu social et de la conduite de soi dans le jeu social. Ainsi, on lit communément qu’Internet développerait une sorte de penchant incontrôlé à l’égocentrisme. "Mais est-ce raison que, si particulier en usage, je prétende me rendre public en connaissance ? Qu’en conclure ?

Journal LittéRéticulaire 2.0 » Blog Archive » Ma « projection réticulaire » « accommode mon histoire à l’heure » Matérialité du texte et évolution des pratiques cognitives | Analyse du discours numérique. C’est en lisant le billet “Platon, le livre numérique et la mort” de Marc Jahjah que je me suis rappelé ce merveilleux texte de Jean Molino[1] que j’ai lu il y a longtemps et sur lequel j’ai toujours voulu écrire un billet ou une fiche de lecture numérique.

Cet article que je vais étudier ici a été un des premiers articles à m’avoir sensibilisé aux changements de modalités de transmission des connaissances et du savoir cognitif grâce au changement des “opérations de fabrication d’un texte”, je pense ici spécialement au passage à l’écriture numérique et toutes les techniques qui accompagne ce changement. L’objectif de cet article fut d’exposer, la manière dont la transmission de la connaissance et du savoir cognitif se fait à travers le temps et par l’écriture. Une citation extraite de l’article peut résumer cette idée : Pour éclaircir son propos, Molino commence par décrire le texte et l’écriture. Puis, il a retracé l’historicité des supports écrits. Zineddine Aboubekeur Follow Me: E-poetry. E-critures.org. Alphabetville. Accueil | NT2. Lire et écrire numérique : journal d'un désœuvrement. 5 juin 2013 Image ci-dessus : un mur, près de la gare de Rennes Journée d’études à Rennes, ce 4 juin : Lecture et médiations numériques, et merci aux organisateurs pour l’invitation et les échanges… Le texte de mon intervention, ici, dans sa version brute, trop brute - discussion déjà ouverte à Rennes (avec François Rannou, Déborah Heissler, David Christoffel et Pierre Ménard sur place : merci à eux, si précieux échanges…), à prolonger, je l’espère. volé à ©Déborah Heissler Si l’enjeu de la lecture et des médiations numériques est si essentiel, et s’il est tant important de faire dialoguer autour de cette question les acteurs de l’espace numérique, auteurs, éditeurs, universitaires, c’est parce que cet espace numérique concentre il me semble de plus en plus l’énergie vive des écritures contemporaines, et met en réflexions aussi des questions qui dépassent largement le seul enjeu du numérique pour affecter, et c’est cela le plus important, je crois, le fait littéraire en tant que tel.

BleuOrange | revue de littérature hypermédiatique. Lossofgrasp.com.