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Western

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Ouest Américain : Les Films Essentiels du Programme d'Agrégation d'Anglais 2018-2019. Un article de Wiki Agreg-Ink.

Ouest Américain : Les Films Essentiels du Programme d'Agrégation d'Anglais 2018-2019

Cette page permet de lister les films cités dans le BO du programme 2018-2019 des agrégations d'anglais (interne et externe) Pour partager les ressources des membres, venez participer au forum Agreg-Ink. Avec les frères Sisters, Jacques Audiard réinvente le western. Jacques Audiard et "Les Frères Sisters" : qui a dit que le western était un genre désuet ? “Les Frères sisters”, un western aussi féerique que terrifiant - Cinéma. En adaptant le roman du Canadien Patrick deWitt, Jacques Audiard signe une œuvre aux allures de conte, son film le plus intimiste à ce jour.

“Les Frères sisters”, un western aussi féerique que terrifiant - Cinéma

Dans la nuit, des coups de feu au loin. Deux types cernent une maison en tirant à vue. Ce sont eux, les frères Sisters, Charlie et Eli, des tueurs à gages, en train de s’acquitter de leur tâche. Sans pitié, ils arrivent assez vite à leurs fins. Il y a eu plus de grabuge que prévu, mais ils en rient. Le monde de l’Oregon, en 1851, est assurément barbare, injuste, régi par la violence. Une trame ingénieuse Des éclaircissements viendront, relayés par d’autres questions. Il y a autant de motifs personnels que de fantaisie dans ce western, qui parvient à décoller vers l’allégorie historique et politique, en évoquant tout à la fois la férocité affairiste d’un magnat de l’ombre (via la figure du Commodore, l’employeur des frères), la ruée vers l’or, mais aussi la soif d’une utopie, le rêve d’une société alternative, pacifiée. Une myriade d’instants à part. Exposition et rétrospective Il était une fois Sergio Leone.

Genre donné pour mort dès le début des années 1960, passé avec armes et bagages à la télévision sous une forme appauvrie et sérielle, le western, autrefois « le cinéma américain par excellence » (pour reprendre le titre d'un célèbre article d'André Bazin), ne survivait que dans les rêves de ses adorateurs des salles de quartier et des cours de récréation.

Exposition et rétrospective Il était une fois Sergio Leone

Sergio Leone était de ceux-là et il le restera toute sa vie, même après les triomphes commerciaux, encore capable de demander à un Bernardo Bertolucci éberlué par tant de naïveté et de « premier degré », pendant le premier travail de défrichage du scénario d'Il était une fois dans l'Ouest (1968), comment dégainait-il, quand il était petit, son revolver-jouet, mimant les gestes de l'enfance : plutôt comme ci ou plutôt comme ça ? De Ford à Eastwood, justice et démocratie en Amérique - Toutes les rencontres. Le Sergent noir de John Ford (1960) - Analyse et critique du film.

Dix ans auparavant, John Ford terminait sa trilogie dite de "la cavalerie" avec Rio Grande en 1950.

Le Sergent noir de John Ford (1960) - Analyse et critique du film

Si l’on croisait à nouveau en 1956 des Tuniques bleues dans La Prisonnière du désert (The Searchers), le réalisateur ne les remit véritablement sur le devant de la scène qu’en 1959 avec son western consacré à la Guerre de Sécession, Les Cavaliers (The Horse Soldiers) avec John Wayne, William Holden et Constance Towers, comédienne que l'on retrouve à l’affiche du film qui nous concerne ici en tant que rôle féminin principal.

L'intrigue du Sergent noir se déroule à nouveau au sein de la cavalerie américaine, un microcosme que personne n’aura jamais aussi chaleureusement évoqué que John Ford, le cinéaste s'en faisant le chantre sans pour autant oublier d’en critiquer ses erreurs et ses dysfonctionnements. C’est en premier lieu à Sidney Poitier que pensèrent les dirigeants de la Warner pour le rôle de Rutledge. AFRO AMERICAN WEST. Les personnages « afro-américains » sont rarement associés à l’univers du western, ou alors dans des rôles d’esclaves stéréotypés (« AUTANT EN EMPORTE LE VENT »).

AFRO AMERICAN WEST

Pourtant l’Histoire nous apprend que de nombreux cowboys étaient noirs, et le film « GLORY » nous a retracé leur héroïsme pendant la guerre de Sécession. À partir de la fin des années 50, quelques comédiens sont timidement apparus dans le genre, pour prendre peu à peu une vraie place. Le pionnier est Woody Strode, épaulé par John Ford qui l’a réellement imposé, et dont « LE SERGENT NOIR » est dans toutes les mémoires. Sa présence est encore si inhabituelle que dans « LES PROFESSIONNELS », Ralph Bellamy demande aux trois mercenaires : « Ça ne vous dérange pas de travailler avec un Noir ? Sidney Poitier est d’abord apparu en ex-esclave révolté dans « L’ESCLAVE LIBRE », mais a tourné d’autres westerns.

Tout ce que vous vouliez (encore) savoir sur “Les Frères Sisters” - Cinéma. Vous avez vu “Les Frères Sisters” ?

Tout ce que vous vouliez (encore) savoir sur “Les Frères Sisters” - Cinéma

Vous n’avez pas peur des “spoilers” ? Alors que le film approche les 500 000 entrées, il nous a semblé temps de faire la lumière sur certaines zones d’ombre : quelques questions et autant de réponses pour mieux goûter le western de Jacques Audiard. Critique du film The Sisters brothers de Jacques Audiard avec Joaquin Phoenix, Jake Gyllenhaal, John C. Reilly et Riz Ahmed. Charlie et Elie Sisters évoluent dans un monde sauvage et hostile, ils ont du sang sur les mains : celui de criminels, celui d’innocents… Ils n’éprouvent aucun état d’âme à tuer.

Critique du film The Sisters brothers de Jacques Audiard avec Joaquin Phoenix, Jake Gyllenhaal, John C. Reilly et Riz Ahmed

C’est leur métier. Charlie, le cadet, est né pour ça. Elie, lui, ne rêve que d’une vie normale. Ils sont engagés par le Commodore pour rechercher et tuer un homme. De l’Oregon à la Californie, une traque implacable commence, un parcours initiatique qui va éprouver ce lien fou qui les unit. Jacques Audiard à la tête d’un western américain. Racontant le périple de deux frères chasseurs de tête usés, Les frères Sisters nous plonge dans un Far West impitoyable où l’on brûle des granges et exécute à bout portant ceux qui se dressent en travers de son chemin ou de celui du chef, le Commodore.

S’il manque un certain rythme à la narration de Les frères Sisters, le film peut s’appuyer sur ses nombreux atouts, à commencer par l’interprétation remarquable de sa distribution quatre étoiles. La fiche. «Les Frères Sisters», pépite décalée. Temps de lecture: 4 min L’affaire est jouée d’emblée.

«Les Frères Sisters», pépite décalée

La nuit, deux types dans la pénombre attaquent une bicoque isolée: éclairs des coups de feu dans l’obscurité, corps opaques et efficaces, connivence physique des attaquants, sens du rythme et de l’image de celui qui filme. Les Frères Sisters est un western puissant et singulier, creusant son sillon personnel tout en respectant les canons du genre. Tension dramatique Ce n’est pas que cette séquence d’ouverture annonce le style du film; il sera plutôt bavard, alors que les frères, exécuteurs des basses œuvres d’un potentat de l'Oregon, sont laconiques au cours de l’opération qui nous les présente.