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Thème 3 : Histoire et Mémoires

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Le procès Pétain : un podcast à écouter en ligne | France Culture. 23 juillet 1945. Palais de justice de Paris. Le procès du maréchal Pétain, 89 ans, s’ouvre devant la haute Cour de Justice. L’ancien chef de l’Etat doit répondre de complot contre la France – en enterrant la République - et d’intelligence avec l’ennemi - en instaurant une collaboration active avec l’occupant. L’ambiance est explosive. La fin de la guerre en Europe vient tout juste d'être annoncée, et le pays est épuisé, ruiné, et peine à retrouver ses repères. Les journaux se passionnent et dépêchent leurs meilleures plumes : Léon Werth, François Mauriac, Georges Bernanos, Jules Roy. Pour France-Soir, c’est Joseph Kessel, héros de la France Libre, auteur du "Chant des Partisans", qui rend compte du procès : "La première séance du procès Pétain ?

L’ancien chef de l’Etat français a confié à Me Isorni, son principal défenseur aux côtés de Mes Payen et Lemaire, le soin de le disculper devant la cour et devant l’histoire. Peine capitale ou perpétuité ? Par ordre d'apparition Bibliographie. Les Roms et les populations voyageuses durant la Seconde Guerre mondiale, histoire d’une persécution : épisode 3/4 du podcast Nomades, une histoire en mouvement.

Le 6 avril 1940, le Conseil des ministres décrète : "Art. 1er — La circulation des nomades est interdite sur la totalité du territoire métropolitain pour la durée de la guerre. Art. 2. — Les nomades, c’est-à-dire toutes personnes réputées telles dans les conditions prévues à l’article 3 de la loi du 16 juillet 1912, sont astreints à se présenter dans les quinze jours qui suivront la publication du présent décret à la brigade de gendarmerie ou au commissariat de police le plus voisin du lieu où ils se trouvent".

Le 6 avril 1940, la guerre n’est pas terminée et les Allemands ne débutent l’offensive qu’en mai 1940. La persécutions des "Nomades" pendant la Seconde Guerre mondiale, et encore à la Libération, s’inscrit dans une longue histoire d’exclusion. "Nomades", une catégorie administrative racialisante Si le nazisme a réservé un terrible sort aux populations nomades d’Europe, il ne fut pas le seul responsable de ces persécutions. Nos invité·e·s Mondes tsiganes. Pour aller plus loin. Guerre d'Algérie : à quoi ça tient, une autre histoire ? A l’approche des 60 ans des accords d’Evian, qui signaient la fin de la guerre d’Algérie, le 18 mars 1962, Arte diffusera ces 1er et 2 mars une vaste fresque documentaire, En guerre(s) pour l’Algérie.

Accessible dans une version websérie de six épisodes, en ligne, dès ce 22 février. Le tout est signé de deux auteurs, l’historienne Raphaëlle Branche et le réalisateur Rafael Levandowski, et relève d’un travail colossal. Non seulement du point de vue de la trace documentaire de cette guerre de huit ans qu’on a mis du temps à nommer, connaître, et accepter d’entendre dire. Mais aussi du point de vue du savoir historique, et de ses ouvertures. Car ce récit ample, tissé autour de témoignages d’une épaisseur rare, est un écheveau riche. Mais le projet va au-delà : le 1er mars, sur le site de l’Ina, qui en est à l’initiative et qui le co-produit avec Arte, ce sont pas moins de 66 entretiens qui seront proposés par l’institution au chevet des archives audio-visuelles.

Et après ? Des survivants pour raconter. : épisode 5/8 du podcast La rafle du Vel d’Hiv, récits d’un crime français. Avec nos partenaires, nous traitons vos données pour les finalités suivantes : le fonctionnement du site, la mesure d'audience et web analyse, la personnalisation, la publicité et le ciblage, les publicités et contenus personnalisés, la mesure de performance des publicités et du contenu, le développement de produit, l'activation des fonctionnalités des réseaux sociaux.

Vos préférences seront conservées pendant une durée de 6 mois. Découverte en Pologne d'un film inédit du ghetto de Varsovie - Geo.fr. Jusqu'à présent, seuls des films réalisés dans le ghetto par la propagande nazie étaient connus. Le réalisateur polono-canadien Eric Bednarski est parvenu, via des parents, à obtenir la précieuse pellicule restée pendant plus de 70 ans chez les descendants du cinéaste Alfons Ziolkowski. Il a construit autour des dix minutes d'images brutes en noir et blanc tournées en 8 mm un documentaire émouvant de 70 minutes intitulé "Warszawa - miasto podzielone" (Varsovie - une ville divisée).

Montré à Varsovie au 16e Festival du film documentaire Docs Against Gravity (10-19 mai 2019), le film raconte l'histoire du ghetto. Il parle aussi de la folle vision architecturale que les nazis avaient conçue pour la ville et de ce que ce terrain est devenu. Un an après l'invasion de la Pologne en septembre 1939, les Allemands créent dans la capitale polonaise un quartier spécial pour les Juifs. Certaines images ont été tournées par Ziolkowski en caméra cachée à partir d'une voiture. « La mémoire est une valeur cardinale des sociétés démocratiques modernes » En 2027, un musée-mémorial du terrorisme ouvrira ses portes à Suresnes, en région parisienne. Alors que le procès des attentats du 13 novembre 2015 vient de s’achever, l’historien Henry Rousso, président de la mission de préfiguration de l’établissement, nous détaille ici les grandes lignes de ce projet.

Aujourd'hui, le terrorisme fait malheureusement partie de notre société, l’imprègne, la façonne. Quelle définition donner de ce « fait social total », au sens où un acte terroriste constitue une tragédie pour l’ensemble de la collectivité ? Henry Rousso1. Il n’existe pas de définition juridique internationale du terrorisme, les désaccords entre pays membres des Nations unies sur le sujet expliquant cette absence. Certains critères n’en sont pas moins communs à nombre d’actions terroristes, à commencer par le recours délibéré à une forme de violence extrême, disproportionnée quant aux effets induits, entraînant des destructions de vies et d’infrastructures. Pourquoi la guerre d’Algérie a éclaté : aux origines de la colère. “Vols de la mort” : quatre anciens militaires argentins condamnés à la perpétuité.

“Pour la première fois, la justice argentine a accrédité une thèse dénoncée depuis des décennies : des avions de l’armée ont été utilisés à Campo de Mayo pour éliminer des personnes qui avaient été enlevées et qui ont été endormies avant d’être jetées dans les eaux du Río de la Plata ou dans la mer.” Un constat fait par le quotidien de gauche argentin Página12, après la condamnation à la prison à perpétuité, lundi 4 juillet, de quatre anciens militaires argentins, âgés de 79 à 98 ans. Une sentence qui “marque une étape importante” en reconnaissant “l’existence des vols de la mort au Campo de Mayo [garnison militaire ayant servi de centre de détention clandestin pendant la dictature argentine] comme un mécanisme d’extermination utilisé par l’armée”. Comme le rapporte le grand quotidien indépendant Clarín, les quatre hommes éta Comme le rapporte le grand quotidien indépendant Clarín, les quatre hommes éta Comme le rapporte le grand quotidien indépendant Clarín, les quatre hommes éta.

Rafle du Vél d'Hiv : les derniers témoins. Née Sieradzki, 6 ans Renée Borycki est née le 16 juillet 1936 à Paris, de parents d'origine polonaise : Mordka, coiffeur, arrivé en France en 1931, suivi par sa femme Bluma, couturière. Le 14 mai 1941, la vie de famille bascule quand Mordka est convoqué au gymnase Japy, dans le 11e arrondissement, pour "un examen de sa situation".

Il s'agit en réalité d'un piège tendu par la police française : il est arrêté avec 3 700 autres hommes juifs étrangers lors de la rafle "du billet vert". Interné d'abord dans le camp de Pithiviers, dans le Loiret, il est ensuite déporté à Auschwitz-Birkenau. Renée Borycki et sa mère Bluma. © Archives familiales La veille du départ du convoi de Mordka, le 16 juillet 1942, sa femme et sa fille échappent par miracle à la rafle du Vél d'Hiv.

À la fin de la guerre, elle connaît la joie de retrouver son père, rescapé d'Auschwitz-Birkenau, avec qui elle travaille ensuite dans un atelier de confection. Voici les bougeoirs de mes grands-parents. 12 ans née Ruger, 8 ans. « Nuremberg. La bataille des images » de Sylvie Lindeperg lauréat du Prix du livre de cinéma 2022. "Shoah" de Claude Lanzmann (1985) : épisode 8/10 du podcast Comment les films changent le monde. Avec nos partenaires, nous traitons vos données pour les finalités suivantes : le fonctionnement du site, la mesure d'audience et web analyse, la personnalisation, la publicité et le ciblage, les publicités et contenus personnalisés, la mesure de performance des publicités et du contenu, le développement de produit, l'activation des fonctionnalités des réseaux sociaux. Vos préférences seront conservées pendant une durée de 6 mois.

You’re Temporarily Blocked. En Autriche, les trésors cachés de la mine de sel d’Altausse. Avec nos partenaires, nous traitons vos données pour les finalités suivantes : le fonctionnement du site, la mesure d'audience et web analyse, la personnalisation, la publicité et le ciblage, les publicités et contenus personnalisés, la mesure de performance des publicités et du contenu, le développement de produit, l'activation des fonctionnalités des réseaux sociaux. Vos préférences seront conservées pendant une durée de 6 mois. Conférence / Le génocide nazi des Tsiganes par Henriette Asséo / 19.04.18 - video Dailymotion. De Nuremberg à Nuremberg 2 ème partie La Défaite et le Jugement (3) Simone Veil sur la Shoah : "Nous n'avons pas parlé parce qu'on n'a pas voulu nous écouter"

C'est à Nice, dans la rue, alors qu'elle sortait très rarement, que Simone Veil a été arrêtée en mars 1944. Elle s'appelait alors Simone Jacob, son nom de jeune fille. Elle apprit plus tard que ses faux papiers, qu'elle croyait fiables, avaient en réalité été mis en circulation par la Gestapo elle-même. A dix-sept ans, elle fait partie du 71ème convoi, et gagne Auschwitz-Birkenau en même temps que 1500 déportés. A LIRE AUSSI : Mort de Simone Veil, le parcours d'une femme engagée Quarante-quatre ans après son arrestation, Simone Veil racontait son départ en déportation dans l'émission "L'Histoire en direct", diffusée le 4 avril 1988 sur France Culture. Elle y disait les premiers contacts avec les autres déportés, les camions qu'on voyait partir et personne n'en revenir, et l'impensable, cette fumée qu'elle pouvait apercevoir en se penchant à la fenêtre.

Cela donnait l'impression d'une chose irrémédiable. Écouter 5 min "On refait beaucoup l'Histoire" 1 min "L'écroulement autour de soi" 3 min. Il y a 25 ans, le génocide au Rwanda sur Orange Vidéos. Rapport Stora : les grandes lignes du rapprochement mémoriel franco-algérien. Extraits du procès d'Adolf Eichmann. Juger les crimes d'Auschwitz : le procès de Francfort.

Proposé par Institut national de l’audiovisuel Date de diffusion : 08 mai 1964 Contexte historique Par Emeline Vanthuyne ( Professeure agrégée d'histoire ) Ce reportage, diffusé dans l'émission Cinq Colonnes à la une le 8 mai 1964, revient sur le procès de Francfort, au cours duquel 22 membres de l'administration SS d'Auschwitz-Birkenau doivent alors répondre de leur implication directe dans les crimes commis à l'intérieur du camp principal et des sous-camps. C'est la seconde fois que des responsables du camp d'Auschwitz sont traduits devant les tribunaux. En 1947, à Varsovie, les 40 principaux donneurs d'ordre ont déjà été jugés : 23 sont condamnés à mort et 16 à la prison à vie.Le second procès d'Auschwitz s'ouvre en décembre 1963 après plus de cinq ans d'instruction.

Son retentissement est considérable car il concerne le camp d'Auschwitz, devenu un symbole et un lieu de commémoration du génocide perpétré par les nazis. Éclairage média. Le Procès de Francfort. Le procès de Francfort débuta le 20 décembre 1963 à l’Hôtel de ville de Francfort – non pas suite à des poursuites systématiques, mais à la plainte déposée au printemps 1958 par un particulier contre l’un des futurs prévenus, l’adjudant chef (Oberscharführer) Wilhelm Boger. Tenue des débats à l'Hôtel de ville de Francfort (Römer) et à la Maison Gallus En vertu de ses compétences, c’est tout d’abord le parquet de Stuttgart qui fut chargé de l’instruction, puis à partir du mois de décembre de la même année également l’Office central de Ludwigsburg. En janvier 1959, le procureur général du tribunal de Francfort, Fritz Bauer, reçut des documents authentiques prouvant les meurtres ciblés de détenus d’Auschwitz par les SS.

Il ouvrit alors immédiatement également une enquête. Juges et procureurs Ils instruisirent les dossiers. Prévenus lors du Procès de Francfort Témoins lors du Procès de Francfort. Histoire du Mémorial de la Shoah Mémorial de la Shoah. Le Mémorial de la Shoah trouve son origine pendant la guerre, avec la création dans la clandestinité d’un fonds d’archives visant à rassembler les preuves de la persécution des Juifs. Le Centre de documentation Juive Contemporaine se double plus tard du Mémorial du Martyr Juif Inconnu.

Centre d’archives, musée, le Mémorial est aujourd’hui un lieu de médiation essentiel pour la transmission. En 1943, l’ objectif: documenter la persécution des Juifs Isaac Schneersohn © Mémorial de la Shoah Le 28 avril 1943, alors que la France est occupée, Isaac Schneersohn, industriel d’origine russe, réunit dans l’appartement qu’il loue dans la rue Bizanet à Grenoble, 40 militants et responsables de différentes tendances de la communauté juive afin de créer un important fonds d’archives, dans la clandestinité. Récupération des archives de la Gestapo et de Vichy Le Centre de Documentation et le jugement des criminels de guerre Du centre de documentation au Mémorial du Martyr Juif Inconnu La crypte du Mémorial.

Varsovie inaugure son musée de l'Histoire des juifs polonais. Publié le : 28/10/2014 - 10:26Modifié le : 28/10/2014 - 10:41 Le musée de l’Histoire des juifs polonais, ouvert depuis 2013, est inauguré mardi à Varsovie, en Pologne, par les présidents israélien et polonais. Avant la Seconde Guerre mondiale, le pays hébergeait la plus grande communauté juive d’Europe. Le président polonais, Bronislaw Komorowski, et son homologue israélien, Reuven Rivlin, se retrouvent mardi 28 octobre à Varsovie, en Pologne, pour inaugurer le Musée de l’Histoire des juifs polonais. Sans attendre cette cérémonie officielle, depuis son ouverture, en avril 2013, le musée a déjà accueilli plus de 400 000 visiteurs. >> À voir sur France 24 : "La Pologne à la découverte de son passé juif" Le bâtiment du musée, construit sur le terrain de l’ancien ghetto juif, est en lui-même un symbole.

L’exposition permanente a été financée par des donateurs privés, juifs de la diaspora et Polonais, qui ont réuni 33 millions d'euros. "Il y a de l'antisémitisme ici, comme partout" Avec AFP. Mémoires des guerres - Une mémoire longtemps occultée : l’internement des Tsiganes au camp de Jargeau - Presses universitaires de Rennes. Plusieurs milliers de participants à la Marche des Vivants à Auschwitz-Birkenau. A Auschwitz, la mémoire étouffée par le tourisme de masse. Archéologie de l’extermination à Sobibor. La résistance dans la mémoire nationale. François Azouvi, Le Mythe du grand silence. Auschwitz, les Français, la mémoire. Trop de mémoire, trop d'oubli... , un entretien avec Claude Liauzu. Guerre d’Algérie : pourquoi la date de commémoration du 19 mars fait polémique. La reconnaissance de la guerre d'Algérie par la loi (1999) Discours de Jacques Chirac sur la responsabilité de Vichy dans la déportation, 1995.

Untitled. Nuremberg: le procès de l'horreur. Ouverture du procès de Nuremberg. Ce qu'il faut savoir du génocide des Arméniens. Médecins Sans Frontières | Dictionnaire pratique du droit humanitaire. Collective ou sociale ? La mémoire neuve de Maurice Halbwachs. Pierre Laborie, un historien « trouble-mémoire » Robert Paxton : "Les archives sont là comme des mines de charbon qu'on extrait" Un euro croate à l’effigie de Nikola Tesla ? Hors de question pour la Serbie.

Les noms de rues : le casse-tête des mémoires. Srebrenica 1995: le dernier génocide du XXe siècle, encore nié par ses auteurs. Rwanda : l'interminable traque des génocidaires. Le dernier anniversaire de Tito en Yougoslavie ou comment se séparer en dansant. Brut - Namibie : l'histoire du premier génocide du 20e siècle. Youtube.