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3- Agricultures durables ?

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Les enjeux de l’agriculture durable : épuisement des ressources et changement climatique. 4 avril 2011 (mis à jour le 19 mars 2014) L’agriculture durable se définit par une production agricole économiquement viable, socialement équitable, et qui ne nuit ni à l’environnement ni à la santé.

Les enjeux de l’agriculture durable : épuisement des ressources et changement climatique

Les progrès de l’agriculture depuis 50 ans, ont conduit à une augmentation importante de la productivité. En France, les rendements à l’hectare ont été multipliés par 7 en moyenne pour le maïs, et par 4 pour le blé. La productivité du travail, surtout, a été démultipliée, le nombre d’actifs agricoles passant de 5 millions en 1950 à 1 million dans les années 2000. Ces performances sont le fruit d’orientations majeures : la spécialisation et la standardisation des productions ont conduit à une répartition entre pays, entre régions, et entre fermes, des activités agricoles. Les ressources en eau ont été fortement dégradées, en quantité comme en qualité. Les sols agricoles sont menacés en quantité et en qualité.

Le changement climatique est un enjeu majeur pour l’agriculture. Nourrir l’humanité sans détruire de nouvelles forêts. Selon la FAO, il est possible de produire davantage de denrées sans conquérir de nouvelles terres.

Nourrir l’humanité sans détruire de nouvelles forêts

L’organisation préconise plutôt d’améliorer les rendements avec des pratiques respectueuses des écosystèmes. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Laetitia Van Eeckhout L’agriculture est la principale cause de déforestation dans le monde ; pourtant il est possible de nourrir l’humanité sans détruire de nouvelles forêts, démontre l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), dans un rapport sur la situation des forêts du monde publié lundi 18 juillet. Entre 1990 et 2015, la superficie forestière mondiale a diminué de 129 millions d’hectares (3,1 %) et compte aujourd’hui un peu moins de 4 milliards d’hectares. Lire aussi : Déforestation : 18 millions d’hectares de forêts perdus en 2014.

Quatre ans pour atteindre l’autosuffisance alimentaire : le défi (ambitieux) de la ville d’Albi. D’ici 2020, la ville d’Albi, au nord-est de Toulouse, veut être capable de nourrir ses quelques 52 000 habitants grâce à des produits cultivés dans un rayon de 60 km.

Quatre ans pour atteindre l’autosuffisance alimentaire : le défi (ambitieux) de la ville d’Albi

Au menu : du bio, du partage et des circuits courts. Une première en France pour une ville de cette taille. Découvrez notre grand format, ci-dessous : Sur le même sujet Le sujet vous intéresse ? VOICI NOS BONS PLANS POUR MANGER LOCAL À TOULOUSE Circuits courts, produits bio… Il existe diverses façons de consommer bon et local. DOMAINE DE CANDIE. UNE PÉTITION POUR DU BIO ET DES PRODUITS LOCAUX DANS LES CANTINES DE TOULOUSE Du bio pour la santé et des produits locaux pour l’économie, c’est l’esprit d’une pétition lancée à Toulouse et qui rencontre une certaine adhésion. Comment la ville d'Albi veut conquérir son autosuffisance alimentaire.

FIGARO DEMAIN - L'objectif, à l'horizon 2020, est de permettre à tous les habitants de se nourrir de denrées produites dans un rayon de 60 kilomètres autour de la préfecture tarnaise. Au menu : agriculture urbaine, jardins partagés et circuits courts. Une première en France. Un petit parfum de révolution verte flotte dans l'air. Les Petits Comptoirs : à Toulouse, un circuit court pour court-circuiter les supermarchés.

« Court-circuitez les supermarchés et privilégiez les circuits-courts ».

Les Petits Comptoirs : à Toulouse, un circuit court pour court-circuiter les supermarchés

Sous ce slogan se cache Jérémy Joly, un jeune homme de 28 ans qui a lancé il y a quelques mois les Petits Comptoirs, un circuit de distribution de produits locaux originaux qui ont essaimé dans l’agglomération toulousaine. Des produits avec une histoire Le principe est simple : proposer à des producteurs locaux de distribuer leurs produits dans des Petits Comptoirs, animés par des particuliers volontaires ou des associations.

N’importe qui peut ouvrir un petit comptoir sur le mode auto-géré. Macadam Gardens, la start-up toulousaine qui fait pousser les légumes sur les toits des entreprises. Faire pousser des légumes sur les toits, une drôle d’idée ?

Macadam Gardens, la start-up toulousaine qui fait pousser les légumes sur les toits des entreprises

24 heures dans la vie d’une famille (presque) zéro déchet. Leur conviction s'est forgée au gré de leurs rencontres et de leurs lectures.

24 heures dans la vie d’une famille (presque) zéro déchet

Déjà sensibilisés à la cause écologique – « on faisait le tri, le compost, on achetait nos fruits et légumes via une AMAP, bref on pensait tout faire bien » – Jérémie et Bénédicte constatent que le volume de leurs déchets ne diminue pas suffisamment. Décision est donc prise de s'attaquer à l'un des nœuds du problème : l'emballage, ou plutôt le suremballage, qui représente un tiers de nos déchets ménagers. « Sacs, blister, opercule, capsule, barquette, sachet, pot » énumèrent-ils… Du plastique. Beaucoup de plastique. Partout. Le marché mondial de l’emballage a été chiffré à 766 milliards d'euros en 2013 par l'agence Smithers Pira. Selon le ministère du développement durable, les Français consomment chaque année 17 milliards de sacs plastiques (préférez « poches » dans les Landes, sous peine d'excommunication), dont près de 10 % finissent dans la nature.