background preloader

Démarche critique : croire / savoir

Facebook Twitter

Didier Raoult, le postmodernisme en étendard. Directeur de l’institut hospitalo-universitaire (IHU) Méditerranée Infection, Didier Raoult jouit d’une médiatisation rarement accordée à un scientifique.

Didier Raoult, le postmodernisme en étendard

En mars 2020, un sondage Odoxa le classait en deuxième position dans le palmarès des personnalités préférées des Français. Les vidéos du Bulletin scientifique, réalisées dans son IHU et partagées sur les réseaux sociaux, dépassent quant à elles fréquemment le million de vues. Durant la pandémie de Covid-19, ses prises de position sur la faible dangerosité de l’épidémie et en faveur d’un traitement à base d’hydroxychloroquine ont suscité de nombreuses réactions.

Science et croyances. Auteur : Guillaume Lecointre (Professeur, MNHN) Les discours scientifiques sur les Origines (de la Terre, de la vie, des espèces, de l’Homme…) sont parfois contestés en France dans l’espace de la classe, voire même à l’Université, en Licence. « Chacun croit ce qu’il veut… on est en démocratie !

Science et croyances

» Cette petite phrase est mobilisée de temps à autres par un élève au cours de Sciences de la Vie et de la Terre, pour éviter d’avoir à endosser le cours sur l’évolution biologique. Le blocage vient de la religion de l’élève et de sa famille. Sans parler de ces parents d’élèves de l’Académie de Versailles, qui considèrent l’évolution biologique comme une religion ! Croire en ce qu’on nous dit repose sur une relation d’autorité, ou bien de confiance, voire les deux. La controverse dans les sciences : seulement une histoire de scientifiques ?

Traban, Estonie, Août 2017.

La controverse dans les sciences : seulement une histoire de scientifiques ?

Depuis toujours, nous, humain.e.s, cherchons à comprendre et à agir sur le monde qui nous entoure. Les sciences et techniques nous ont permis (et nous permettent toujours) d’obtenir ces connaissances et cette recherche de maîtrise de notre univers. Par contre, elles conditionnent nos modes de pensées et nos conceptions du monde et sont souvent utilisées par les puissances (gouvernements notamment) pour justifier l’organisation de la société. Il y a donc une intrication permanente entre les sciences, les techniques et la société, d’où une fabrication conjointe des savoirs et de l’organisation sociale. Les sciences et les techniques constituent également le socle commun du progrès et de l’innovation. Les sciences et techniques sont partout dans notre société Les sciences et techniques sont partout aujourd’hui, elles sont tout autour de nous. Mais, concrètement, c’est quoi une controverse ?

Pourquoi et comment étudier les controverses ? WordPress: J'aime chargement… » En quoi consiste l'objectivité scientifique? Plan: L'objectivité s'oppose à la subjectivité.

» En quoi consiste l'objectivité scientifique?

Le mot est ici un adjectif substantivé puisqu'il qualifie les énoncés scientifiques dont on sait qu'ils revendiquent comme lettre de noblesse d'obéir à une norme d'objectivité. La question est de savoir ce qu'il faut entendre par là. - L'objectivité est-elle l'impartialité ou la neutralité c'est-à-dire l'absence de parti pris en matière de valeur ? Mais faire de la neutralité subjective la condition de la scientificité d'un énoncé n'est-ce pas déjà un choix de valeur ? - L'objectivité est-elle le propre d'énoncés capables de faire l'accord des esprits ?

- Car la théorie scientifique n'est pas comme l'œuvre d'art une métamorphose du réel obéissant essentiellement à des règles de cohérence interne. 1) Objectivité et neutralité. Le postulat d'objectivité scientifique préconise que le savant doit être étranger dans sa pratique théorique à des considérations morales, politiques ou idéologiques. Le biologiste Henri Atlan formule ainsi ce postulat : Ep19 Athéisme, Agnosticisme - Croire ou ne pas croire ? Hygiène Mentale. Effet paillasson – métonymie. L’effet Paillasson consiste à désigner une chose ou un objet par un mot qui se rapporte à autre chose. Pour les puristes : il recouvre en linguistique la notion de métonymie, figure de rhétorique dans laquelle un concept est dénommé au moyen d’un terme désignant un autre concept, lequel entretient avec le premier une relation d’équivalence ou de contiguïté (la cause pour l’effet, la partie pour le tout, le contenant pour le contenu, etc.).

Mais il est évidemment plus facile de retenir l’expression « effet paillasson » que métonymie, hypallage, métalepse, synecdoque, etc. L’effet paillasson est très répandu dans la vie quotidienne. Exemple : Boire un verre au lieu du vin contenu dans le verre, lire un Zola au lieu d’un livre de Zola, Recevoir des lauriers, pour la gloire, ne pas avoir de toit, pour la maison, croiser le fer, pour l’épée, etc. René Magritte nous met en garde… c’est un tableau ! Risque : acceptation a priori de l’hypothèse Exemples : Risque : rehausser une information médiocre. Rasoir d’Occam et principe de parcimonie. Cours 1 Épisode 5 - Bases d'épistémologie (1) - "science", non-science, acte de foi, adhésion.