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Climat

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Sous les eaux, les Birmans résistent grâce à la solidarité. LE MONDE | | Par Bruno Philip (Delta de l'Irrawady, Birmanie, envoyé spécial) Quand on remonte le cours de l’Irrawaddy depuis la petite ville de Nyaungdon, on pénètre dans un monde où la plupart des repères ont disparu : l’horizon et le grand fleuve sorti de son lit se sont fondus dans la vaste étendue du delta, dans le sud-ouest de la Birmanie. Un ciel sombre couleur de plomb pèse lourdement sur cet univers baigné de lumière glauque. A la proue de la pirogue surchargée de jeunes bénévoles venus de la grande ville, et parfois même de Singapour et de Malaisie, où réside une importante communauté birmane, le moine U Aw Ba Tha, robe de bure bordeaux et lunettes de vue en équilibre sur le crâne, mène sa troupe vers l’un des lieux du désastre.

Sacs de riz, eau minérale et autres produits de première nécessité sont entassés sur un autre esquif pour venir en aide aux villages reculés. « Le gouvernement ne nous... Ban Ki-moon : « Nous n’avons plus de temps à perdre » sur le climat. Quelques jours avant la reprise, le 31 août à Bonn (Allemagne), des négociations en vue de la 21e conférence mondiale sur le climat (COP21), qui doit se tenir en décembre à Paris, le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, confie au Monde son optimisme sur la conclusion d’un accord international permettant de contenir le réchauffement en cours. En dépit des obstacles qui demeurent à surmonter. A ce jour, 56 pays ont rendu publiques les réductions d’émissions de gaz à effet de serre auxquelles ils s’engagent. Ces contributions sont-elles assez ambitieuses ? Les contributions soumises jusqu’à présent au secrétariat de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC) représentent environ les deux tiers des émissions mondiales de gaz à effet de serre.

Nous évaluons leur niveau d’ambition comme inférieur à ce qui est attendu pour maintenir l’augmentation des températures mondiales au-dessous des 2 °C. Nous pouvons le faire. COP 21 : l’UE s’inquiète de la lenteur des négociations. Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Cécile Ducourtieux (Bruxelles, bureau européen) La Commission européenne monte à son tour au créneau. A maintenant 100 jours du début de la COP 21, la cruciale 21e Conférence des parties de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques, qui se tiendra à Paris entre le 30 novembre et le 11 décembre prochain, Bruxelles estime que les négociations patinent.

Jeudi 20 août, le commissaire européen à l’énergie et au climat, l’espagnol Miguel Arias Cañete, a réclamé, lors d’une conférence de presse à Bruxelles, que les discussions techniques « aillent plus vite ». La volonté politique est là, a t-il assuré, « mais concernant le fonds, le texte de compromis est bien trop long [80 pages environ], avec toutes les options mises sur la table par les pays plus tôt cette année toujours pas tranchées » a souligné le commissaire. S’engager sur des objectifs à long terme Enfin, et surtout, a insisté M. Joseph Stiglitz : « Le défi climatique peut renforcer l’économie » LE MONDE | • Mis à jour le | Propos recueillis par Stéphane Foucart De passage à Paris pour la conférence scientifique « Notre avenir commun face au changement climatique », qui s’est tenue du lundi 6 au vendredi 10 juillet à l’Unesco et à l’université Pierre-et-Marie-Curie, l’économiste américain Joseph Stiglitz a répondu aux questions de plusieurs médias internationaux, dont Le Monde.

La situation économique actuelle nous permet-elle de lutter contre le changement climatique ? Je pense que la lutte contre le réchauffement climatique peut renforcer l’économie mondiale. Nous sommes aujourd’hui dans une configuration particulière de déficit de demande. Certains appellent cela la « stagnation séculaire ». Il y a toutes sortes d’autres noms à ce phénomène, mais tout le monde s’accorde à constater cette faiblesse de la demande, qui pourrait persister dans le futur proche. Pour lutter contre le réchauffement, nous aurons à restructurer nos économies. Tout comprendre aux négociations climatiques. La France accueillera dans six mois, du 30 novembre au 11 décembre 2015, la 21e Conférence de l’ONU pour lutter contre le changement climatique. Décryptage de l’une de ces grand-messes qui ponctuent les négociations climatiques. Qu’est-ce qu’une COP ? La COP21 est la 21e Conférence des parties (en anglais, la « Conference of the Parties », COP) à la convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC ou UNFCCC en anglais).

Cette convention universelle, principal traité international sur le climat, reconnaît l’existence d’un changement climatique d’origine humaine et donne aux pays industrialisés le primat de la responsabilité pour lutter contre ce phénomène. Elle a été adoptée au cours du Sommet de la Terre de Rio de Janeiro, le 9 mai 1992, avant d’entrer en vigueur le 21 mars 1994. Elle a été ratifiée par 195 Etats (auxquels il faut ajouter l’Union européenne), parties prenantes à la Convention. La 21e de ces COP se tiendra au Bourget, en Seine-Saint-Denis. Ban Ki-moon : « Nous avançons à une vitesse d’escargot » sur le climat. Quelques jours avant la reprise, le 31 août à Bonn (Allemagne), des négociations en vue de la 21e conférence mondiale sur le climat (COP21), qui doit se tenir en décembre à Paris, le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, confie au Monde son optimisme sur la conclusion d’un accord international permettant de contenir le réchauffement en cours.

En dépit des obstacles qui demeurent à surmonter. A ce jour, 56 pays ont rendu publiques les réductions d’émissions de gaz à effet de serre auxquelles ils s’engagent. Ces contributions sont-elles assez ambitieuses ? Les contributions soumises jusqu’à présent au secrétariat de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC) représentent environ les deux tiers des émissions mondiales de gaz à effet de serre. Nous évaluons leur niveau d’ambition comme inférieur à ce qui est attendu pour maintenir l’augmentation des températures mondiales au-dessous des 2 °C. Nous pouvons le faire.

La tempête tropicale Erika frappe les Caraïbes et se dirige vers la Floride. Le gouverneur de Floride, Rick Scott, a déclaré l’état d’urgence, vendredi 28 août, estimant que la tempête tropicale Erika représentait « une menace grave pour l’Etat tout entier ». Selon les dernières estimations des météorologistes, Erika est attendue dans la péninsule floridienne lundi et devrait traverser l’Etat américain du sud au nord. L’état d’urgence permettra à la Floride de mobiliser la garde nationale et davantage de ressources. La petite île de la Dominique particulièrement touchée Cela fait dix ans que la Floride n’a pas été touchée par un ouragan. En 2005, l’ouragan Wilma frappé les côtes américaines. Vendredi, Erika a touché Porto Rico, où elle a privé d’électricité environ 150 000 personnes.

Jeudi, Météo-France avait placé Saint-Barthélemy et Saint-Martin en « vigilance rouge fortes pluies et orages » et maintenu la Guadeloupe et la Martinique en « vigilance orange » alors qu’Erika devait passer dans la région. La NASA estime inévitable la montée d’un mètre des océans. Inévitable. C’est ainsi que la NASA a qualifié mercredi 26 août la montée des océans d’au moins un mètre dans les cent à deux cents prochaines années, sur la base de nouvelles données rendues publiques. Une certaine incertitude demeure cependant, notamment sur le calendrier précis de cette montée, car la vitesse de fonte des principales calottes glacières des pôles reste encore inconnue. Les dernières prédictions sérieuses en date, qui remontaient à 2013 par un panel intergouvernemental des Nations unies sur le changement climatique, évoquaient une montée des océans de 30 à 90 cm d’ici à la fin du siècle.

Selon M. Nerem, les données mesurées par les satellites de la NASA pointent vers la fourchette haute de ces prévisions. « Les couches de glace se réveillent » « Plus de 150 millions de personnes, principalement en Asie, vivent dans des zones situées à moins d’un mètre de l’actuel niveau des mers. Lire le reportage grand format : Les vigies du climat.