Enora Malagré, la tornade blonde qui décoiffe. C'est la « snipeuse » aux mille et un looks de « Touche pas à mon poste » (TPMP) - tous les jours à 18 h 30 sur D8 - la blonde impétueuse qui dézingue la téléréalité, ce « fléau ». « Si tu donnes de la merde aux gens, ils ingèrent de la merde », a-t-elle coutume de dire, parlant des « crétins » et des « greluches » des « Anges de la téléréalité ».
Elle est comme ça, Enora Malagré, 32 ans, elle dit ce qu'elle pense quand elle le pense et comme elle le pense. « Je te le jure sur la vie de ma mère! Euh, pardon maman. » Ce tempérament, elle le tient sans doute des femmes de sa famille, tenancières de bars à marins en Bretagne pendant des générations. « Il fallait les tenir les marins ivres caisse! » s'amuse-t-elle. Des prédispositions aiguisées à l'adolescence au sein d'une bande de mecs « dans laquelle il fallait s'imposer ».
Alors, elle s'impose. En attendant? Les dessous pas très chics de "sœur" Frigide Barjot. Manifestations, pétitions, coups d'éclat, l'ex-chef de file de la "Manif pour tous", Frigide Barjot, s'est opposée pendant des mois à la loi Taubira autorisant le mariage aux homosexuels en France.
Après la rue, les urnes : elle a annoncé le lancement de l'Avenir pour tous, une formation politique. Puis elle a continué de faire parler d'elle, poursuivie en justice pour l'occupation illégale d'un HLM qu'elle a été sommée de quitter. Enfin, le 16 décembre, elle a été élue par les auditeurs de RMC, "Grande Gueule de l'année". (Article publié dans "le Nouvel Observateur" du 7 février 2013) Elle est la reine du grand écart.
"Coming out" catho C'était avant son "coming out" catho, avant surtout qu'elle devienne l'infatigable porte-parole d'un mouvement qui prétend saper la détermination gouvernementale à faire voter l'ouverture du mariage aux couples de même sexe. Un peuple est en marche derrière sa bergère disco, veut-elle croire. Boutin 2013 Une famille cabossée La sienne est cabossée. Benjamin Millepied en fait-il trop ? M le magazine du Monde | • Mis à jour le | Par Annick Cojean Vif, félin, solaire.
On le sent prêt à bondir, tout en énergie et en bonheur de vivre. Prêt à rire aussi, joyeux, espiègle. Il piaffe, des fourmis dans les pattes, mille projets dans la tête. Deux amours – une compagne, un petit garçon de 6 mois – qui l'obsèdent, le bouleversent, avec lesquels il veut passer du temps. Benjamin Millepied danse et fait danser les autres. Les photographes s'obstinent à traquer le sérieux que peut prendre son regard pour exalter l'allure d'un romantique anxieux. L'Afrique, donc. Doudou N'Diaye Rose, issu d'une famille de griots et star absolue des musiciens d'Afrique, grand maître des tambours, capable de diriger plus de cent batteurs sur des rythmes différents, habite juste à côté et imprègne les nuits chaudes de ce quartier de Dakar.
"Musique et danse étaient indissociables, dit Benjamin. La liberté et la joie de ces premières années ne le quitteront jamais. Il veut devenir danseur. "Que dire ?