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J'ai été victime de viol conjugal — Témoignage

Le viol conjugal, ça reste un tabou. Le viol est déjà tabou en lui-même. On n’en parle pas, ou si peu, en baissant la voix… Pourtant, des femmes (et des hommes) violé-e-s, on en croise tous les jours. Je suis toujours choquée d’entendre autant de « Tu sais, moi aussi… » quand je raconte mon histoire, quand je casse la barrière de « la victime digne », celle qui se fait oublier. Moi aussi, ça m’est arrivé. Moi aussi, j’ai un-e ami-e, ou plusieurs, qui ont vécu ça. Mais le viol conjugal gagne des sommets en la matière. « Quand je faisais mon droit, il n’y avait pas de viol entre époux. Je ne prendrai pas la peine de démontrer point par point l’absurdité et la violence de ce commentaire, parfait produit de la culture du viol. Mais en tant que victime de violence, et en tant qu’amie de victimes de violences, je me dis que plus je serai silencieuse, plus certains s’octroieront le droit de faire ce genre de déclaration. Nous avons gagné. Une relation toxique Je serais tentée de me justifier. Related:  Violnemo7713violences

Viole ta copine, pas les passantes | L'os qui mord Il y avait plusieurs agresseurs sexuels* à la marche de nuit d’hier soir. Vu le nombre de mecs et le nombre de personnes en tout, j’estime qu’il devait y en avoir une bonne vingtaine ; pas tous conscients de ça, et probablement tous sincèrement solidaires des victimes et des victimes potentielles de ces agressions. Quand j’ai vu que mon ex se trouvait là, tout d’un coup je me suis dit : « hé, mais c’est un agresseur, il a du culot d’être venu ce soir ». Et puis je me suis rendu compte que j’avais à balayer devant ma porte. Moi aussi, j’ai agressé quelqu’un. Parce qu’il y a les agressions dont on parle, mais aussi celles qu’on tait, celles qui n’existent pas, celles dont on ne s’aperçoit même pas. Tu t’endormais, et là tu sens la bite de ton copain qu’il presse contre tes cuisses. Bien sûr il y a un monde entre ces viols ordinaires, et un viol « caractéristique ». Espaces à prendre, silences à briser. J'aime : J'aime chargement…

Lendemains de viol - rts.ch - émissions - temps présent Environ 1200 viols et actes de contrainte sexuelle sont dénoncés chaque année en Suisse. C’est plus de trois par jour. Mais ce n’est que la pointe de l’iceberg. Si on ajoute les plaintes qui n’aboutissent jamais (soit parce que les faits sont prescrits, soit parce que les preuves sont insuffisantes), les statistiques donnent le vertige: seuls 2 à 3 pourcent des auteurs de viols se retrouvent en prison. Les quatre femmes qui témoignent dans ce reportage poignant ont toutes en commun une force qui leur a permis de se reconstruire, de se "remettre" de ce viol. Ces quatres femmes ont eu la force et le courage de sortir du silence qui entoure encore le plus souvent ce crime. Rediffusion le vendredi 3 octobre 2014 à 1h35 et 10h30 et le lundi 6 octobre 2014 à 16h10 sur RTS Deux. Générique Un reportage de Philippe Mach et Marc Wolfensberger Image : Jeanne Gerster Son : Emilie Spierer Montage : Caroline Cuénod

Le viol parfait Le Bien est transparent : on voit à travers. Le Mal, lui, transparaît : c’est lui qu’on voit à travers. — Jean Baudrillard C’est en filigrane de l’actualité, pourtant chaque fois que j’évoque la notion de « culture du viol » dans une conversation (en particulier dans une conversation numérique), je constate cette tendance générale à la crise d’urticaire et aux convulsions idéologiques. Une société progressiste, civilisée, transformée par plusieurs générations de luttes féministes, une société dont la brillance d’esprit se manifeste explicitement de ses réussites technologiques au déploiement mondial de son système économique, et dont la vertu est religieusement accomplie au panthéon du respect des droits humains, une société qui a atteint les hautes sphères de la distinction entre le Bien et le Mal, cette société-là ne saurait encourager le viol. Indice de normalisation culturelle du viol Le mot « viol », dans « culture du viol », fait peur à ses détracteurs.

Accusé de faire l'apologie du viol, un groupe nantais voit son concert annulé L’histoire aurait pu être anecdotique si elle n’avait pas soulevé, une fois de plus, la question de la liberté d’expression et de création. Un groupe de punk-oi! nantais répondant au doux nom de Viol devait jouer vendredi 27 mars dans le bar-salle de concerts parisien La Mécanique ondulatoire (XIe) dans le cadre d’une soirée en partenariat avec Noisey, site d’infos musicales affilié à Vice. Sauf qu’en sus de s’appeler Viol, le groupe est l’auteur d’un morceau aux paroles très violentes, sorti en 2009, qu’on vous reproduit ci-dessous: “Petite bourge endimanchée, Tu contournes les rues mal famées. Après avoir été relayées sur Facebook et Twitter, les paroles ont été publiées sur le site des Effronté-e-s. Hélène Bidard, adjointe à la Mairie de Paris en charge de l’égalité hommes-femmes, a immédiatement contacté les services juridiques de la ville et rédigé un courrier à destination de la Préfecture de police afin de faire interdire le concert pour “troubles à l’ordre public”.

Soutenir un-e survivant-e d'agression sexuelle Cette brochure a été faite grâce au travail accompli en collaboration par UBUNTU et Men Against Rape Culture. À propos de MARC (Men Against Rape Culture) : Men Against Rape Culture (hommes contre la culture du viol), est une organisation multi-raciale et antiraciste basée à Durham (Caroline du Nord, USA) qui se consacre à mettre fin à l’épidémie de la violence masculine en l’attaquant à la racine. Nous éduquons, organisons, créons et vivons d’une façon qui cherche à proposer des alternatives à une culture qui privilégie certain-e-s, qui en opprime beaucoup, et qui limite nos choix à tou-te-s. MARC peut être contacté sur marc_nc[at]riseup.net ou en ligne sur À propos de UBUNTU : UBUNTU est un mouvement basé à Durham, mené par des femmes de couleur et survivantes d’agressions sexuelles, qui se consacre à la création d’un monde sans violence sexuelle. pour contacter UBUNTU, veuillez écrire à ubuntuNC[at]gmail.com. Audre Lorde Principe n°3 : CROIRE ! Collectif

Comment être une bonne victime de viol Nous le savons tous et toutes, la société française est extrêmement attentive au problème du viol, et tant au niveau éducatif que répressif, mène une lutte sans relâche contre ce crime. Néanmoins il convient de parfois faire preuve de bon sens - et disons le tout net les femmes en manquent souvent - prodiguons leur quelques conseils afin de devenir une parfaite victime de viol. Cela vous semblera, de prime abord, pas totalement évident, mais en y mettant un peu du vôtre, vous devriez y arriver. - Ne soyez pas un homme. Nous le savons tous, un homme c'est un homme. C'est fort, c'est costaud. - Ne soyez pas une femme pubère ou en voie de l'être. - Ne sortez pas de chez vous à part pour des activités dignes comme les soins aux cancéreux ou la visite à une grand-mère malade. - Ne restez pas chez vous en compagnie d'hommes. - Ne restez pas chez vous seule ; c'est une tentation pour tout homme innocent qui viendrait à découvrir que vous osez rester seule. - Habillez-vous en fonction.

Ce que l'Inde ne veut pas voir des viols L'Inde a interdit la diffusion d'un documentaire sur le viol collectif dont avait été victime Jyoti Singh et qui lui avait coûté la vie en 2012. Prétendûment parce que certaines images pourraient encourager les violences faites aux femmes. Or ce film dévoile les racines de la violence en Inde en exposant le fossé qui sépare les pauvres des classes moyennes. C'est un lugubre rond de lumière qui suit un bus filant à vive allure sur une rocade de Dehli. Si rien n'est montré, nous, les spectateurs, savons ce qui se passe dans ce bus à la course monotone. Le film –la dernière œuvre de la réalisatrice britannique Leslee Udwin– dévoile les racines de la violence en Inde en exposant le fossé qui sépare les pauvres des classes moyennes. J'ai l'impression que le pays vit toujours en 1950 dans sa façon de traiter les questions sociales que le mettent mal à l'aise Bob Dietz (CPJ) Un nombre extraordinairement élevé d'agressions D'autres cas de censure Couper court au débat nécessaire Lauren Wolfe

‘NeuroTribes,’ by Steve Silberman The autism pandemic, in other words, is an optical illusion, one brought about by an original sin of diagnostic parsimony. The implications here are staggering: Had the definition included Asperger’s original, expansive vision, it’s quite possible we wouldn’t have been hunting for environmental causes or pointing our fingers at anxious parents. This is, without a doubt, a provocative argument that Silberman is making, one sure to draw plenty of pushback and anger. But he traces his history with scrupulous precision, and along the way he treats us to charming, pointillist portraits of historical figures who are presumed to have had Asperger’s, including Henry Cavendish and Nikola Tesla (the latter, when pressed by two elderly aunts as to which one was prettier, apparently replied that one was “not as ugly as the other”). Yet this is the only part of Silberman’s sweeping history where I wish he had gone a bit further, though others may differ. His book also drags in places.

Inceste : des viols au proxénétisme, j'ai été victime de mon père de 6 à 14 ans Illustration d'un enfant victime d'inceste (AIRIO/LEHTIKUVA OY/SIPA) J’ai été victime de mon père de 6 à 9 ans, puis de 11 à 14 ans. Comme c’est souvent le cas dans ce type de situation, il a d’abord utilisé le jeu, dans le bain. Des viols aux "soirées" pédophiles Au début, c’était des agressions sexuelles, sans pénétration. Mon père a arrêté entre mes 9 et 11 ans, alors qu'il était en instance de divorce avec ma mère. Un jour, mon père a commencé à m’emmener à des soirées où j’étais agressée par plusieurs personnes. Les gens ignorent que, bien souvent, les images pédopornographiques que l’on trouve sur internet proviennent des familles elles-mêmes. J'ai porté plainte à 15 ans Lorsque j’ai eu 15 ans, une voisine qui avait des doutes m’a questionnée. Mon père a été arrêté le lendemain, la police a fait une perquisition chez lui, où les preuves s’accumulaient. C’était en 1980, année où laquelle le viol est devenu un crime. Mon père n'a pas été jugé pour inceste "Non, je n’ai pas dit non."

Je ne supporte plus vos abjections au sujet du viol *Les passages en italique correspondent aux commentaires cités Donc il y a ce passage (1/9 du texte) de mon dernier article qui relate qu'après avoir passé la soirée avec un groupe de mecs que je ne connaissais pas très bien, j'ai préféré partir malgré le froid et le fait que je n'avais nulle part où aller (Le texte se déroule à une époque où j'étais SDF, vous pouvez le lire ici pour mieux comprendre de quoi il s'agit), et puis y'a ce commentaire d'un courageux anonyme qui tombe. Il chouine parce que je suis trop méchante d'assimiler groupe de mecs et viol, et que putain, il en a marre de toujours lire ce genre d'histoires où les relations humaines sont réduites à des coups. Et puis que merde, SYSTEMATIQUEMENT, on assimile groupe de mecs et viol, et qu'on s'en sort plus dans la vie quoi. Moi, ce que je vois, comme toujours, c'est que dès qu'on évoque un groupe de mecs, on entend baise, voir viol. L'abjection du commentaire fait réagir, et quelques réponses bien senties apparaissent...

Droiture intérieure & syndrome d’Asperger Une des caractéristiques du syndrome d’Asperger est une droiture intérieure hors du commun, que d’aucuns qualifieraient facilement de psycho-rigidité Comment définir cette droiture d’esprit ? Sorte de « mur de moralité », ou encore de principes moraux, de valeurs qu’un Aspie peut TRÈS difficilement transgresser (ou voir transgressés par d’autres en gardant le silence) ! Ça a toujours été chez moi quelque chose de très présent, tant enfant qu’adulte (c’est à dire que la souplesse à ce niveau là n’est pas venue, même avec les années, les habituations, les apprentissages Je suis par exemple particulièrement encline à envoyer des courriers à qui de droit pointant du doigt une faute, un dysfonctionnement, une erreur, une confusion, un oubli Je signalerai par exemple obligatoirement une anomalie constatée entre un panneau routier & un marquage au sol, un chantier sans signalisation appropriée, une lettre d’informations erronée ou présentant des fautes d’orthographe, de syntaxe.

L'inceste dans le code pénal : une avancée, mais le parcours reste long pour les victimes Illustration d'un enfant victime d'inceste (AIRIO/LEHTIKUVA OY/SIPA) Le 12 mai 2015, l’inscription de l’inceste commis sur les mineurs dans le code pénal a été adoptée par l’Assemblée nationale. L’article 22 de la proposition de loi sur la protection de l’enfance crée une sur-qualification d’inceste qui ne modifie pas les peines en se superposant aux incriminations pénales déjà existantes d’agression sexuelle, de viol et d’atteinte sexuelle, ainsi qu’à la circonstance aggravante déjà prévue "par ascendants ou toute autre personne ayant autorité de droit ou de fait". L'inceste, un phénomène massif aux conséquences graves L’inceste, que l’on peut définir communément comme des violences sexuelles commises sur un mineur par des membres de sa famille, est une violence particulière qui attaque l’identité de l’enfant et sa place au sein de sa famille, et brouille tous ses repères. Des incestes réprimés qu'en tant qu'atteintes sexuelles Considérer l'enfant comme consentant : pour le moins choquant

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