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Les deepfakes, une « arme d’illusion massive » ?

Les deepfakes, une « arme d’illusion massive » ?
Demain, voir ne sera plus forcément croire. L’intelligence artificielle bouscule les repères que nos sens avaient mis plusieurs millions d’années à fabriquer. Les deepfakes détrônent Photoshop, poussent la manipulation un cran plus loin et fabriquent de l’incertitude dans un monde où l’information se heurte aux croyances, aux rumeurs, au qu'en-dira-t-on. Questions éthiques, défis techniques… comment réagissent journalistes et rédactions face à cette nouvelle donne ? Représente-t-elle une menace ou au contraire, une opportunité ? Une nouvelle façon de créer des images Derrière ce qu’on désigne comme « deepfakes » se cache une nouvelle façon de créer des contenus audiovisuels. Ces vidéos, sons, textes ou images sont fabriqués à l’aide d’algorithmes relevant du champ de l’intelligence artificielle : les réseaux de neurones artificiels. Dès janvier 2018, les médias américains s’emparent du sujet. Une première rencontre avec le grand public Comment discerner le vrai du faux ?

http://larevuedesmedias.ina.fr/les-deepfakes-sont-ils-une-arme-dillusion-massive

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Reuters Institute _Moins d'1Français sur 4 a confiance dans les médias (janv-fev 2020) Le Reuters Institute Digital News publie chaque année un vaste rapport sur les relations entre populations et média dans plusieurs pays. En 2020 des échantillons d’environ 2 000 personnes ont été sondés dans 40 pays. Précision importante, le sondage a été organisé entre fin janvier et début février, les effets de la pandémie ne sont donc pas pris en compte. Un second sondage a été organisé en avril sur le sujet, mais la France n’a pas été choisie pour faire partie des pays tests. Plusieurs tendances sont à noter. Un manque patent de confiance dans les médias

Cinquante nuances de désinformation Les contenus mensongers qui circulent sur internet sont trop différents pour être réunis sous le terme générique « fake news ». Image: AS. Notre univers informationnel est très pollué. NosSources, nouvel outil de transparence de l'information de France Télévisions "D’où sortez-vous ce chiffre ?", "peut-on en savoir plus sur l’étude que vous citez ?", "qui est cet expert que vous interrogez ?" "Je crois ce que je vois." : remise en question à l'ère du deepfake - Recherche d'IdéeS Avant de commencer votre lecture, si, comme moi il y a peu, vous n’êtes pas certain-e de ce qui se cache derrière les termes intelligence artificielle, machine learning ou deep learning, je vous suggère cette courte vidéo. Vous avez probablement déjà entendu parler du deepfake : ces trucages vidéo ou audio plus vrais que nature générés par des algorithmes et publiés sur internet. Rendus possibles grâce à l’avènement du deep learning, ces montages permettent notamment de changer un visage par un autre (face swap), de créer de faux visages ou de modifier des expressions faciales. En termes d’audio, la modification ou la synthèse des voix sont les procédés les plus courants.

L’AFP partenaire du projet européen InVID sur la vérification des vidéos sur le web Le groupe InVID vient de lancer un projet européen d’innovation sur trois ans afin d’aider les journalistes à détecter les vidéos truquées, à les éliminer des flux d’informations et à protéger la réputation des médias responsables. Le projet est financé par l’Union européenne dans le cadre du programme Horizon 2020 et a pour but d’identifier les vidéos d’intérêt journalistique sur les réseaux sociaux, d’en vérifier le contenu et d’en gérer professionnellement les droits d’usage avec leurs créateurs. Ceci pour éviter l’utilisation par inadvertance par les médias de vidéos truquées ou manipulées et alléger les efforts considérables que nécessite l’authentification des informations.

Fake news, une fausse épidémie ?, par Pierre Rimbert (Le Monde diplomatique, août 2020) Numéro coordonné par Pierre Rimbert Édition : Olivier PironetConception graphique : Boris Séméniako, assisté par Juliette Le FlochPhotogravure : Patrick Puech-WilhemCartographie : Cécile MarinCorrection : Dominique Martel et Xavier Monthéard L’effet boomerang ///// Pierre Rimbert Histoire du mensonge – série de podcasts à écouter – France Culture Avec nos partenaires, nous traitons vos données pour les finalités suivantes : le fonctionnement du site, la mesure d'audience et web analyse, la personnalisation, la publicité et le ciblage, les publicités et contenus personnalisés, la mesure de performance des publicités et du contenu, le développement de produit, l'activation des fonctionnalités des réseaux sociaux. Vos préférences seront conservées pendant une durée de 6 mois.

Comment désinforme t-on ? Dans les coulisses d’une campagne de manipulation En début d’année, le président du Kenya, Uhuru Kenyatta, a proposé une réforme constitutionnelle. Une décision de la Haute cour de justice est cependant venu contrarier ses plans et a invalidé la première version du texte. Il reste depuis en suspens en attendant que la Cour suprême du pays ne se prononce. Dans la foulée de cette décision, des hashtags sont apparus sur les réseaux sociaux et tous visaient la Haute cour de justice et soutenaient la proposition du dirigeant. Des milliers de comptes ont ensuite embrayé pour venir appuyer cette lame de fond. Cela a intrigué des chercheurs de la fondation Mozilla qui ont décidé de se pencher sur ce dossier.

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