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Coronavirus : d’où viennent tous ces milliards des plans de relance ?

Coronavirus : d’où viennent tous ces milliards des plans de relance ?
Aurait-on trouvé de l’« argent magique » ? Depuis quelques semaines, une avalanche de milliards est annoncée par les dirigeants du monde pour faire face aux conséquences économiques du Covid-19. Le gouvernement français a déjà annoncé plus de 110 milliards d’euros d’ici à la fin de l’année, et la facture pourrait encore gonfler. « Tout sera mis en œuvre pour protéger nos salariés et nos entreprises, quoi qu’il en coûte », a justifié le président Emmanuel Macron. Cette formule, qui peut laisser croire à une manne infinie d’argent public, a de quoi étonner : comment le gouvernement peut-il desserrer les cordons de la bourse dans l’urgence, alors que des sommes bien moindres sont réclamées de longue date pour soutenir l’hôpital, investir dans l’école ou renforcer le pouvoir d’achat des Français ? Décryptage d’un miracle… pas si magique. 1. D’une manière générale, l’Etat dispose de trois leviers pour se financer : 2. Evolution de la dette et du déficit de la France 3. 4. 5. Sur l’épidémie :

https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2020/04/23/coronavirus-d-ou-viennent-tous-ces-milliards-des-plans-de-relance_6037543_4355770.html

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L’hélicoptère monétaire, le dernier recours des politiques économiques ? La crise sanitaire que nous traversons alerte nombre d’économistes sur la conduite à tenir en termes de politiques européennes et des outils à mobiliser afin d’éviter les erreurs passées. Dans ce contexte, les interrogations sur un éventuel recours à l’hélicoptère monétaire (helicopter money), théorisé dans les travaux de l’économiste libéral américain Milton Friedman en 1970, émergent. Le concept de l’hélicoptère monétaire se rapporte à la distribution aux ménages ou aux entreprises de monnaie directement créée par la banque centrale, sans aucune contrepartie. Il s’agit d’un levier qui n’a jamais été mobilisé jusqu’à présent et, si cette option n’a jamais été aussi discutée dans le débat économique, c’est que les crises offrent l’opportunité d’expérimenter des outils économiques. D’ailleurs, les recours aux différents outils utilisés ces 10 dernières années étaient eux aussi impensables jusqu’à l’irruption des différentes crises ! 2010 : La solidarité européenne à inventer

Il faut s'adapter entreprise injonction barbara stiegler Il faut s’adapter. Aujourd’hui, cette injonction court partout, surtout en entreprise. La philosophe Barbara Stiegler propose une critique de ce discours sur la transformation permanente qui repose sur le principe d’une accélération du capitalisme mondialisé. La pensée critique de Barbara Stiegler résonne de manière singulière dans le contexte de pandémie mondiale que nous traversons. Partout dans le monde des millions de personnes et d’entreprises ont du « s’adapter » du fait d’une crise sanitaire sans précédent.

En France, diverses prestations sociales visent à soutenir le niveau de vie des plus modestes : revenu de solidarité active (RSA), allocations logement, prestations familiales, prime d’activité, etc. Leurs règles d’articulation sont nombreuses et leurs barèmes généralement modulés selon les caractéristiques des ménages. La raison en est simple : redistributives, les prestations cherchent à assurer un niveau de vie minimal tout en s’adaptant aux charges du ménage et en incitant ses membres à participer au marché du travail. Fin 2016, une personne seule, sans enfant, locataire et sans ressource initiale, dispose d’un revenu disponible de 756 euros mensuels grâce au revenu de solidarité active (RSA) et aux aides au logement. Avec un revenu d’activité égal au smic à temps plein (1 142 euros nets), elle dispose de 1 300 euros mensuels, notamment grâce à la prime d’activité.

Coronavirus : ce qui a déjà été fait et reste à faire pour soutenir l’économie européenne En à peine un mois, la vitesse et l’importance des plans de soutien à l’économie pour faire face à la pandémie de Covid-19 donnent le tournis : 1 800 milliards de dollars (1 656 milliards d’euros) aux Etats-Unis ; 1 000 milliards de dollars au Japon. Quant à la Banque centrale européenne (BCE), elle va injecter 1 000 milliards d’euros. Ces chiffres dissimulent une réalité complexe, dont le coût exact ne sera pas connu avant des années.

Coronavirus : « Gardons-nous de tomber dans une réactivité maladive, viro-induite, sociale et politique » Tribune. La réactivité est devenue une qualité maîtresse au sein du monde dans lequel nous vivons. Réagir vite, rebondir sur un événement avant qu’il ne soit trop tard : il est devenu impératif de vivre dans un permanent état d’alerte. La crise sanitaire que nous traversons confirme-t-elle cette extrême nécessité d’être toujours sur le qui-vive ? Rappelons-nous que cette expression était à l’origine une interjection prononcée devant un danger potentiel : « qui vive ? », autrement dit « qui est là vivant ? Les inégalités de salaire restent fortes en France Le salaire net mensuel médian s’élève à 1 800 euros [1] selon l’Insee (données 2016) [2]. Les 10 % des salariés les moins bien rémunérés touchent moins de 1 200 euros par mois, les 10 % aux salaires les plus élevés, au minimum 3 600 euros. Ces derniers touchent donc au moins 2 400 euros de plus, soit trois fois plus que les moins bien payés. Tout en haut de l’échelle, le 1 % le mieux rémunéré perçoit au minimum un salaire mensuel de 8 600 euros, plus de sept fois plus que les 10 % les moins bien payés touchent en sept mois. Les inégalités de salaires sont plus élevées chez les hommes que chez les femmes, ces dernières étant beaucoup moins nombreuses à percevoir de hautes rémunérations. Le salaire minimum des 10 % des femmes les mieux rémunérées est de 3 100 euros, contre 3 900 euros pour les hommes, soit 800 euros de moins.

Les banques centrales, ultime rempart de l’économie mondiale Au début des années 2000, les banquiers centraux étaient des messieurs en cravate très sérieux qui devisaient en jargonnant sur une hausse ou une baisse d’un quart de point de leurs taux d’intérêt directeurs. Vingt ans plus tard, ils restent très largement masculins – exception faite de Christine Lagarde, la présidente de la Banque centrale européenne (BCE) – et jargonnent toujours autant, mais leur rôle n’a plus rien à voir. Après deux crises économiques majeures, celle de 2008 et celle liée à la pandémie de Covid-19, ils sont devenus la clé de voûte de l’économie mondiale. Une statistique résume leur interventionnisme, qui a brisé tous les tabous économiques les uns après les autres.

L’immunité collective peut-elle avoir raison de l’épidémie ? « Je dois être honnête avec vous, avait lancé Boris Johnson le 12 mars lors d’une conférence de presse aux accents churchilliens, beaucoup d’autres familles vont perdre des êtres chers prématurément. » La semaine dernière, le lieutenant-gouverneur du Texas Dan Patrick estimait sur Fox News que le plus grand risque que fait courir le Covid-19 est de ruiner l’économie des États-Unis, tout en considérant qu’il ne fallait pas prendre de mesures restrictives et que les personnes d’un certain âge, dont il fait partie, devaient assumer pour le bien de tous le risque de tomber malade et de mourir. Ce sont là des formules choquantes, même si elles ont le mérite de la franchise. Pour leurs auteurs, elles seraient justifiées par la stratégie de “l’immunité collective” (herd immunity en anglais, herd signifiant « troupeau »), bien connue des épidémiologistes mais pas de l’opinion publique européenne jusqu’ici. Qu’est-ce donc que l’immunité collective ? Une notion aussi ancienne que le vaccin

LES CAUSES DU CHOMAGE Le taux de chômage en France ainsi que le nombre de chômeurs, suit une tendance ascendante depuis plusieurs décennies. 2017 est une année cruciale pour la France car pour la première fois depuis la crise de 2008, la courbe du taux de chômage semble s’inverser. Mais qu’est-ce qui dans la théorie économique explique le chômage ? L’Insee utilise la définition du chômage donnée par le Bureau International du Travail (BIT). Un chômeur est une personne en âge de travailler qui est sans emploi, disponible et qui cherche activement du travail. Ce schéma a été réalisé en collaboration avec la classe de Terminale ES du LFHED (Lycée Franco Hellénique d’Athènes) de l’année 2017-2018. Le taux de chômage en France ainsi que le nombre de chômeurs, suit une tendance ascendante depuis plusieurs décennies. 2017 est une année cruciale pour la France car pour la première fois depuis la crise de 2008, la courbe du taux de chômage semble s’inverser.

Inflation 1914 - 1923 - images de crises Hyperinflation (1923) Née des suites économiques de la 1ère guerre mondiale, cette crise illustre les dérèglements économiques et sociaux que peut entrainer la perte de confiance dans une monnaie dont la valeur s’effondre. Elle témoigne de l’importance de la stabilité des prix comme condition d’une croissance durable. Hyperinflation (1923)

Laurent Dubreuil : « Les Etats-Unis sont la patrie de la mort permanente » Tribune. Depuis longtemps, l’Amérique a le goût de la mort. Au début du siècle dernier, les lynchages de Noirs étaient souvent photographiés, devenant supports de cartes postales que tortionnaires et témoins pouvaient envoyer à leur famille. La coopétition : les PME ont intérêt à coopérer avec leurs concurrents La coopétition est une stratégie qui s’est développée dans les années 1990 essentiellement dans les grandes entreprises. Ces grandes entreprises ont adopté les stratégies de coopétition pour gagner la double course à la mondialisation et à la technologie. La coopétition permet, tout d’abord, de partager les coûts que les entreprises doivent supporter pour faire face à la globalisation : coûts de R&D, coûts de production, coûts de distribution, etc. La coopétition permet, ensuite, de partager des connaissances avec des entreprises très complémentaires et de créer ainsi des technologies nouvelles.

Une drôle de monnaie : les pierres de Yap A travers les âges, beaucoup d’objets ont été utilisés pour faire office de monnaie : des colliers de coquillages, des plumes d’oiseaux, des briques de thé compressé, etc. Mais la monnaie la plus incroyable de l’histoire est certainement la monnaie de pierre utilisée à Yap, dans le Pacifique, qui a fasciné les plus grands économistes du XXe siècle. Un État-archipel de Micronésie Les quatre étoiles du drapeau des Etats fédérés de Micronésie, à l’est des Philippines, représentent les quatre Etats-archipels constitutifs du pays : Yap, Chuuk, Pohnpei et Kosrae. « Colbert n’est pas l’auteur principal du Code noir, ni le maître-penseur de l’esclavage français » Tribune. Au moment où les statues de commerçants d’esclaves tombent à Bristol (Royaume-Uni), il est difficile de ne pas ressentir des frissons d’émotion devant une justice en retard de presque trois cents ans. Comment se fait-il que l’on ait pu vivre à l’ombre de ces monuments de l’horreur de l’esclavage parmi nous sans agir, sans réaction populaire depuis tant de siècles ?

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