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MegaUpload : la cyberguerre a commencé

MegaUpload : la cyberguerre a commencé
Dès jeudi soir après l'annonce de la fermeture de MegaUpload par les autorités américaines, les Anonymous ont attaqué certaines cibles symboliques en représailles. Ce n'est pas une première, mais cette fois une cyberguerre a commencé. Mise à jour : Voir notre analyse de l’acte d’accusation C’est sûr, il y aura un avant et un après MegaUpload. En s’attaquant à MegaUpload, ça n’est pas seulement un site utilisé par les internautes pour accéder à des contenus illicites qui est visé par une procédure judiciaire. L’affaire MegaUpload fera prendre conscience du pouvoir immense qu’ont les autorités sur le moindre site internet dont ils peuvent provoquer la mort du jour au lendemain, en saisissant ses serveurs et ses noms de domaine. Justice.gov RIAA.org MPAA.org UniversalMusic.com Hadopi.fr Il est à parier que cette liste n’est qu’un début et que les attaques durent longtemps. Vouloir faire respecter l’ordre public sur Internet est on ne peut plus normal de la part des autorités légales. Lire

INTERNET • Anonymous se venge de la fermeture de Megaupload.com La cyberguerre civile iranienne Trois jours après les résultats — contestés — de l'élection présidentielle iranienne, la lutte entre les partisans de Mahmoud Ahmadinejad, réélu avec près de 63%, et les partisans de Mir Moussavi (environ 33%), continue dans la rue et en ligne. Il n'y a pas pour autant de «révolution Twitter». D'abord parce qu'il n'y a — pour l'instant — pas de révolution, et ensuite parce que l'organisation des manifestations n'est pas foncièrement modifiée par les réseaux en ligne. Twitter, Facebook et Youtube ont pris un poids réel dans la sphère politique iranienne, notamment après l'élection, mais ces outils servent davantage à relayer des informations non filtrées en Iran et dans le reste du monde qu'à organiser les manifestations. publicité «Une cyberguerre civile» La blogueuse iranienne Pedestrian explique que plusieurs sites ont été «filtrés» et sont devenus inaccessibles en Iran, comme le site de campagne de Mir Moussavi. Une blogosphère très active Faire sortir l'information Cécile Dehesdin

MegaUpload: non, Anonymous ne s'attaquera pas à Facebook Dans un message audio diffusé sur internet, une personne se faisant apparemment passer pour un membre d'Anonymous prévient que si MegaUpload n'est pas réintégré d'ici 72 heures, ils passeront à l'action. Dans ce message audio, cet internaute explique qu'il aurait déjà accès aux données confidentielles présentes sur différents serveurs tels que ceux des Nations Unies, de Twitter, Facebook, Youtube, PlayStation Network et Xbox Live. Il explique aussi que si MegaUpload ne réapparaît pas, les Anonymous procèderont au black-out des serveurs mentionnés ci-dessus. Mais il n'en est apparemment rien. A nouveau, difficile d'établir avec certitude que notre contact fait bel et bien partie du groupe de cyber-hacktivistes. Anonymous s'en prend à Sony Par contre, la colère suscitée par la fermeture de MegaUpload subsiste tout de même.

Espionnage informatique : les États-Unis inculpent cinq officiers chinois Le torchon brûle entre Washington et Pékin, après l’inculpation aux États-Unis de cinq officiers de l’armée chinoise pour « piratage informatique » et « espionnage économique ». Le ministère chinois de la défense a accusé, mardi 20 mai, les États-Unis d' « hypocrisie » et de recours à « deux poids deux mesures ». « Le prétendu réseau (chinois) d’espionnage commercial est purement et simplement une invention des États-Unis, qui s’inscrit dans une stratégie de tromperie du public avec des motifs non avoués » a commenté le ministère, dans un communiqué sur son site Internet. De son côté, le ministère chinois des affaires étrangères a convoqué Max Baucus, ambassadeur américain à Pékin, afin de lui transmettre une « protestation solennelle » de la Chine. Le pillage chinois coûte des milliards de dollars aux États-Unis Un grand jury de Pennsylvanie a inculpé, lundi 19 mai, cinq officiers chinois accusés de vols de secrets commerciaux. Des vols dans le secteur de l’énergie

Etes-vous devenu un pirate du réseau Anonymous à votre insu? Suite à la fermeture du site de téléchargement Megaupload et à l’interpellation de ses dirigeants jeudi dernier, le réseau de hackers Anonymous a lancé une vague de cyber-attaques. Pour mener ces attaques, les pirates ont notamment eu recours aux réseaux sociaux. La nébuleuse Anonymous utilise habituellement ces réseaux pour promouvoir leurs activités et proposer une participation volontaire aux campagnes de piratage. Mais lors des attaques de jeudi, des messages annonçant l’attaque en cours ont circulé sur Twitter. En fait, en cliquant sur un lien, l’internaute envoyait une requête vers l’un des sites attaqués. Comment les Anonymous attaquent leurs cibles? "Il s’agit d’attaques de type DDoS", explique Laurent Moreaux, inspecteur à la computer crime unit (CCU). "Le but de ces attaques est de saboter un service, comme dans le cas de la page web du FBI, pour le rendre inaccessible", poursuit notre interlocuteur de la CCU. Cela peut poser un tas de problèmes. Julien Vlassenbroek

Le Pentagone veut porter la cyberguerre hors des Etats-Unis En revanche, le Pentagone fait pression sur le Congrès pour qu'il autorise l'adoption de nouvelles normes permettant à l' armée et aux agences spécialisées des Etats-Unis d' user de moyens plus , en particulier de mener des cyberattaques contre des objectifs à l'étranger. Le principal instigateur de cette revendication est le général Keith Alexander , chef du Cyber Command , une unité spéciale créée il y a deux ans. Actuellement, la défense américaine n'est autorisée qu'à protéger son propre territoire contre des cyberattaques. Le général souhaite que ses règles opérationnelles soient modifiées afin de pouvoir entreprendre des actions hors du territoire américain en cas de . Ce sujet est débattu depuis plusieurs mois par les plus hautes instances de l'Etat américain : défense, affaires étrangères , justice et Trésor. Le secteur bancaire est le plus visé par le virus Gauss, qui, selon les experts, – référence implicite aux Etats-Unis et à Israël . Cette cyberguerre se mène en secret.

POLOGNE • Contrôler Internet ? Non merci ! C'est dans le plus grand secret que le gouvernement polonais s'apprête à signer, le 26 janvier, l'Accord commercial anticontrefaçon (Acta). Une erreur inacceptable, explique un grand éditorialiste, qui encourage les représailles des hackers d'Anonymous. Quand avez-vous appris l'existence d'Acta ? Peu de décisions importantes ont été préparées avec une discrétion aussi absolue. Pour moi, c'est une raison suffisante pour ne pas dénoncer les hackers qui s'attaquent aux serveurs officiels. Depuis trente ans, la financiarisation dévaste de nouvelles sphères de la vie sociale. On pouvait penser que cette évolution allait accroître l'efficacité. Les partisans d'Acta évoquent le droit des créateurs à être payés, comme si il n'y avait plus aucune autre source de financement de la "propriété intellectuelle". Les défenseurs d'Acta affirment que la situation a changé avec les nouvelles technologies. La convention de l'Acta est inacceptable à plusieurs titres.

NSA: les Américains étaient-ils à l'origine de l'espionnage de l'Elysée en 2012? C'est l'un des hold-up les plus audacieux réalisés contre l'Etat français. En mai 2012, quelques jours avant le second tour de l'élection présidentielle, des pirates ont réussi à s'introduire dans les réseaux informatiques de l'Elysée. Révélée par le quotidien régional Le Télégramme, cette intrusion avait alors été soigneusement étouffée par le Château. L'Express peut révéler que les intrus ont non seulement réussi à pénétrer au coeur même du pouvoir politique français, mais qu'ils ont pu fouiller les ordinateurs des proches conseillers de Nicolas Sarkozy. L'ordinateur du secrétaire général de l'Elysée pillé Tout a commencé sur Facebook. Une fois à l'intérieur, les pirates ont installé un logiciel espion qui s'est propagé d'un ordinateur à l'autre. C'est ce travail de fourmi qu'ont mené les enquêteurs français. Le virus porte la marque de son auteur Contactés à ce sujet, ni l'Anssi ni l'Elysée n'ont souhaité faire de commentaires. Vers des attaques "pires que le 11 Septembre" ?

Pologne : Le gouvernement signera ACTA malgré la mobilisation des internautes “L'accord Acta ne change en aucun cas les lois polonaises ou les droits des utilisateurs ou les usages d'internet” : en dépit d'une mobilisation massive (en français) et des controverses autour de négociations conduites secrètement, le ministre polonais de l'administration et de la numérisation, Michal Boni, a reconnu après une rencontre avec le Premier ministre Donald Tusk que le gouvernement allait signer l'accord contre le piratage en ligne ACTA le 26 janvier, comme prévu. Dans un entretien avec une station de radio, Boni a déclaré [pl] qu'il était impossible de ne pas signer cet accord, car il était trop tard : la Pologne a rejoint le processus de négociations en 2008 et tous les autres pays européens l'ont déjà ratifié. Il a ajouté que la Pologne “devrait insérer une clause au traité, qui explique comment nous interpréterons ces articles”. Boni avait promis [polonais] une large concertation avec les Polonais durant la ratification du processus au niveau de l'Europe. Mise à jour:

Une « carte de la cyberguerre » en temps réel, signée Kaspersky 01net le 27/03/14 à 12h52 Des fournisseurs de solutions de sécurité qui cartographient les cyberattaques en temps réel, ce n’est pas très nouveau. Réalisée en 3D façon « Google Earth », l’outil représente toutes les attaques répertoriées par les différents produits de l’éditeur russe : sur ordinateur, par email, par le web, sur le réseau, etc. Deutsche Telekom et Akamai cartographient également les cyberattaques en temps réel, mais face à Kaspersky, leurs outils font désormais has been... Lire aussi:

Anonymous réussit à pirater ArcelorMittal Le site web du géant sidérurgique ArcelorMittal a été effectivement piraté par le collectif de pirates informatiques international Anonymous. L’opération avait été précédemment annoncée dans un message vidéo sur YouTube. Les pirates sont parvenus à leurs fins entre autres en abusant d’un script d’une entreprise IT gantoise. "Anonymous a réussi sa mission en attaquant avec succès le site web d’ArcelorMittal, comme vous pouvez le constater", peut-on lire ce vendredi matin sur le site du groupe sidérurgique. Le site est certes inaccessible, mais peut toujours être visionné par le truchement de Google Cache. Via quelques liens, le groupe de pirates a aussi mis en pâture sur le web une série de logins (CMS) et d’adresses e-mail. Anonymous avait annoncé son opération de piratage pour protester contre la fermeture de la ligne à chaud dans le bassin liégeois. Ce qui est plus intéressant encore, c’est l’explication sommaire donnée aujourd’hui par les pirates.

Anonymous Belgium a piraté le site d'ArcelorMittal Le groupe de pirates informatiques Anonymous l'avait annoncé. Comme convenu, et malgré la confiance d'ArcelorMittal dans sa sécurité informatique, le site internet arcelormittal.com a été attaqué avec succès. Ce groupe d'activistes, connu pour ses cyber-attaques contre des multinationales comme Sony ou MasterCard, a contacté notre rédaction cette nuit pour nous informer de la réussite de son opération. Les hackers ont déposé une vidéo et un texte qui dénonce la politique d'ArcelorMittal concernant la fermeture de la phase à chaud à Liège et son impact social. Ainsi, on pouvait y lire cette nuit un message d'une page avec notamment cette phrase : "Nous continuerons sans relâche à châtier les organisations qui mettent à mal le bien-être des personnes qui aspirent à un monde meilleur pour leur famille et leur entourage." Une action d'éclat plus spectaculaire que réellement nuisible Le groupe ArcelorMittal semble plus qu'embarrassé par le piratage de son site J.

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