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MegaUpload : la cyberguerre a commencé

MegaUpload : la cyberguerre a commencé
Dès jeudi soir après l'annonce de la fermeture de MegaUpload par les autorités américaines, les Anonymous ont attaqué certaines cibles symboliques en représailles. Ce n'est pas une première, mais cette fois une cyberguerre a commencé. Mise à jour : Voir notre analyse de l’acte d’accusation C’est sûr, il y aura un avant et un après MegaUpload. En s’attaquant à MegaUpload, ça n’est pas seulement un site utilisé par les internautes pour accéder à des contenus illicites qui est visé par une procédure judiciaire. L’affaire MegaUpload fera prendre conscience du pouvoir immense qu’ont les autorités sur le moindre site internet dont ils peuvent provoquer la mort du jour au lendemain, en saisissant ses serveurs et ses noms de domaine. Justice.gov RIAA.org MPAA.org UniversalMusic.com Hadopi.fr Il est à parier que cette liste n’est qu’un début et que les attaques durent longtemps. Vouloir faire respecter l’ordre public sur Internet est on ne peut plus normal de la part des autorités légales. Lire

Les Etats-Unis font fermer Megaupload ! Megaupload, qui compte parmi les vingt sites les plus importants au monde, n'est plus accessible. Le site et les différents services satellite qui l'entourent semblent avoir été mis hors ligne après une action de la justice américaine. Celle-ci confirme l'ouverture d'une procédure criminelle de grande envergure. Selon nos constatations, Megaupload n'est plus accessible en France, quelle que soit la ligne. Simple problème technique ? Il semblerait que la réponse soit plus grave, au moins pour le fameux Kim Dotcom, ses associés et ses employés. « Cette action est justifiée par le cas de crime contre le copyright le plus important jamais identifié par les Etats-Unis et vise directement le mésusage d'un site public de stockage et de distribution pour commettre et faciliter les crimes contre la propriété intellectuelle », annonce le DoJ. Megaupload, qu'est-ce que c'est ? En France, 3 millions d'internautes consommaient chaque mois des vidéos sur Megavideo selon Médiamétrie.

ANONYMOUS. Riposte à la fermeture de Megaupload : hack de UniversalMusic ! Propulsé le Jeudi 19 janvier 2012 par guilhem. MEGAUPLOAD – C’est une véritable « révolution » ce soir sur Internet suite à la fermeture du site de téléchargement illégal Megaupload par le FBI ! Les réactions des internautes sont nombreuses sur Twitter et Facebook et les mouvements de protestations se précisent via le hashtag #protest sur Twitter ou encore l’annonce de 72 minutes de silence en guise de protestation ! Suite à l’arrestation des 2 fondateurs et la fermeture du site Megaupload, les célèbres Anonymous, groupe d’activistes actis sur Internet ont décidé de contre-attaquer pour protester ! Du coup les Anonymous ont rendu inaccessible le site de Universal Music (Universalmusic.com), mais également le site de la Justice américaine (justice.gov), de l’industrie du disque aux Etats-Unis (Riaa.com) ou encore le site de Sony Music ! Crédit photo Flickr

SOPA-PIPA & Blackout, le bilan. Ce mercredi 18 janvier 2012 a été marqué par un blackout massif en signe de protestation aux projets de loi SOPA et PIPA. Il est logiquement l’heure d’effectuer un premier bilan. Les deux textes sont actuellement à l’étude au Congrès Américain et sont susceptibles de bouleverser l’usage et la liberté du web, d’où une protestation générale. Les sites refusent d’être sous le joug de lois qui induiraient purement et simplement leur fermeture. Le web réclame sa liberté et fait le choix symbolique de parer ses pages de noir en guise de protestation. De nombreux sites influents ont choisi soit de fermer leur porte, soit d’afficher ouvertement leur animosité envers les législations américaines PIPA et SOPA. La liste n’est pas exhaustive, il ne s’agit que des supports disposant d’un maximum de notoriété. Les internautes n’ont pas été désœuvrés, bon nombre d’Américains ont pris conscience de l’impact de ces textes et ont manifesté leur soutien au blackout. [Gizmodo] © olly – Fotolia.com

Le dossier accablant du procureur contre MegaUpload L'opération aura pris un an à être montée. Jeudi, 76 officiers de la police de Nouvelle-Zélande assistés de quatre agents du FBI ont procédé à 6h30 du matin à l'arrestation de Kim Dotcom, le fondateur et dirigeant de l'empire Mega, qui s'est soudainement écroulé. Sa demande de remise en liberté sous caution a été rejetée, et l'homme doit désormais attendre le verdict de la justice néozélandaise sur sa probable extradition vers les Etats-Unis. Comme l'a décidé le Grand Jury du tribunal d'Alexandria, en Virginie, il y sera jugé pour de multiples chefs d'accusation et risque jusqu'à 60 ans de prison par le jeu du cumul des peines. La lecture des 72 pages de l'acte d'accusation (ci-dessous) révèle que les enquêteurs ont eu accès aux e-mails des dirigeants de MegaUpload et aux mouvements financiers sur pas moins de 64 comptes bancaires saisis par les autorités. L'acte d'accusation fourmille également de données chiffrées sur MegaUpload, MegaVideo et consorts : Anecdote amusante.

WikiLeaks et les Anonymous : un mariage de raison Le site de Julian Assange et le réseau informel de hackers se sont associés pour publier des millions d’e-mails dérobés à Stratfor, une société de renseignement privée. Qui, il y a encore quelques mois, imaginait que des médias comme Rolling Stone ou La Repubblica utiliseraient des documents piratés par les Anonymous, cette bande de hackers insaisissables, nés sur les rives potaches du forum américain 4Chan ? WikiLeaks, a débuté lundi la publication de près de cinq millions d’e-mails dérobés à Stratfor, une société de renseignement privée américaine, avec une vingtaine de médias partenaires. Ces e-mails, ce sont les Anonymous qui se les sont procurés, lors d’une attaque survenue en décembre. Des Anonymous ont confié à Wired qu’ils avaient décidé de donner les documents à WikiLeaks parce que cette organisation était davantage en mesure « d’analyser et de diffuser » ces informations : « En fait, WikiLeaks est le partenaire idéal pour ce genre de trucs. Entre les médias et Anonymous, WikiLeaks

Les hackers ripostent après la fermeture de Megaupload Par Francetv info Mis à jour le , publié le "Préparez le pop-corn... La nuit va être longue et drôle." Les activistes du groupe Anonymous n'ont pas tardé à réagir à la fermeture du site de téléchargement Megaupload jeudi 19 janvier par le ministère de la Justice américain. En fin de journée, le mouvement s'est également attaqué au site de l'Elysée. "Opération Megaupload" Selon les chiffres, cités Libération, de l'entreprise américaine Akamai, suit l'évolution du trafic Internet mondial en temps réel, les attaques contre des sites web sont en hausse de plus de 24 % vendredi. Au cours de cette offensive baptisée #OpMegaUpload et revendiquée sur le site Pastebin, les sites du FBI puis du ministère de la Justice américain, de la Maison Blanche, de Warner Music Group, d'Universal Music ou encore de l'association professionnelle du disque RIAA (Recording Industry Association of America) ont été rendus inaccessibles. Reprise en main du web Une "cyberguerre civile mondiale"

Anonymous attacks DOJ site after feds shut down Megaupload - Jan. 19 Anonymous went on a rampage after a federal raid shut down popular piracy hub Megaupload. NEW YORK (CNNMoney) -- In one of the U.S. government's largest anti-piracy crackdowns ever, federal agents on Thursday arrested the leaders of and shut down Megaupload.com, a popular hub for illegal media downloads. Hours later, Megaupload's fans turned the table on the feds. "Hacktivist" collective Anonymous said it set its sights on the U.S. Department of Justice and apparently knocked the agency's website offline. "We are having website problems, but we're not sure what it's from," a DOJ spokeswoman told CNNMoney. The DOJ website glitches came soon after various Twitter accounts associated with Anonymous took aim at the agency. Anonymous's favorite weapon for these attacks is what's called a "distributed denial of service" (DDoS) attack, which directs a flood of traffic to a website and temporarily crashes it by overwhelming its servers. "One thing is certain: EXPECT US!

La libéralisation du net cache un hold up Internet est au bord d’une révolution avec la création de nouveaux noms de domaine. A partir du 12 janvier, les grands groupes pourront demander des adresses avec une extension à leur nom. Il leur sera possible d’utiliser un nom de marque et d’avoir une adresse en .renault ou en .peugeot ou bien de prendre un mot courant (.vélo, voiture, .chaussure, .cinéma ou .pc). Les groupes ont jusqu’au 12 avril pour déposer leur demande. Cette initiative, décidée par l’Icann (Internet corporation for assigned names and numbers), l’organisme qui gère les suffixes sur internet, est théoriquement nécessaire à cause de l’explosion du nombre d’internautes, estimé à deux milliards dans le monde. Disponibilité pour mille milliards de personnes La norme actuelle, IPv4, permet l’existence de seulement 4 milliards d’adresses. Jusqu’ici, les adresses internet, qu’il s’agisse des mails ou des sites, se terminaient en .fr, .com, .org. 185.000 dollars pour un nouveau suffixe De faux propriétaires d'adresses

MegaUpload à la chaise électrique Le FBI a ordonné la fermeture de MegaUpload, un réseau de sites longtemps présenté comme l'un des principaux vecteurs du piratage de films et de titres musicaux. En France l'initiative a été saluée par Nicolas Sarkozy. Sur Internet, la guerre est déclarée. Ça sentait déjà le roussi. Le Département de la Justice américain accuse MegaUpload d’avoir mené une “entreprise de crime organisé, prétendument responsable de piratage en ligne massif et à l’échelle mondiale, à travers Megauplaoad.com et plusieurs sites apparentés, générant plus de 175 millions de dollars de profits criminels et privant ainsi les ayants droit de plus de 500 millions de dollars”. L’acte d’accusation de 72 pages (ci-dessous) vise sept membres de la galaxie MegaUpload, désignée comme ”Megaconspiracy”. Anonymous à la manœuvre Le FBI, en collaboration avec la Nouvelle-Zélande, Hong-Kong, les Pays-Bas, le Canada, l’Allemagne, la Grande-Bretagne et les Philippines, a piloté l’opération. Y compris en France.

High-Tech : Megaupload : le FBI révèle les coulisses du piratage organisé L'acte d'accusation contre les sept responsables de Megaupload dévoile la face cachée de ce site de téléchargement, accusé d'avoir tiré profit du piratage. Les représentants des ayants droit n'en étaient pas revenu. La semaine dernière, un responsable français de Megaupload a expliqué lors d'une table ronde organisée au Sénat que le site «luttait pour la protection» des droits d'auteur. «Nous sommes une société légale [et] avons une procédure de 'take down' (retrait) que nous respectons très strictement», avait affirmé Emmanuel Gadaix, un responsable technique de la plateforme de téléchargement direct et de streaming. La version des faits des États-Unis, telle qu'elle est décrite dans l'acte d'accusation publié par ministère de la Justice américain, est autre. Une organisation centralisée Megaupload est d'abord la création d'un homme, Kim Schmitz, connu sous le pseudo de «Kim Dotcom». Megaupload se présentait comme un «service de stockage à distance».

Benoit Tabaka: Après le "Stop SOPA ;)", l... Des chevaux de Troie dans nos démocraties OWNI lève le voile sur les chevaux de Troie. Ces logiciels d'intrusion vendus aux États, en particulier en France et en Europe, pénètrent tous les systèmes, depuis les smartphones jusqu'aux connexions WiFi. Enquête réalisée en partenariat avec WikiLeaks. Comme dans la mythologie, un cheval de Troie se fait passer pour ce qu’il n’est pas, permet de prendre le contrôle total de l’ordinateur qu’il infecte, à distance, de sorte de pouvoir y lire les données avant même qu’elles ne soient chiffrées et donc sécurisées, ou encore de pouvoir y activer le micro, ou bien la caméra, et cætera. Les hackers allemands du Chaos Computer Club ont ainsi récemment révélé comment la police allemande utilisait, en toute illégalité selon eux, un tel virus informatique pour espionner les ordinateurs de criminels supposés. Mouchards La police suisse a reconnu utiliser elle aussi le même cheval de Troie. Chiffrés Dans les faits, la robustesse de PGP s’apparenterait plutôt à celle d’un coffre-fort. Vie privée

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