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COVID-19 : "CE QUI NOUS ATTEND POURRAIT ÊTRE ENCORE PIRE"

COVID-19 : "CE QUI NOUS ATTEND POURRAIT ÊTRE ENCORE PIRE"

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Biodiversité : Environ 15% de la faune endémique menacée en Martinique La biodiversité en péril en Martinique. Près de 15 % de la faune endémique de Martinique est « en danger », à cause de l’urbanisation, de la pollution, du tourisme et de la pêche, révèle mercredi une étude de l' Union internationale pour la conservation de la nature (UICN). 15 espèces ont disparu « Sur les 427 espèces indigènes évaluées, près de 15 % apparaissent menacées », selon des analyses réalisées par le Comité français de l’UICN, l’Office français de la biodiversité (OFB), le Muséum national d’Histoire naturelle, et des spécialistes de la faune martiniquaise. « Au total, 15 espèces ont déjà disparu, 62 sont menacées et 56 autres sont quasi menacées », ajoute l’UICN.

Savoir et prévoir Depuis l’interview d’Agnès Buzyn au Monde mardi 17 mars, les critiques pleuvent de toutes parts sur le gouvernement français. La déclaration de l’ex-ministre de la santé, selon laquelle dès janvier elle aurait prévenu le Premier ministre de la gravité potentielle de l’épidémie de nouveau coronavirus – le mettant même en garde sur le fait qu’il faudrait peut-être reporter les élections municipales – a été interprétée comme un aveu terrible : la ministre de la Santé et le reste du gouvernement savaient ce qui risquait d’arriver, et pourtant ils n’auraient pas agi à la hauteur du risque. Depuis, chaque jour qui passe, avec son cortège d’informations sur la pénurie de tests de dépistage et de masque pour les personnels soignants, ne fait que renforcer le discrédit d’un pouvoir politique dont la cote de confiance était déjà largement entamée par la crise des gilets jaunes et la réforme des retraites.

Comment se terminent les épidémies ? C’est un immense incendie qui met fin à la peste de 1655 à Londres. Mais en général, les épidémies ne s’arrêtent pas de cette façon… Voici comment elles peuvent se terminer. L'immunité Romain Dureau : "La crise du coronavirus est le grain de sable qui bloque l'agriculture mondialisée" Entre la fermeture des frontières, l'appel aux citoyens à aller "aux champs" et la fermeture des marchés, l'épidémie de coronavirus a bouleversé notre modèle agricole dans ses certitudes. Afin d'éclaircir l'impact du Covid-19 et dresser des perspectives pour le futur, Marianne a interrogé Romain Dureau, agroéconomiste et cofondateur du laboratoire d'idées Urgence transformation agricole et alimentaire (UTAA), qui prône l'instauration d'un nouveau système de production appuyé sur la relocalisation, l'agriculture paysanne et le protectionnisme. Marianne : Le ministre de l'Agriculture Didier Guillaume a proposé ce mardi 24 mars aux personnes qui ne travaillent pas d'aller "rejoindre la grande armée de l'agriculture française" pour pallier le manque de saisonniers dû à la fermeture des frontières. Qu'a changé la crise du coronavirus pour nos agriculteurs ? L’activité agricole est fortement saisonnière et suit le cycle de croissance des végétaux.

COP 15 – Le Parlement européen se mobilise pour la biodiversité Le Parlement européen a adopté le 16 janvier 2020 une résolution [1] en 75 points qui définit sa position et ses demandes. Il souhaite que l’Union européenne les porte lors de la conférence internationale sur la biodiversité (COP15 [2]) qui devrait avoir lieu cet automne à Pékin. Plusieurs associations, comme Greenpeace, Ifoam ou les Amis de la terre, soulignent que la lettre commune d’une alliance européenne de plus de 50 ONG [3] avait largement contribué à cette décision. Notamment pour la demande de moratoire sur le forçage génétique, qui n’était pas présente dans la première proposition de résolution [4]. Protection de la nature : « une priorité absolue du pacte vert européen » Le Parlement européen se positionne d’emblée dans une perspective d’action.

» « La commission européenne a demandé 63 fois aux états de réduire les dépenses de santé » dénonce l’eurodéputé Martin Schirdewan Vous dénoncez la responsabilité des politiques de l’Union européenne (UE) en matière de santé. Pourquoi ? Martin Schirdewan À 63 reprises entre 2011 et 2018, la Commission européenne a recommandé aux États membres de l’UE de privatiser certains pans du secteur de la santé ou de réduire les dépenses publiques en matière de santé. Ces recommandations ont visé quasiment tous les États, qui ont en général obtempéré. Jour d’avant, jour d’après – Le fil des communs La crise sanitaire majeure renvoie d’abord au mode de développement induit par le capitalisme productiviste. Comme l’a noté Sonia Shah, dans un article récent du Monde diplomatique[1], « avec la déforestation, l’urbanisation et l’industrialisation effrénées, nous avons offert à ces microbes des moyens d’arriver jusqu’au corps humain et de s’adapter ». La destruction des habitats des animaux ont détruit les barrières biologiques protectrices des êtres humains et a entrainé « une probabilité accrue de contacts proches et répétés avec l’homme, lesquels permettent aux microbes de passer dans notre corps, où, de bénins, ils deviennent des agents pathogènes meurtriers ». Un processus de longue date donc, amplifié par la mondialisation ce qui explique la circulation rapide du virus.

Les milliardaires américains ont gagné 398 milliards pendant la pandémie de Covid-19 Temps de lecture: 2 min — Repéré sur Forbes Si la crise du coronavirus a porté un coup à l'économie mondiale, elle profite au moins à quelques-un·es. Entre le 18 mars et le 19 mai 2020, la valeur nette des 600 plus grosses fortunes américaines a augmenté de 434 milliards de dollars. Coronavirus: pourquoi il ne faut pas espérer un retour à la normale dans les prochains mois Les prédictions mathématiques. Ce sont les prédictions des épidémiologistes qui soulignent la difficulté d’un rapide retour à la normale. Ainsi que le notaient des simulations extraites du rapport mené par l’épidémiologiste Neil Ferguson, de l’Imperial College de Londres: Naomi Klein : le coronavirus du capitalisme Ami abonné, Ça fait déjà un moment que je m’interroge sur mon engagement politique de fin de vie ; et je crois bien que ce coup-ci, je n’ai pas le choix. Je suis dans son collimateur au jeune Corola-virus, et ça sera lui ou moi. Et ne me dis pas que je suis parano. Pour un jeune virus chinois un peu ambitieux désireux de se faire un nom dans la bactériosphère, je suis carrément hyper-corona-compatible : 62 piges, fumeur invétéré depuis l’âge de 14 ans, 15 kilos de trop sans problème – et peut-être même un peu plus – et pour coronarer le tableau, le tout irrigué par ce bon vieux raisiné, comme aurait dit San-Antonio, du groupe A1 – le plus répandu, certes, mais aussi le préféré, d’après les médecins, des vampires de la nouvelle génération. Bref, c’est comme si sur le front, j’avais une cible fluorescente qui clignotait, avec marqué dessus : amis virus mortels et bactéries tueuses, bienvenue chez Didier Porte, ici, c’est open bar et happy hours 24 sur 24.

Les herbivores sont plus à risque d'extinction que les prédateurs Par AFP - Publié le 05/08/2020 à 20h07 - Mis à jour le 06/08/2020 Les animaux herbivores courent un plus grand risque d'extinction que les prédateurs et les omnivores, selon une étude parue mercredi dans la revue Science Advances -- et ce, qu'ils soient des mammifères, des oiseaux ou des reptiles. Le risque est particulièrement élevé pour les reptiles herbivores, comme les tortues, et les grands herbivores, comme les éléphants. Mais la tendance se vérifie quels que soient l'habitat (désert, forêts...) et la classe (mammifères, oiseaux, reptiles), selon cette analyse portant sur plus de 24.500 espèces vivantes et disparues. Les auteurs de l'étude, issus de plusieurs universités dont celle de l'Utah et l'Imperial College London, écrivent que les prédateurs sont souvent perçus comme les plus vulnérables, en raison de leurs territoires étendus et du rythme faible de la croissance de leurs populations, et parce que des études nombreuses se sont intéressées à des prédateurs spécifiques et charismatiques, effectivement en danger. Des exceptions existent

Du confinement au couvre-feu : le cauchemar politique du coronavirus Michel Foucault a théorisé, dans Surveiller et punir, le fait que chaque épidémie, par-delà sa dimension médicale et ses enjeux scientifiques, était porteuse d’un « rêve politique ». Si une maladie est une épreuve qui affecte un corps social, si elle implique donc de mettre en place des techniques afin de préserver les individus, de limiter les contagions, d’enrayer la dynamique de la mortalité, il n’en demeure pas moins que ces techniques ne sont pas neutres : elles mettent en mouvement une certaine pratique du pouvoir, elles donnent libre cours à des imaginaires spécifiques, elles ébranlent notre vision du « vivre-ensemble », inventent de nouvelles solidarités et tissent de nouvelles aliénations. Le lépreux, par exemple, incarnait à lui seul une figure dangereuse, qu’il fallait à tout prix isoler, rejeter, exiler, chasser des espaces communs ; ainsi naquit un rêve politique de la « clôture ». Le coronavirus, personne ne le nie, est une maladie mortelle – mais mortelle à quel titre ?

TRIBUNE. Coronavirus : il n’y aura pas de retour à la normale Le drame actuel le démontre de façon éclatante : les gouvernements successifs ont saccagé l’hôpital public, et aujourd’hui ces politiques néolibérales tuent. Ainsi, cinq milliards d’euros ont été enlevés au budget de la santé dans la loi de financement de la sécurité sociale pour 2020, dont un milliard pour l’hôpital public. 100.000 lits ont été supprimés en vingt ans dont 17.500 au cours des six dernières années. LIRE AUSSI SUR REGARDS.FR >> Covid-19 : c’est pas la crise financière pour tout le monde En réduisant drastiquement le nombre de lits disponibles dans une logique d’ajustement aux flux, ils ont empêché toute réponse sanitaire adaptée à un épisode de crise comme celui que nous traversons. En imposant la tarification à l’activité, ils ont fait primer la logique lucrative sur celle du soin.

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