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Rapport conjoint CAPS/IRSEM - Les manipulations de l’information : Un défi pour nos démocraties (04.09.18)

Communiqué de presse Les manipulations de l’information ne sont pas nouvelles mais ont pris une dimension sans précédent en raison des capacités inédites de diffusion et de viralité offertes par internet et les réseaux sociaux, ainsi que de la crise de confiance que vivent nos démocraties. Ce phénomène s’est manifesté par plusieurs ingérences électorales ces dernières années ; il menace les démocraties et la souveraineté de leurs institutions. Le CAPS et l’IRSEM ont donc uni leurs forces pour l’étudier. Ce rapport est le fruit d’une enquête de terrain (une centaine d’entretiens menés dans une vingtaine de pays) pour mieux saisir la nature du problème et identifier les bonnes pratiques mises en œuvre par les États et les sociétés civiles. Il s’appuie également sur l’abondante littérature scientifique disponible. Auteurs : À propos : Le CAPS est le Centre d’analyse, de prévision et de stratégie du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères.

https://www.diplomatie.gouv.fr/fr/politique-etrangere-de-la-france/manipulations-de-l-information/article/rapport-conjoint-caps-irsem-les-manipulations-de-l-information-un-defi-pour-nos

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Pour contrer les fake news/infox, il faut miser sur la recherche Ce texte est publié en lien avec le colloque organisé le 16 octobre à Lyon par la Conférence des présidents des universités (CPU), dont The Conversation est partenaire : « Face aux désordres de l’information, comment apprendre à apprendre, du lycée à l’université ? ». À l’heure de la démocratie d’opinion et de ses dérives, il s’agit d’interroger l’espace public de l’information. Comment lutter contre la déstabilisation de la science et faire en sorte qu’elle reste la valeur de référence ? Comment valoriser la pédagogie et l’autonomie dans les apprentissages ? « La France vient de faire passer en catimini sa loi relative à la lutte « contre la manipulation de l’information » en deuxième lecture à l’Assemblée nationale, avec 45 voix pour et 20 contre sur 69 votants (la majorité absolue étant fixée à 33… alors que l’on compte 577 députés).

Les manipulations de l'information L’Institut de recherche stratégique de l’École militaire (IRSEM) du ministère des armées et le Centre d’analyse, de prévision et de stratégie (CAPS) du ministère des affaires étrangères publient un rapport sur les ingérences. Partant d'une définition de la manipulation de l'information comme « la diffusion intentionnelle et massive de nouvelles fausses ou biaisées à des fins politiques hostiles », les auteurs évitent volontairement de recourir à l'expression galvaudée de « fake news » jugée « trop vague et polémique ». La première partie du rapport s'intéresse aux causes des manipulations de l'information, individuelles (failles cognitives, crise épistémologique) et collectives (crise de confiance dans les institutions et dans la presse, désillusion numérique) ainsi qu'aux acteurs étatiques et non étatiques de ces manipulations en s'attardant sur les cas de la Russie et de la Chine. Sources Réseaux et médias sociaux

Plongée dans le service de « fact-checking » de l’Agence France-Presse C’est une vidéo très partagée sur Internet depuis la fin de juillet. On y voit plusieurs personnes s’avancer dans la mer, des femmes voilées portant de gros sacs, et plusieurs hommes, immobiles, dont seules les têtes dépassent de l’eau. Quelques secondes plus tard, la vidéo change d’angle et nous montre trois personnes sur la plage, assistant à la scène autour d’un appareil photo. Elles filment le groupe de personnes dans l’eau. Il n’en fallait pas plus au témoin de la scène et auteur de la vidéo, un touriste tchèque en vacances en Crète, pour y voir la preuve que les vidéos de migrants traversant la mer Méditerranée au péril de leur vie ne sont qu’une mise en scène, véhiculée par des médias du monde entier.

Les fiches pratiques du CECIL pour réduire les risques liés à la surveillance Les multiples révélations d’Edward Snowden concernant les dérives des programmes de surveillance de la NSA ont bien montré que les États-Unis et leurs alliés (mais ce ne sont malheureusement pas les seuls) écoutent et traitent massivement les informations de gouvernements étrangers, d’entreprises et d'individus (majoritairement non américains) souvent par l’intermédiaire de compagnies telles que Microsoft, Yahoo, Google, Facebook, AOL, Apple… En plus de cette surveillance étatique, une personne peut aussi être la cible d’entreprises commerciales et de pirates informatiques mal intentionnés. Conformément à son objet social de protection des individus face aux risques de l’informatique, le CECIL propose un recueil de fiches pratiques pour découvrir, pas à pas, des outils visant à mieux maitriser les informations exposées, protéger la vie privée et les libertés fondamentales.

Fake News : près de la moitié des Français accusent les médias de les induire... Par Barbara Chazelle, France Télévisions, MediaLab et Prospective Ipsos publie les résultats de son étude internationale Global Advisor dédiée aux fake news qui permet de mesurer l’ampleur du phénomène : au quotidien plus d’un Français sur deux seraient exposés fréquemment à de fausses informations et 43% d’entre eux estiment avoir déjà été piégés par une information qui s’est avérée fausse. Les coupables ? Les politiques et les médias qui les induiraient délibérément en erreur. Crise de confiance profonde, qui s’étend jusqu’à leurs concitoyens dont les facultés de discernement sont sévèrement jugées.

Retour sur la journée d’étude : Lutte contre les fake news – quels défis pour l’information scientifique, les bibliothèques et les journalistes ? Le 5 juin 2018, l’ADBU organisait en partenariat avec TheConversationFrance, La Croix, le CARISM et France Info une journée d’étude sur le thème de la lutte contre les fake news. Cet événement a attiré près de 170 participants au profil varié : professionnels des bibliothèques, professeurs-documentalistes, sociologues, chercheurs, enseignants universitaires et du secondaire, journalistes. Cette journée a donné lieu à deux publications d’articles et à une visibilité chez nos partenaires The Conversation France, La Croix et France Info. Le jour même a été annoncée la publication de l’ouvrage gratuit et en ligne coordonné par Arnaud Mercier pour The Conversation France Devant l’avalanche d’information de toutes provenance, face à la diversité et à la multiplicité des ressources et canaux de documentation, les rapports à l’information sont aujourd’hui bouleversés, les repères sont brouillés. Les informations parcellaires, erronées ou volontairement fausses foisonnent.

Pourquoi faut-il éviter d’utiliser le terme “fake news” ? 1. Les “fakes news” : signe de l’apparition d’un nouvel enjeu contemporain ou signalement des doutes de l’opinion publique ? Pour répondre à la question de cette première partie, commençons par regarder l’évolution de l’intérêt pour la recherche du terme “fake news”, dans le monde entier, sur les cinq dernières années grâce à l’outil Google Trends. D’emblée, une très nette hausse des recherches à partir de ce mot-clé peut être remarquée à la mi-novembre 2016, comme s’il s’agissait de l’apparition soudaine d’un virus. Pour vérifier le minimum de cohérence de cette analogie intuitive, effectuons deux autres recherches à partir des mots-clés : “grippe aviaire” ou “ebola”.

Adoption de la loi interdisant l'utilisation du téléphone portable dans les établissements scolaires dès la rentrée 2018 La proposition de loi relative à l’encadrement de l'utilisation du téléphone portable dans les établissements d’enseignement scolaire a été définitivement adoptée lundi 30 juillet 2018 après un accord trouvé entre les deux chambres en commission mixte paritaire. L’interdiction de l’utilisation du téléphone portable dans les écoles et les collèges est d’application immédiate : elle sera effective dès la rentrée scolaire 2018. Engagement de campagne du Président de la République, cette interdiction répond à la fois à des enjeux éducatifs et à des enjeux de vie scolaire. Durant les activités d’enseignement, l’interdiction de l’usage des téléphones portables favorisera pour les élèves un environnement qui permet l’attention, la concentration et la réflexion indispensables à la compréhension et à la mémorisation. L’interdiction peut connaître des exceptions dans le cadre d’un usage pédagogique explicite et spécifique, encadré par les professeurs.

Contre l’information mensongère - France Culture Après modification par la commission des affaires culturelles, le texte ne prévoit plus de lutter contre les « fausses informations », mais plutôt contre « la manipulation de l’information », excluant ainsi « les propos humoristiques, satiriques ou diffusés par erreur ». Mais l’essentiel demeure : permettre à la justice d’interdire la diffusion de fausses nouvelles en période électorale. Nombreux sont ceux qui dans la presse s’interrogent aujourd’hui sur la définition d’une « fausse nouvelle », celle qui devra permettre au juge de trancher. Rappelons la prose alambiquée du texte discuté en séance ce jeudi :

L’intelligence artificielle nous sauvera-t-elle des fake news ? – Les cahiers de l'Université Paris Descartes Vous souhaitez recevoir notre magazine en version papier ? Indiquez-nous vos prénom, nom et adresse postale : check_circleVotre demande a bien été enregistrée, merci !

Faut-il renoncer à la Vérité ? Diffusion du débat enregistré le 6 octobre dans le grand amphithéâtre de la Sorbonne à Paris, en public, à l’occasion de la 27e édition de la Fête de la science où France Culture organisait le forum Les idées claires. Les invités : Jean-Claude Ameisen, médecin, chercheur, professeur d’immunologie à l’Université Paris Diderot et producteur de l'émission Sur les épaules de Darwin sur France InterFrédéric Worms, philosophe, professeur à l'ENS et directeur du Centre international d’étude de la philosophie française contemporain Savez-vous quel mot a été élu mot de l’année en 2016 par le Dictionnaire d'Oxford ? : « Post-truth ».

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