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Comment apprendre à apprendre ?

Comment apprendre à apprendre ?
Apport des sciences cognitives et des outils numériques au domaine 2 du socle commun Cette conférence a eu lieu le jeudi 15 mars 2018 dans le cadre des jeudis de la recherche et du séminaire académique "Apprendre à l’ère du numérique" sur le salon EDUSPOT. Présentation de l’intervenant : Franck Ramus est directeur de recherche au CNRS et professeur attaché à l’Ecole Normale Supérieure. Il travaille au laboratoire de sciences cognitives et psycholinguisitique, Institut d’étude de la cognition, école normale supérieure de Paris au sein duquel il dirige l’équipe “développement cognitif et pathologie”. Il est également co-directeur du Master en sciences cognitives (ENS, EHESS, Université Paris-Descartes). Présentation de la conférence : Depuis 2016, le socle commun inclut le domaine 2 intitulé « les méthodes et outils pour apprendre ». Pour aller plus loin sur ce thème : Pour préparer l’intervention :

http://www.dane.ac-versailles.fr/nos-projets/former/comment-apprendre-a-apprendre

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« Panique dans la bibliothèque » : un escape game clé en main pour la Fête de la science ! Bibliothèques, pour vos animations à l’occasion de la Fête de la Science 2018, Science Animation et Délires d’Encre, en partenariat avec le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, le Syndicat national de l’Édition, le ministère de la Culture, l’Amcsti, la Fill et la Sofia, ont réalisé un escape game pédagogique sur les idées reçues en sciences à mettre en place dans les bibliothèques, médiathèques et CDI. Cette animation accompagnera le petit livre publié tous les ans par du ministère de la Culture et diffusé gratuitement en bibliothèques et librairies, intitulé cette année 25 vraies/fausses idées en sciences. Mêlant sciences et investigation, cette enquête grandeur nature invitera tous les curieux et curieuses, petits et grands, à vivre une expérience originale et ludique. Leur mission ? S’appuyer sur leur sens de l’observation, le travail d’équipe et un esprit critique pour déconstruire une vague d’idées reçues.

5 principes issus des neurosciences pour favoriser l'apprentissage en formation Quels sont, à votre avis, les avantages et inconvénients des pédagogies actives, ludiques et participatives ? Si les entreprises semblent conscientes de la nécessité d’amorcer un virage pédagogique dans leurs formations, elles sont parfois réticentes à l’idée de passer à l’action : est-ce vraiment utile et pertinent ? De mon point de vue, la réponse est indéniablement : OUI ! Et les recherches scientifiques menées ces dernières années vont clairement dans ce sens. Suite à la présentation que j’ai eu l’occasion de réaliser au forum, je vous invite donc à découvrir ci-dessous 5 principes essentiels issus des recherches en neurosciences pour mieux former et apprendre :

Comprendre la pédagogie coopérative Pour prendre sa place dans le monde, Il est nécessaire d’apprendre à travailler ensemble ; ce n’est pas inné ; cela suppose des compétences particulières qui mettent en œuvre des habiletés fondées sur les valeurs du vivre ensemble. « Dans les années 1970, les premiers modèles organisés de pédagogie coopérative connaissent un départ prometteur sous l’impulsion de chercheurs comme Roger et David Johnson, Robert Slavin, Spencer Kagan, Elisabeth Cohen et autres. Cette émergence plafonne rapidement jusqu’à ce que les différentes réformes pédagogiques viennent donner un souffle nouveau à la pédagogie coopérative. […] La simple transmission des savoirs ne suffit plus. Il faut désormais guider et soutenir la construction des connaissances… »* L’originalité de Jim Howden1 est « de définir une approche pédagogique complexe poursuivant la double visée d’apprendre à coopérer et coopérer pour apprendre, en se basant sur des valeurs qui lui sont propres »2.

S. Dehaene - Enseigner est une science LE MONDE | • Mis à jour le | Par Stanislas Dehaene (Professeur de psychologie cognitive expérimentale au Collège de France) Pour quiconque sait que « l'enfant est l'avenir de l'homme », l'enquête PISA est un véritable électrochoc. Que nous apprend le Programme international pour le suivi des acquis des élèves de l'OCDE ? Plus inégalitaire que jamais, l'éducation nationale française réussit aux élites, mais ne parvient pas à donner aux enfants défavorisés le bagage minimal dont ils ont besoin pour comprendre un article de journal ou un problème d'arithmétique. Jusqu'à la seconde génération, une famille issue de l'immigration affiche des résultats scolaires en très net retard.

[Dossier] Sciences cognitives et apprentissage – 4/5 - le blog de Solerni – plateforme de MOOCs Dans nos précédents articles, nous insistions sur le caractère fondamental de la plasticité cérébrale qui permet à notre cerveau de remodeler constamment ses réseaux de neurones, et ainsi d’apprendre des éléments utiles mais également d’oublier ceux qui ne le sont plus. Cette plasticité ne s’arrête pas avec la fin du développement du cerveau, après l’adolescence, mais dure tout au long de notre vie. Cependant, il a été mis en évidence qu’il existe des périodes critiques durant l’enfance plus propices aux mécanismes d’apprentissage et au développement du cerveau : cela ne signifie pas qu’il n’est plus possible d’apprendre ensuite, bien au contraire, mais simplement qu’à l’âge adulte, l’apprentissage nécessitera des efforts plus intenses et explicites. Puisque, schématiquement, il nous faut fournir plus d’efforts pour apprendre à mesure que l’on vieillit, quelles sont les clés pour bien apprendre ?

Mémoire Il est démontré que les émotions peuvent moduler la façon dont une information est enregistrée, l’émotion renforçant ponctuellement l’attention. Ainsi, une émotion positive peut se traduire par une amélioration ponctuelle des performances mnésiques. Il apparaît également que la consolidation, et donc la rétention d’une information est favorisée par l’émotion : le rappel d’un souvenir émotionnel après un long intervalle est souvent plus important que lorsque ce souvenir est neutre. Les clés pour mieux mémoriser Le gros problème de la mémoire ? C’est qu’elle oublie ! Le cerveau efface en permanence les informations dont il n’a plus l’utilité. Mais les neurosciences et les nombreuses recherches sur le sujet nous permettent aujourd’hui de savoir comment consolider notre mémoire à long terme. Apprendre oui, mais en connaissant le fonctionnement de son cerveau, c’est encore mieux ! Dans cet article, on vous donne la recette pour mieux mémoriser.

Une nouvelle génération de formateurs fait son entrée - We Are Learning Pendant que toute une partie des enseignants, des formateurs, des éducateurs et du grand public, s'accroche à la vieille idée, dite de bon sens, que : "sans relations humaines directes, il ne peut pas y avoir de pédagogie valable et performante" ; pendant que toute une partie du monde de l'éducation ricane à l'évocation des e-learning, du blended learning, des MOOC, des serious games, de la gamification, des LMS "avancés"... et attend que cette "mode" se passe ("tout cela finira au placard, comme tant d'innovations techniques") ; pendant tout ce temps là, les formateurs nouvelle génération se forment, se perfectionnent, expérimentent et renouvellent en profondeur la formation professionnelle. Quels sont ces "formateurs nouvelle génération", ces révolutionnaires, nouveaux hussards de la République, qui sont disqualifiés par la masse des bien- pensants ? Ils gèrent à la fois des connaissances, des expériences et de l'intelligence relationnelle Conclusion

4 ennemis du cerveau quand on apprend 4 ennemis majeurs du cerveau sont à éviter quand on apprend. Face à ces ennemis, le cerveau perd ses moyens. Plusieurs processus nécessaires à l’apprentissage en sont affectés : la créativité, la mémorisation, la compréhension. 1.

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