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Réchauffement climatique : la bataille des 2 °C est presque perdue

Réchauffement climatique : la bataille des 2 °C est presque perdue
Les Nations unies sonnent l’alerte sur les efforts très insuffisants des Etats pour contenir le réchauffement. Après 2030, il sera trop tard. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Pierre Le Hir La bataille du climat n’est pas encore perdue, mais elle est très mal engagée. Ce n’est pas la première alerte lancée par l’organisation, qui s’appuie sur un large réseau international de scientifiques. Un tiers du chemin Certes, une bonne nouvelle semble se confirmer : les émissions mondiales annuelles de CO2 issues de la combustion de ressources fossiles (charbon, pétrole et gaz) et de l’industrie cimentière, qui représentent 70 % du total des rejets de gaz à effet de serre, se sont stabilisées depuis 2014, à un peu moins de 36 milliards de tonnes (gigatonnes ou Gt). Toutefois, note le rapport, cette stabilisation n’a été observée que sur une courte période et la tendance « pourrait s’inverser si la croissance de l’économie mondiale s’accélère ». « Opportunités » Related:  ClimatPour quelques degrés de plus...Transition énergétique

Les émissions mondiales de CO2 repartent à la hausse La tendance, après trois années de stagnation, est principalement due à la croissance économique de la Chine, premier pollueur mondial. Derrière les promesses de décarbonation de l’économie, le greenwashing et les paroles politiques, la réalité est toujours là, impitoyable. Après trois années de stagnation, les émissions humaines de dioxyde de carbone (CO2) sont reparties à la hausse en 2017, ruinant les espoirs de voir l’humanité sur le point d’entamer la décrue de ses émissions. C’est le constat majeur des travaux publiés, lundi 13 novembre dans la revue Earth System Science Data, par le consortium scientifique Global Carbon Project (GCP) qui dresse, chaque année depuis 2006, le bilan des émissions mondiales de CO2. La publication devrait faire office de piqûre de rappel aux délégués des Etats parties à la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques, réunis pour la COP23 à Bonn, en Allemagne, jusqu’au 17 novembre. Construire la confiance

2017 is officially one of the hottest years on record, surprising no one This story was originally published by Mother Jones and is reproduced here as part of the Climate Desk collaboration. It’s official: 2017 was one of the hottest years ever recorded on Earth. On Thursday, NASA reported that only 2016 was warmer. Every year, NASA collects data on the planet’s temperature record and releases a report that explains climate trends. On average, the planet’s surface temperature has risen about 2 degrees Fahrenheit during the last 100 years, a change that can be blamed on the increasing amount of human-made emissions, such as carbon dioxide. “[T]emperatures over the planet as a whole continue the rapid warming trend we’ve seen over the last 40 years,” Gavin Schmidt, director of the Goddard Institute for Space Studies that conducted the study, said in a press release. Notably absent in 2017’s climbing temperatures was the presence of El Niño, a weather pattern that warms up the Pacific Ocean and contributed to 2016’s record-setting heat.

Mettre fin au suremballage, mode d’emploi Depuis une dizaine d’années les pouvoirs publics encouragent les entreprises à réduire l’impact environnemental de leurs emballages. Le suremballage est tout particulièrement visé, d’autant que son utilité est souvent remise en cause par les consommateurs eux-mêmes. Le tube de crème ou de dentifrice entouré d’un carton puis d’un film plastique peut en effet agacer des consommateurs qui se sentent envahis par ce genre de déchets. Et ceux-ci sont nombreux. L’Ademe a ainsi pointé du doigt en 2014 les 125 kg d’emballages jetés par les Français chaque année et l’effarant coût de gestion qui leur est associé : 1,88 milliard d’euros ! De nombreux industriels tentent de s’en passer, à l’image de Danone sur certains packs de ses yaourts avec au passage des économies de carton de plusieurs tonnes. L’enjeu de cette suppression, important dans la perspective d’un développement plus durable, confronte les industriels à un « dilemme éthique » : risquer de perdre des ventes ou privilégier l’écologie.

Changement climatique : le faux consensus «On ne peut pas imaginer qu’un simple verdissement du système économique dominant soit à la hauteur du défi qui se pose à nous». Dans la dernière des contributions du livre collectif L’adaptation au changement climatique, une question de sociétés, la philosophe Virginie Maris porte le fer dans la plaie. Et permet de s’interroger sur la pertinence du récit, lancé notamment après la COP-21 de Paris, en décembre 2015, selon lequel l’Humanité toute entière, dans un élan magnifique et surtout consensuel, va affronter et résoudre le défi climatique. Une interrogation renforcée par le constat fait par l’ONU : même la mise en oeuvre complète de cet accord, ce qui est pour moins douteux, n’éviterait pas un dérapage climatique au delà de l’objectif des 2°C de plus que la température planétaire pré-industrielle. Paradoxe et impasses D’où l’intérêt de cet ouvrage, aux 74 auteurs (2), qui se veut un «appui» à la mise en oeuvre de l’Accord de Paris (COP-21, décembre 2015). L’empreinte carbone Injustice

L'empreinte Climatique Démesurée | IATP Détermination du volume de viande et de lait transformé en 2016 par chaque entreprise.Nous avons utilisé autant que possible les rapports publics des entreprises, ainsi que les données générées par WATT (Pig International, Poultry Trends), l'IFCN (anciennement International Farm Comparison Network) et Sterling Marketing (communication personnelle).Tous les chiffres indiqués sont pour 2016, à l'exception de Marfrig (2015) et Bigard (2014), les dernières années pour lesquelles les données sont publiquement accessibles.Pour le bœuf et la volaille, nous avons également déterminé le volume de production par région géographique pour chaque entreprise, sur la base des rapports des entreprises. PUBLIÉ PAR la Fondation Heinrich Böll, Institute for Agriculture and Trade Policy Europe et GRAIN; novembre 2017. Ce travail est disponible sous licence Creative Commons « Attribution 4.0 International (CC BY 4.0) ». POUR PLUS D'INFORMATIONS, VOIR grain.org et iatp.org Download the PDF.

Study: 10 Yrs. to Stop Climate Damage or Else! (as Pruitt Calls for U.S. to ‘Exit’ Paris Accord) - EnviroNews | The Environmental News Specialists (EnviroNews USA Headline News Desk) — Humanity has about a decade to reduce carbon emissions and meet the climate goals set by the monumental Paris Agreement (Paris accord) of 2016, according to an International Institute for Applied Systems Analysis (IIASA) study called, Pathways for balancing CO2 emissions and sinks. The study’s urgent recommendations are in stark contrast with the mindset of Trump’s Environmental Protection Agency (EPA) Administrator Scott Pruitt, who on April 13, called for a complete “exit” from the historic Paris Agreement, calling it “a bad deal for America.” The Austrian study, published in the journal Nature Communications in February 2017, analyzes the release and uptake of carbon through both natural and anthropogenic (human-caused) sources. The 1.5°C target he refers to is the secondary goal of the Paris accord, which has a primary goal of keeping the rise in global temperature to below 2°C.

Les scénarios de l'Ademe donnent une France sans gaz à effet de serre en 2050 SCENARIOS. L'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe) persiste et signe. Sortir du tout fossile, c'est possible. Aujourd'hui, 45% de la consommation finale d'énergie est couverte par le pétrole, 19% par le gaz naturel, 3% par le charbon, contre 23% par l'électricité (fournie à 78% par le nucléaire et 15% par les énergies renouvelables) et 9,6% par les énergies renouvelables hors électricité. En 2050, l'éolien, le solaire, la biomasse, l'hydroélectricité, le biométhane couvriront 70% des besoins contre 30% aux énergies conventionnelles y compris le nucléaire. "En 2012, pour notre premier scénario nous étions partis de l'objectif de 2050 de réduire d'un facteur 4 nos émissions de gaz à effet de serre pour calculer l'effort à fournir selon la situation présente, précise Fabrice Boissier, directeur général délégué de l'Ademe. En 2050, 90% de l'électricité, 40% du gaz, la totalité des réseaux de chaleur seront renouvelables COLLECTIF.

Quinze mille scientifiques alertent sur l’état de la planète L’ampleur de l’initiative est sans précédent. Plus de 15 000 scientifiques de 184 pays signent un appel contre la dégradation catastrophique de l’environnement. « Mise en garde des scien­tifiques à l’humanité : deuxième avertissement. » C’est une alerte solennelle que publient, lundi 13 novembre dans la revue BioScience, plus de 15 000 scientifiques de 184 pays. Biologistes, physiciens, astronomes, chimistes ou ­encore agronomes, spécialistes du climat ou des océans, de zoologie ou d’halieutique, les auteurs mettent en garde contre la destruction rapide du monde naturel et le danger de voir l’humanité pousser « les écosystèmes au-delà de leurs capacités à entretenir le tissu de la vie ». L’ampleur du soutien à cette mise en garde reflète une inquiétude qui traverse toutes les disciplines des sciences expérimentales. L’appel des 15 000 est, à ce jour, le texte publié par une revue scientifique ayant rassemblé le plus grand nombre de signataires. C’est en réalisant le peu de progrès...

Eye-Popping View of CO2, Critical Step for Carbon-Cycle Science From the Arctic to the Mojave Desert, terrestrial and marine habitats are rapidly changing. These changes impact animals that are adapted to specific ecological niches, sometimes displacing them or reducing their numbers. From their privileged vantage point, satellites are particularly well-suited to observe habitat transformation and help scientists forecast impacts on the distribution, abundance and migration of animals. In a press conference Monday at the American Geophysical Union meeting in San Francisco, three researchers discussed how detailed satellite observations have facilitated ecological studies of change over time. Long-term polar bear declines A young polar bear sitting on the shore in southern Beaufort Sea, Alaska. Credits: U.S. Polar bears depend on sea ice for nearly all aspects of their life, including hunting, traveling and breeding. “On short time scales, we can have variable responses to the loss of sea ice among subpopulations of polar bears,” Laidre said.

Réchauffement climatique: En 2030, le climat sera aussi chaud qu'il y a trois millions d'années En 2030, le climat de la Terre devrait ressembler à celui d’il y a trois millions d’années. Tel est le résultat d’une étude publiée ce lundi dans les comptes rendus de l’Académie américaine des sciences (PNAS). La période en question est celle du milieu du Pliocène, quand le climat était aride. Les Amériques du Nord et du Sud ne s’étaient pas encore rejointes, le Groenland n’était pas glacé et le niveau des océans était 18 mètres plus haut. Les températures étaient 1,8 à 3,6 °C plus élevées qu’aujourd’hui. « Nous allons vers des changements très spectaculaires dans un temps extrêmement court », explique Jack Williams, expert en paléoécologie et climatologie à l’université du Wisconsin (Etats-Unis). Les calottes glaciaires mettant du temps à fondre, le Groenland ne redeviendra pas vert tout de suite et les océans ne remonteront pas de 18 m.

COP 23 : sept batailles que l'humanité a déjà perdues face au réchauffement climatique La 23e conférence des parties sur le climat, la COP 23, s'ouvre à Bonn (Allemagne), lundi 6 novembre. Pendant deux semaines, elle doit engager 196 pays dans une lutte concrète contre les émissions de gaz à effet de serre, responsables du réchauffement climatique. Pour empêcher une hausse des températures globales supérieure à 2°C par rapport au début de l'ère industrielle, il va falloir revoir de fond en comble nos façons de nous chauffer, de nous éclairer ou encore de nous déplacer. Le chantier est énorme, mais les dangers qui nous menacent le sont davantage. 1Il faudrait déjà que les émissions de CO2 soient en baisse On le sait depuis longtemps, les concentrations de dioxyde de carbone (CO2) dans l'atmosphère sont responsables du réchauffement climatique. Problème : nous ne sommes même pas encore parvenus à stabiliser ce taux alors qu'il est urgent d'inverser la courbe des émissions de gaz à effet de serre. 2Les canicules extrêmes sont passées du stade de menace à réalité

La Norvège attaquée en justice sur le climat Deux ONG accusent l’Etat nordique d’avoir autorisé la prospection pétrolière en Arctique, un mois après avoir signé l’accord de Paris. Le procès doit s’ouvrir mardi. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Anne-Françoise Hivert (Malmö (Suède), correspondante régionale) Ils ont décidé de revêtir le bunad, le costume national norvégien, pour se rendre au tribunal d’Oslo, mardi 14 novembre. Si des actions similaires ont été tentées ailleurs, c’est la première fois en Norvège que des ONG attaquent l’Etat en justice pour lui demander des comptes sur sa politique climatique et contraindre ainsi la « pétromonarchie » scandinave à faire face à ses contradictions : un des premiers pays à signer l’accord de Paris dès le 22 avril 2016, mais aussi le septième exportateur d’émissions de gaz à effet de serre dans le monde. Retombées économiques et sociales Les ONG mettent également en cause l’évaluation des retombées économiques et sociales présentée par le gouvernement. Les « limites prévues par le droit »

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