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Karine Veillas : A l’écriture, collégiens !

Karine Veillas : A l’écriture, collégiens !
Comment faire de l'écriture au collège une réelle pratique de classe, formatrice et réflexive ? Peut-elle-même constituer une aventure citoyenne ? A Rueil-Malmaison, les élèves de Karine Veillas montrent la voie en publiant régulièrement des ouvrages qui rassemblent leurs diverses créations. Ainsi, ses 3èmes ont récemment écrit 4 romans autour de la dystopie, qui invite à inventer un anti-idéal de société. Dans le cadre d'un EPI sur les manipulations génétiques, il s'est agi de relier science et fiction pour mener une réflexion sur la question du progrès scientifique comme sur les codes d’un genre littéraire. Par une « pédagogie du chef d'œuvre », active, créative, collaborative, les élèves font de l'écriture un mode d'apprentissage de la langue, de la littérature, du monde. Pourquoi le choix de travailler spécifiquement sur la dystopie ? Le genre de la dystopie conduit les élèves à entrer dans une réflexion sur les rapports entre Etat et individu en passant par le biais de la fiction.

http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2017/04/24042017Article636286177903440343.aspx

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Lettres : Quand une œuvre devient un Fakebook « Fakebook » est un site qui permet de créer de faux profils et de faux murs ressemblant à ceux du célèbre réseau social. Professeure de lettres au collège Les Hauts Grillets à Saint-Germain-en-Laye, Elsa Copete l’a utilisé pour demander à ses 4èmes de faire vivre leur lecture de romans de Victor Hugo et d’Emile Zola. Sur la Page des Lettres de l’Académie de Versailles, elle éclaire les objectifs, les étapes et les intérêts de ce dispositif d’adaptation via un réseau social d’une œuvre littéraire patrimoniale. Les étudiants de Raphaël Luy, professeur de français en Suisse, ont quant à eux donné vie directement sur Facebook aux personnages du « Père Goriot » de Balzac.

Lettres : Hélène Paumier : Quand des lycéen.ne.s créent une maison d’édition « Soyez réalistes, demandez l’impossible » : même aux élèves ? Par exemple, en leur demandant non seulement de lire, mais de créer une maison d’édition ? Cet ambitieux projet est réellement mené au Lycée Pilote Innovant International de Poitiers. Hélène Paumier, professeure de lettres, Alexandre Daneau, professeur de SES, et Julie Moraine, professeure-documentaliste, collaborent pour aider les élèves à construire et animer « Turfu les Editions ». La structure a le statut de « junior association » et cherche à publier des œuvres de jeunes auteur.e.s. Laïla Methnani : L’aventure pédagogique de l’écriture au collège Mettre l’écriture et la réécriture au cœur des stratégies d’apprentissage : une utopie pédagogique ? Plutôt une exigence, que rappelle un récent ouvrage de François Le Goff et de Véronique Larrivé. Et une modalité de travail, qu’éclaire le projet « Utopia » mené en 5ème par Laïla Methnani au collège Jean Lachenal à Faverges (Haute-Savoie). Les élèves ont dessiné des cartes de mondes imaginaires, puis les ont explorées en rédigeant le journal de bord d’un explorateur.

Françoise Cahen : Et si on codait Molière ? Faut-il enseigner la programmation ? La question, sujette à controverses, mérite d’être abordée par l’exemple. Professeure de français dans un lycée d’Alfortville, Françoise Cahen a invité ses élèves à utiliser le logiciel Scratch pour réaliser un dialogue animé mettant en scène un extrait de « L’Ecole des femmes ». L’activité, originale, s’avère plaisante et formatrice. Elle montre aussi combien, à l’âge des humanités numériques, littérature et informatique peuvent faire bon ménage : en se frottant aux claviers et aux écrans, la littérature à l’Ecole peut être revitalisée ; la programmation elle-même peut trouver davantage sens en devenant un mode d’expression et de créativité.

Pierre-Antoine Brossaud : Vers un renouveau de l’écriture scolaire ? Et si le numérique nous amenait à réinterroger ce que signifie « faire du français » à l’Ecole ? Par exemple en nous invitant à mettre l’écriture au centre des activités de la classe ? Ou encore à considérer qu’il s’agit désormais d’en acquérir de nouvelles modalités, par exemple d’apprendre à écrire avec des images ou des hyperliens ? Et même à faire de ce travail une approche revivifiée de la littérature ? Écrire : un acte complexe qui ne se résume pas à la production de textes neuf tâches observées par les chercheurs dans les classes Cette recherche a observé très minutieusement les occasions d’apprendre que les enseignants rendent possibles à travers la conception de leurs démarches pédagogiques et la réalisation de tâches par les élèves. Les chercheurs ont découpé l'activité d'écriture en neuf tâches distinctes : A.

Rallye-lecture. Des concours de lecture pour donner envie de lire Rallye-Lecture est un service génial qui vous permet de créer et de mettre en place en quelques clics des concours de lecture que vos élèves vont adorer. « Testé et approuvé » comme on dit par plus de 200 000 petits lecteurs à travers le monde, ce service créé par des enseignants est un outil formidable que vous allez pouvoir utiliser avec vos élèves en primaire comme au collège. Il y a un an presque jour pour jour je disais ici même tout le bien que je pensais de ce service qui fait de la lecture un jeu. Je n’ai pas changé d’avis. Réforme du programme de français : Ce que les professeurs en disent... « Je souhaite progresser avec vous vers ce qui sera le concept clé de l’éducation au cours des cinq années à venir : celui d’ « école de la confiance ». J’inscrirai cette action dans un temps long qui est celui de l’éducation. Nous y parviendrons par une confiance réciproque de l’institution et de ses personnels et par une confiance de tous les acteurs les uns vis-à-vis des autres. » (Jean-Michel Blanquer, Lettre aux enseignants, 6 juillet 2017) La confiance, vraiment ?

« Creative writing » en France : une formation universitaire en voie de légitimation De Montréal, à Leipzig en passant par Oxford et Stanford, les programmes universitaires en creative writing (« écriture créative ») se sont multipliés sous l’impulsion de l’université d’Iowa qui fut dès 1936 la première institution à proposer un Master of Fine Arts (MFA) validant un diplôme de creative writing. Paradoxalement, comme le note Le Monde, la pratique de l’écriture créative reste marginale en France, où très peu d’établissements l’ont mise en place, alors que les universités canadiennes ou américaines l’ont institutionnalisée depuis 30 ans, à l’instar de l’Université du Québec à Montréal où fut crée la première chaire de professeur de création littéraire au Québec. Ainsi, trente ans après les expérimentations innovantes et fondatrices d’Anne Roche, Professeur à l’université d’Aix-Marseille ou encore le colloque tenu à Cerisy sur les ateliers d’écriture en 2011, la question de la légitimité de la pratique scripturale créative reste problématique. Trois formations innovantes

J’ai testé pour vous TACIT, pour travailler la compréhension TACIT est un outil numérique (sur internet), créé par des chercheurs de l’Université de Rennes. Grâce à cet outil, les élèves sont évalués puis s’entrainent à leur niveau en lecture-compréhension (inférences, implicite…). Dans un premier temps, chaque élève répond à un QCM de 20 questions. Il s’agit de phrases qui ressemblent à ce qu’on trouve dans Je-Lis-Je-Comprends, ou dans Cléo (« Je comprends ce qui est caché dans le texte »)… Il y a des questions de tous niveaux qui permettent au logiciel de situer le niveau de l’élève. 2 exemples : Ou encore : Grâce à cette évaluation, le système peut situer les élèves dans une dizaine de groupes de niveaux (du niveau CE1 très faible au 3e très bon) et proposer à chacun des entrainements pile-poil adaptés à leur niveau.

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