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Les violences faites aux femmes en trois graphiques

Les violences faites aux femmes en trois graphiques
Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Anne-Aël Durand Une femme meurt tous les trois jours sous les coups de son conjoint. Une réalité terrible, rappelée en ce 25 novembre, Journée internationale pour l’élimination des violences faites aux femmes. Selon le ministère de l’intérieur, près d’un homicide sur cinq, parmi les meurtres non crapuleux (liés à un objectif financier), est la conséquence de violences conjugales, qui touchent en grande majorité les femmes. La proportion de femmes victimes est encore plus importante lorsqu’il s’agit de violences conjugales « ordinaires » n’ayant pas entraîné la mort. La question des violences conjugales est devenue un véritable enjeu de santé public, relayée par un site dédié : stop-violences-femmes.gouv.fr. Related:  La place des femmes dans la société: vers l'égalitéEgalité, discriminationsViolence conjugale

Harcèlement dans le métro, calendrier Pirelli, «madame la préfète»... Un mois dans la vie des femmes Calendrier. Ne cherchez pas, il n’y aura pas de poses lascives de mannequins taille 34 cette année et, franchement, on ne s’en plaint pas. Pour son édition 2016, le calendrier Pirelli met à l’honneur des femmes «emblématiques de la réussite professionnelle, sociale, culturelle, sportive et artistique» sous l’objectif d’Annie Leibovitz. Transports. Attentats. Violences faites aux femmes. Notons qu’à cette occasion, l’association Acrimed a publié une analyse sur le traitement médiatique des violences contre les femmes, symptôme de la société patriarcale pourtant transformé en divertissement par la presse. Ah oui, et sinon le facepalm du mois revient à Bernard Pivot, qui n’a pas trouvé mieux que de tweeter une mauvaise blague sur les violences conjugales (qu’on vous épargnera), pour laquelle il ne s’est toujours pas excusé. Taxe tampon. Vocabulaire. Grand écran. Art et parité. Maîtres du monde. Du tac au tac. Droit à l’avortement. Ville. Congé parental. Inégalités salariales. Violences.

Statistiques Populaires - Un site du CRAN Viols : Quand le danger vient de son partenaire Selon les principales données sur les violences au sein du couple, y compris sexuelles, publiées en novembre 2014 par l’Observatoire national des violences faites aux femmes (1), 86 000 femmes de 18 à 75 ans sont victimes de viols ou de tentatives de viols chaque année en France et, dans 86 % des cas, la victime connaît son agresseur. 10 % seulement des victimes déclarent avoir porté plainte. Quant aux viols conjugaux, ils représentent la bagatelle de 50 % des viols sur femmes adultes et seuls 2 % d’entre eux font l’objet de plaintes. C’est dire si les femmes se taisent, tant le sujet est tabou. Le couple, une zone de non-droit ? Le couple rime toujours avec consentement tacite et peut facilement être considéré comme une zone de non-droit. Des traumatismes difficiles à combattre « Même si quelqu’un consent à renoncer à sa dignité, on n’a pas le droit d’en profiter », explique Muriel Salmona.

Comprendre la bataille de la « taxe tampon » Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Solène Lhénoret Le débat autour de la « taxe tampon » n’a pas fini de faire couler de l’encre. Depuis que l’Assemblée nationale a rejeté, le 15 octobre, une proposition de la députée PS Catherine Coutelle, visant à baisser la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) sur les protections périodiques au taux réduit de 5,5 %, contre 20 %, les associations féministes françaises, s’inspirant d’autres pays, continuent de se mobiliser. Le collectif Georgette Sand, à l’origine d’une pétition qui avait déjà recueilli plus de 26 000 signatures, a organisé une manifestation « festive » qui a rassemblé une centaine de personnes, mercredi 11 novembre à Paris, pour une TVA réduite sur les protections périodiques (tampons, serviettes et coupes menstruelles). Un autre collectif, Culotte Gate, avait choisi d’envoyer à des responsables politiques des sous-vêtements tachés de peinture rouge. L’enjeu de santé publique Le coût de la mesure Les arguments de l’Assemblée

Discriminations à l'école Sommaire comment dépasser la difficulté pour les professionnels portant cette question de trouver un espace légitime de travail pour sortir de l’« éducation à » ? comment faire en sorte que lorsqu’un espace légitime existe, il permette la régulation des phénomènes de racismes/sexismes, d’ethnicisation/sexisation, de discrimination, en interrogeant les systèmes normatifs de l’institution ? comment s’emparer de la question de la discrimination institutionnelle dans le champ scolaire pour construire et partager une réflexion systémique sur le fonctionnement de l’école en lien avec son environnement social ? L’atelier était animé par Joëlle Brauener, doctorante en études de genre à Paris 8 et en sociologie à l’UQAM (Montréal) et formatrice auprès de professionnel-le-s de l’éducation dans le champ de la lutte contre les discriminations, le genre et l’égalité. Les discriminations à l’école : Mais la question est difficile à ouvrir : La stratégie du réseau :

Femme, jeune, plus diplômée que son conjoint : portrait-robot de la victime de violences conjugales LE MONDE | • Mis à jour le | Par Gaëlle Dupont C’est la partie émergée de l’iceberg, la plus visible et la plus saisissante : en 2014, 118 femmes et 24 hommes étaient tués par leur conjoint. Mais derrière, les victimes de violences conjugales se comptent en réalité en centaines de milliers. Le premier enseignement de l’enquête confirme que les premières concernées sont les femmes. Autre enseignement :...

Hommes et féministes Recensé : Alban Jacquemart, Les hommes dans les mouvements féministes. Socio-histoire d’un engagement improbable, Rennes, Pur, 2015 (coll. « Archives du féminisme »). 326 p., 22 €. Alban Jacquemart s’est intéressé dans ce livre issu de sa thèse à un engagement militant qu’il qualifie d’« improbable » parce que ses acteurs « ont à perdre dans la réussite » des luttes auxquelles ils participent activement (p. 27) : des hommes qui, de 1870 à nos jours, ont appartenu ou appartiennent de façon « attestée » (p. 24) à un groupe féministe « autonome, formel ou informel » (p. 26). Le livre comprend deux parties. La première éclaire le militantisme des hommes au prisme de l’histoire des mouvements féministes. Une histoire renouvelée des mouvements féministes L’entrée par les hommes et par la question de la mixité dans les mouvements féministes est une façon passionnante de revisiter l’histoire de ces derniers. Une sociologie de carrières militantes improbables Un auteur (im)probable ?

Le clip choc de la Norvège pour sensibiliser les pères au sexisme - Les Inrocks Pour dénoncer les violences faites aux femmes, l’antenne norvégienne de l’ONG CARE a mis en ligne un clip poignant de cinq minutes qui énumère tous les ingrédients du sexisme ordinaire auquel elles sont confrontées. Le principe de la vidéo est simple : une fille qui n’est pas encore née écrit une lettre à son père lui intimant de faire en sorte que le fait qu’elle naisse fille ne soit pas “le plus grand des dangers” pour elle. Le clip a été visionné près de 3 millions de fois en dix jours. “C’est juste pour rire, bien sûr !” La vidéo n’étant pas traduite, voici quelques précisions. Après avoir remercié son père d’avoir aussi bien veillé sur elle alors qu’elle n’est toujours pas née, la narratrice lui demande une faveur à propos des “garçons” : “Parce que moi, je vais naître fille. Descente aux enfers

Une femme sur sept a été victime de violence sexuelle dans sa vie Parmi celles qui déclarent avoir subi des viols et tentatives de viol, 40 % les ont vécus dans l’enfance, soit avant 15 ans, 16 % entre 15 et 17 ans et 44 % à 18 ans ou plus. Une femme sur sept (14,5 %) et un homme sur 25 (3,9 %) déclarent avoir subi au moins une forme de violence sexuelle au cours de leur vie, selon une enquête publiée mercredi 23 novembre par l’INED (Institut national d’études démographiques). Cette enquête, intitulée « Violences et rapports de genre », a été réalisée en 2015 par l’INED auprès d’un échantillon représentatif de 27 268 personnes (15 556 femmes et 11 712 hommes) de 20 à 69 ans. Elles ont été interrogées sur les viols, tentatives de viols et autres agressions sexuelles subies. Cette étude ne prend pas en compte les faits de harcèlement sexuel et d’exhibitionnisme, qui feront l’objet de travaux ultérieurs. Lire aussi : Un plan de lutte contre les violences faites aux femmes mieux doté 580 000 femmes victimes dans l’année Violences durant l’enfance

Ronde, petite ou grande, la poupée Barbi...

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