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Des mémoires concurrentes de la guerre d'Algérie

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17 octobre 1961, un massacre colonial | Quand l'histoire fait dates | ARTE. T3 A1 J2 Des mémoires concurrentes de la guerre d'Algérie. Acteurs et mémoires de la guerre d’Algérie (EHNE, 2022) Mémoires des anciens combattants La guerre d’Algérie mobilise environ 1,5 million de soldats français dont 1,2 million d’appelés. C’est une génération entière de jeunes français qui est concernée par ce conflit.

Dès les premières années de la guerre, certains appelés fondent des associations pour défendre les droits des anciens soldats. Trois d’entre trois elles se réunissent en 1958 sous le nom de « Fédération nationale des anciens d’Algérie » qui deviendra par la suite la « Fédération nationale des anciens combattants d’Algérie, Maroc et Tunisie » (Fnaca). Dès la fin de la guerre, toutes les associations revendiquent auprès de l’État la reconnaissance du statut d’anciens combattants pour les appelés, ce qu’ils obtiennent en 1974. Mémoires des harkis Les revendications mémorielles portées par les associations auprès de l’État français vont se structurer dans les années 1990 autour de l’argument de la fidélité à la France combattante pendant la guerre. Mémoires des pieds-noirs. En guerre(s) pour l’Algérie (Ina, 2022) Générations guerre d'Algérie (Arte, 2022) Algériens, Français : ils racontent leur guerre d'Algérie (France 24, 2022) © Stéphanie Trouillard, France 24 85 ans, appelé français, sergent infirmier "J'avais mon stock de cercueils à gérer" Lucien Pouëdras est né en 1937, à Languidic, dans le Morbihan, en Bretagne.

Ses parents étaient agriculteurs. Lorsqu'il est appelé pour le service militaire, il travaille dans une usine agroalimentaire. Il débarque en Algérie en juillet 1958 au sein du service de santé. “En mars 1958, j'ai été appelé pour mon service militaire. De l'Algérie, je connaissais la carte que j'avais vue pendant mon certificat d'études à l'école primaire comme tout le monde, rien de plus. Lucien Pouëdras (à droite) en Algérie, au bureau de la direction du service de santé. © Archives Lucien Pouëdras À la fin de l’année 1959, on nous a descendu à Mecheria où il n’y avait rien, à part une immense plaine désertique.

Un transport de blessés par hélicoptère. © Archives Lucien Pouëdras Moi, j'étais en bout de ligne. Des enfants d’une tribu pris en photo par Lucien Pouëdras. © Archives Lucien Pouëdras. La guerre d'Algérie. Histoire commune, mémoires partagées ? (ONACVG, 2018) La guerre en mémoire (France Culture, 2022) "Il y a 20 ans, il y a certaines choses que je n’aurais pas pu dire…" Qu’ils aient été appelés ou maquisards, détenus torturés ou témoins d’exactions, membres de l’OAS ou soldats du refus, tous les témoins de ce dernier épisode évoquent la difficulté de raconter et l’impossibilité d’oublier ce qu’ils ont vécu pendant la guerre d’Algérie. Mohamed Khaznadji* évoque cette incapacité à l’oubli : ”La prison, la guerre, les morts, la justice, la torture... On ne peut pas effacer ça de la mémoire, impossible.

Parfois, on raconte ça aux nouvelles générations qui ne l’ont pas vécu et ça les intéresse. Il faut dire que ça fait partie de l'histoire”. Mohand Zeggagh explique que s’il peut s’exprimer aujourd’hui, ça n’a pas toujours été le cas : “Il y a 20 ans, il y a certaines choses que je n'aurais pas pu dire et il y a plusieurs raisons à cela. Soit parce que c’était trop vivace, il s’agit de blessures intimes. Porteuse de mémoire, cette génération s’éteint petit à petit. Qu'est-ce que le FLN ? Qu'est-ce que le MNA ?

Qui sont les insoumis et les soutiens au FLN ? Qu'est-ce qu'un militaire de carrière ? Qu'est-ce qu'un appelé ? Mourir à Sakiet. Enquête sur un appelé dans la guerre d'Algérie. Avant-propos Partie I Bernard Goddet, un jeune chrétien dans la guerre Partie II Lettres rédigées par Bernard Goddet Lettres rédigées par Bernard Goddet depuis Coblence Lettres rédigées par Bernard Goddet depuis Cherchell Lettres rédigées par Bernard Goddet depuis Sakiet Lettres écrites à Dominique Hallé Partie III Récit croisé de l’embuscade L’année 1957 à la frontière algéro-tunisienne Les sources historiques de l’embuscade du 11 janvier 1958 Le 11 janvier 1958Déroulement de la journée Les secours Blessés et tués Funérailles militaires et obsèques religieuses Combattants algériens La mémoire de l’embuscade et des soldats tués Explications : de l’embuscade française à l’embuscade algérienneL’embuscade préparée par le capitaine Allard Renseignement Une impréparation totale La frontière algéro-tunisienne au début de l’année 1958 Les fautes du capitaine Allard Disparus et prisonniers Conclusion Qui était Bernard Goddet ?

Bernard Goddet / Jean Le Meur : deux officiers et la désobéissance Avant-propos. Corpus sonore des appelés de la guerre d’Algérie. Dans le cadre de mes études en master 1 “métiers des archives, des bibliothèques et de la documentation visuelle”, j’ai choisi de travailler sur huit témoignages d’appelés de la guerre d’Algérie. Dans la continuité des précédents articles sur les appelés d’Algérie issus du corpus sonore des appelés de la guerre d’Algérie et lui-même intégré au fonds Roche-Taranger, voici la dernière thématique abordée ici : les opinions des appelés à propos de l’indépendance algérienne, faisant suite à l’annonce de l’incorporation et à leurs relations avec les populations locales.

La majorité des appelés interrogés est favorable à cette indépendance : monsieur Morel, Michel Pietrogiorno, Bernard l’expriment clairement. D’autres comme Roger, Michel, Alain, l’expriment moins explicitement. Monsieur Morel, répète souvent au cours de l’interview, qu’il a compris ultérieurement les aspirations du peuple algérien. En revanche, d’autres appelés semblent déçus de cette indépendance. Qui sont les harkis ? Les harkis : ils sont algériens et ont combattu pour la France. Histoire et mémoires des exilés les harkis. Qui sont les Français d'Algérie ? 1962 : le départ d'Alger. Pied-noir. Pieds-noirs, les exilés d'Algérie pour l'éternité. Les pieds-noirs d'Algérie : une histoire française. Pour France Télévisions, le respect de votre vie privée est une priorité Vous pouvez exprimer votre consentement à ces traceurs en cliquant sur le bouton « tout accepter », les refuser en fermant cette fenêtre à l’aide de la croix « continuer sans accepter », ou vous informer sur le détail de chaque finalité et exprimer votre choix pour chacune d’entre elles en cliquant sur « paramétrer ».

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