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DAO Kézako – Comprendre l’Organisation Autonome Décentralisée. La DAO – TheDAO – défraie la chronique avec sa collecte de 11,6 millions d’Ethers, la cryptomonnaie de la blockchain Ethereum, soit 148 millions de dollars ou 130 millions d’euros au cours d’aujourd’hui.

DAO Kézako – Comprendre l’Organisation Autonome Décentralisée

Pour le moment, plus de 1,1 milliard de droits de vote ont été distribués sous la forme de DAO-Tokens. Une fois la phase de collecte terminée, la DAO commencera ses activités et cet article fait le point sur son fonctionnement. La DAO est un programme, un smart-contract, une Dapp, les trois à la fois. La DAO est avant tout un logiciel de gouvernance dont le code est inscrit dans la blockchain Ethereum. Ce code public est consultable à cette adresse, il est présent dans chaque copie de la blockchain. La DAO constitue une forme de contrat intelligent ou smart-contract qui lie par du code informatique les entités présentes sur la blockchain et dont l’exécution du code ne peut être empêchée.

Une fois qu’on a dit ça, quid de son fonctionnement ? Les questions importantes: Quelle forme juridique pour une DAO ? Nous initions ici une série d’articles dont l’objectif est d’éclairer les articulations possibles entre une gouvernance décentralisée qu’un programme informatique définit, automatise et impose — Decentralized Autonomous Organization, ou DAO -, et une forme d’organisation sociale reconnue comme personne morale et autorisée par la législation à contracter avec des tiers (société commerciale, association, coopérative, etc — intitulée PM dans la suite de cet article).

Quelle forme juridique pour une DAO ?

Pour aller vite, une DAO peut se définir comme une application décentralisée (et donc non susceptible d’être contrôlée par un tiers) et dotée de fonds dont elle use selon des règles prédéfinies. Le concept de DAO a été introduit par Daniel Larimer et popularisé par Vitalik Buterin, le fondateur d’Ethereum. Plus récemment, le projet TheDAO a été sous le feu des projecteurs. DAO.LINK permet aux entreprises de contracter avec des DAO. La DAO, organisation autonome décentralisée, est un concept qui s’inscrit dans la philosophie de la décentralisation que laisse entrevoir la technologie blockchain.

DAO.LINK permet aux entreprises de contracter avec des DAO

Mais en étudiant les caractéristiques d’une DAO telles que décrites dans cet article, un juriste identifie rapidement des problèmes de droit. L’un des plus significatifs est celui-ci : en l’absence de personnalité juridique, la DAO ne peut signer de contrat avec une autre entreprise, ouvrir un compte en banque ou agir en justice. DAO.LINK propose une solution originale à ce problème. Avant de décrire l’activité de DAO.LINK, un bref aperçu des problèmes que posent les DAO en droit.

Decentralized Autonomous Organizations. La Decentralized Autonomous Organization (organisation décentralisée autonome ou « DAO » ) est l’un des concepts les plus intéressants développés à ce jour autour d’ethereum.

Decentralized Autonomous Organizations

Comme Slock.it va prochainement démarrer la création de la DAO qui lui permettra de développer ses projets par une prévente en ligne, une petite présentation s’impose. Les Oracles, lien entre la blockchain et le monde. Le potentiel d’Ethereum se réalisera (ou non) par l’usage qui sera fait des « smart-contracts », programmes informatiques qui s’exécutent de façon décentralisée et qui apportent au protocole une polyvalence inégalée.

Les Oracles, lien entre la blockchain et le monde

Pour la mise en oeuvre de nombreux cas d’usages, le smart-contract doit cependant pouvoir s’exécuter en fonction de données existantes à l’extérieur de la blockchain : qui a gagné ce match, quel est le cours EUR/USD à un instant T, quel temps fait-il, le verrou électronique est-il ouvert, etc. Or, ces données ne sont pas accessibles sur une blockchain, qui ne peut pas, par construction, récupérer directement l’information sur une source de données externes. Pour ces points de contact entre la blockchain et le monde réel, le concept d’Oracle a été inventé. La technologie couramment appelée « blockchain » ne permet pas la collecte de données depuis une source externe, et Ethereum n’y fait pas exception.

Interview de Vitalik Buterin, créateur d’Ethereum et Président de la Fondation (partie 1 sur 2) Vitalik Buterin est l’esprit à l’origine d’Ethereum.

Interview de Vitalik Buterin, créateur d’Ethereum et Président de la Fondation (partie 1 sur 2)

A l’âge de 19 ans, il a l’intuition qu’une blockchain programmable est le futur de l’informatique. Il lance le projet qui va devenir le plus gros crowdfunding de cryptomonnaie de l’histoire, qui se concrétisera par la première version publique d’Ethereum en août 2015. Canadien et parlant français, il a accepté de répondre à nos questions sur sa vision, son ambition et l’avenir d’Ethereum. Compte-rendu en deux parties de nos passionnants échanges.

Interview réalisée avec l’aide de Quentin de Beauchesne, fondateur de la communauté francophone CryptoFR, et des membres de cette communauté. Comment est né Ethereum ? En Avril 2013, j’étais étudiant à l’université et rédacteur en chef de Bitcoin Magazine. J’ai alors choisi d’abandonner mes études, et de faire un grand voyage aux États-Unis et en Europe pour voir ce que faisaient les acteurs du Bitcoin. Mais j’avais tort. « Blockchain » : état des lieux et prospective. C’était le mot magique de 2016 ; cristallisant tous les fantasmes, se parant de mille vertus, la «blockchain» a probablement atteint pendant l’année le pic de la hype, avec le deep learning et après le big data et l’IoT, so 2015.

« Blockchain » : état des lieux et prospective

Mais que se cache-t-il réellement derrière ce terme, où en est la technologie et que pouvons-nous en attendre en 2017 ? « Smart contract », où le contrat auto-exécutant. L’apport essentiel d’Ethereum, lorsqu’on la compare aux autres blockchain existantes, se résume dans sa capacité à être programmée à l’aide d’un langage dédié (Solidity). Ce langage est dit « turing-complete », ce qui signifie qu’il permet d’exécuter l’ensemble des fonctions utilisés pour développer une application moderne : c’est un langage de programmation « complet »[1].

La possibilité de programmer simplement des « contrats »… Qu’est-ce que la preuve d’enjeu / Proof-of-Stake ? – FAQ par V. Buterin – Traduction française. Traduction intégrale de l’article Proof of Stake FAQ de Vitalik Buterin, réalisée par Jean Zundel, Simon Polrot et Alexis Masseron.

Qu’est-ce que la preuve d’enjeu / Proof-of-Stake ? – FAQ par V. Buterin – Traduction française

Bonne lecture !