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Recherches en lettres

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Livres policiers, d’amour ou « feel good »... dans la fabrique des lectures d’été. « Cet été, rattrapez votre retard de lecture !

Livres policiers, d’amour ou « feel good »... dans la fabrique des lectures d’été

», peut-on lire sur une affiche, dans la vitrine d’un libraire en région parisienne. Des flèches orientent le regard vers les livres qui ont fait figure de best-sellers cette année : le dernier Houellebecq, le dernier Goncourt (Leurs enfants après eux, de Nicolas Mathieu, Actes Sud, 2018), le dernier tome de la saga L’Amie prodigieuse, d’Elena Ferrante (Gallimard, 2018)… Comme s’il allait de soi que, les vacances venant, on aurait enfin le temps de plonger dans ces livres dont on a tant entendu parler, ou qu’on a déjà achetés. Même sentiment, à parcourir les innombrables listes de « conseils de lecture pour l’été », qui fleurissent dans les boîtes mail, les journaux ou les chroniques radiophoniques à la fin du mois de juin : pour ceux qui aiment lire, il y a quelque chose de délicieux et d’étourdissant à sentir approcher ces quelques semaines, toutes disponibles à la lecture.

Voici ce à quoi ressemble « un escargot fait en tomate », d’après un logiciel d’intelligence artificielle. Ces images léchées, un brin surréalistes voire étranges, sont le fruit du cerveau d’une intelligence artificielle de l’entreprise américaine OpenAI.

Voici ce à quoi ressemble « un escargot fait en tomate », d’après un logiciel d’intelligence artificielle

Elles sont créées à partir d’une consigne textuelle assez succincte : « un chat fait en aïl », « un fauteuil de la forme d’une pêche », « un dessin de bébé panda au volant d’une voiture », etc. DALL.E, le nom du programme (openai.com/blog/dall-e), n’est pas le premier à générer des images artificielles crédibles, mais c’est la première fois que l’opération se passe en traitant textes et images ensemble.

Comment Google et Facebook progressent dans le « traitement du langage naturel » grâce à l’intelligence artificielle. Quand on interroge Douglas Eck sur les avancées dans la gestion du langage grâce à l’intelligence artificielle, il propose d’appuyer sur le bouton « sous-titres » de Meet, le service de visioconférence utilisé pour l’interview, en raison de l’épidémie de Covid-19.

Comment Google et Facebook progressent dans le « traitement du langage naturel » grâce à l’intelligence artificielle

Les paroles de cet ingénieur américain venu à Paris travailler au siège français de Google s’affichent alors par écrit, en direct et sans erreur, sous la fenêtre où on le voit, casque sur la tête. Cette innovation, impensable il y a encore peu de temps, est aussi disponible sur la plupart des vidéos de YouTube, la filiale de Google. Ou sur le dictaphone de ses derniers téléphones, qui propose de transcrire automatiquement tous les enregistrements audio. Ces nouvelles possibilités ne sont qu’un exemple des progrès effectués ces dernières années dans le « traitement du langage naturel » par les entreprises du numérique, et notamment les géants comme Google, Apple, Facebook ou Amazon (GAFA).

Facebook aussi a beaucoup progressé. Une lecture : auteurs en scènes. Lieux et régimes de visibilité des écrivains contemporains - Lettres - Éduscol. Le site Fabula publie les actes de la journée d’étude qui s’est tenue le 3 juin 2016 à l’université Paris-Diderot.

Une lecture : auteurs en scènes. Lieux et régimes de visibilité des écrivains contemporains - Lettres - Éduscol

Qu’y a-t-il à voir sur la scène littéraire contemporaine ? Quelles sont les formes de la visibilité des écrivains aujourd’hui ? Dans le cadre des recherches du laboratoire Cérilac et de l’École doctorale 131, en partenariat avec la Maison des écrivains et de la littérature, cette journée d’étude avait pour objectif d’explorer des pistes concernant la « contextualisation des phénomènes de “visibilité” des écrivains, la variété du métier de l’écrivain, les inscriptions diégétiques de la figure d’auteur, les interventions extradiégétiques, et l’extension du domaine de la littérature ».

Les échanges ont eu des formes variées (communications croisées, entretiens, lectures) et les actes de cette journée d’étude en rendent compte puisqu’ils sont composés d’articles singuliers ou écrits à quatre mains et d’enregistrements sonores. On trouvera en ligne : Humanités numériques à Grenoble. Comment mettre en œuvre les humanités numériques dans une discipline comme les lettres ?

Humanités numériques à Grenoble

COLLOQUE INTERNATIONAL - L’ENSEIGNEMENT DE LA LITTÉRATURE AVEC LE NUMÉRIQUE. Les recherches dans le champ des humanités numériques invitent le domaine de l’éducation, en l’occurrence celui de la didactique de la littérature, à tenir compte de la mutation des corpus, des textualités et des genres numériques/numérisés ainsi que des pratiques d’enseignement-apprentissage soutenues par les supports et outils technologiques.

COLLOQUE INTERNATIONAL - L’ENSEIGNEMENT DE LA LITTÉRATURE AVEC LE NUMÉRIQUE

Ainsi les savoirs en didactique de la littérature sont appelés à contribuer à ce que Doueihi appelle l’évolution de l’humanisme numérique (2011)[1] Le numérique, dans l'enseignement de la littérature, permet de développer de nouvelles configurations des textes, des supports didactiques et des productions inédites (Chartier, 2012 ; Davallon, Desperet-Lonnet, Jeanneret, Le Marec & Souchier, 2003). Ces réflexions dressent des constats, étudient de nouveaux objets, et mesurent les enjeux de la mutation qu'induit le numérique dans le champ de l'enseignement.

Axe 1. Une perspective historique et institutionnelle Axe 2. Axe 3. Ruth Amossy, Apologie de la polémique. Genres littéraires et fictions médiatiques. Journée d’étude doctorale organisée le 17 novembre 2015 à l’université de Limoges dans le cadre de l’équipe d’accueil EHIC (Espaces Humains et Interactions Culturelles – EA 1087).

Genres littéraires et fictions médiatiques

Genres et médias : la convergence des problématiques liées à ces deux objets de recherche se manifeste d’emblée par le jeu des dénominations utilisées pour évoquer certains objets de notre culture de masse contemporaine. Ainsi « paralittérature », « littérature médiatique », fictions « industrielles » et « sérielles » sont aussi désignées comme « fictions de genre» – qu’il s’agisse du roman policier, de la science-fiction, de la fantasy, du roman sentimental, de l’horreur, etc. Dans cette expression se cristallise et se révèle une affinité étroite entre la question de la généricité́ et le caractère médiatique (c’est-à-dire souvent intermédiatique) des fictions de grande consommation. Les enjeux de ce questionnement appellent deux remarques. Notes [2] Voir par exemple Baroni et Macé (2007). «La vie est une oeuvre en soi» - Propos recueillis par Héloïse Lhérété et Catherine Halpern, article Philosophie.

Dans La Signature humaine , Tzvetan Todorov se raconte à travers de grandes figures des arts et de la pensée.

«La vie est une oeuvre en soi» - Propos recueillis par Héloïse Lhérété et Catherine Halpern, article Philosophie

Avec une intuition : l’humain ne construit du sens qu’à partir de sa propre histoire. Une longue silhouette, un regard gai, un phrasé lent et musical : Tzvetan Todorov, c’est d’abord une présence. Attentif et chaleureux, il déroule sa vie dans l’appartement mansardé où il nous reçoit. Marie-Anne Paveau, Le discours pornographique. Référence bibliographique : Marie-Anne Paveau, Le discours pornographique, Éditions de La Musardine, collection "L'attrape-corps", 2014.

Marie-Anne Paveau, Le discours pornographique

EAN13 : 9782842717629. M. -A. 48 – Alimentaire, mon cher Watson (2/2) Le discours alimentaire : un travail de rationalisation et de mise à distance Ces discours et ces représentations s’insèrent dans un entrelacs de notations dépréciatives, qui achèvent de renvoyer les populations non-européennes, et singulièrement africaines, dans le camp de la sauvagerie, de l’instinct, de la bestialité et de la non-civilisation.

48 – Alimentaire, mon cher Watson (2/2)

Depuis toujours, en effet, l’anthropophagie a été un marqueur d’inhumanité. Quand Montaigne a écrit dans le livre I des Essais son fameux chapitre 33 intitulé “Des cannibales” – texte considéré comme un locus classicus de la représentation de l’Autre –, il ne choisit pas son sujet par hasard, mais justement parce qu’il engage une réflexion sur la relativité culturelle, et sur l’humain en général. 47 – Alimentaire, mon cher Watson (1/2) Ce carnet de recherche est en standby depuis un bon moment déjà : avalanche continue de tâches pédagogiques et administratives depuis des mois, tunnels de cours et de copies… Avec l’été en pente douce, il faut quand même poster un petit quelque chose avant l’effondrement estival.

C’est l’occasion de présenter sous forme condensée la communication que j’ai faite au Congrès du CTHS à Rennes, en avril dernier. Le thème très large du colloque était « Se nourrir » (tout un programme !). Avec trois collègues, j’ai participé à l’« atelier bizarre » – difficile de le qualifier autrement – sur les déviances, les pratiques alimentaires hors normes, et caetera. Voici la substance de cette intervention : Eclairage. 10. Octobre 2012. D. Regnard. Présentation PRELIA. Le projet PRELIA, pour Petites Revues de LIttérature et d'Art, a pour objectif de travailler à une meilleure mise en lumière des publications de la période 1870-1940.

Il s'agit notamment de construire un dictionnaire des petites revues, mais également d'œuvrer à leur numérisation progressive. Un autre objectif est de mettre en place des outils de recherche de plus en plus fins pour mieux faire parler la base de données que constitue jour après jour le groupe de jeunes chercheurs de PRELIA. En vous rendant sur le site de ce projet, il vous est désormais possible d'utiliser de nouveaux outils de visualisation dynamique.

Trois méthodes d'interrogation sont ouvertes : articles par mois, participation aux revues (en pourcentage) et auteurs de la revue (en pourcentage). Cela permet de mieux évaluer l'implication de tel ou tel auteur dans le temps mais aussi au sein d'une même publication. Outils de visualisation. Revue Ela. Études de linguistique appliquée. 2012/2, Les connaissances cachées développées par la lecture et l’écriture électronique extrascolaires. Pourquoi lit-on des romans ? - Héloïse Lhérété, article Littérature. Pourquoi lit-on Madame Bovary ou Da Vinci Code ? À quoi bon se passionner pour des histoires inventées de toutes pièces et pleurer sur le sort de personnages qui n’ont jamais existé ? Le divertissement n’est pas le seul apport de la littérature. Par le détour de la fiction, elle élargit notre expérience et nous offre un autre regard sur le monde et sur nous-mêmes. Le roman se porte bien. Il s’en vend chaque année en France six fois plus que d’ouvrages de sciences humaines (1), sans compter la florissante littérature de jeunesse.