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Mammographies / cancer du sein

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15-18 oct. 2021 Cancer du sein et pollution : « L’État se défausse de sa responsabilité » Chaque année en France, 12 000 femmes meurent d’un cancer du sein et 53 000 nouveaux cas sont détectés.

15-18 oct. 2021 Cancer du sein et pollution : « L’État se défausse de sa responsabilité »

Dans Im/Patiente, qui vient de paraître aux éditions First, les autrices Mounia El Kotni et Maëlle Sigonneau analysent cette maladie sous un prisme féministe et en la reliant à des causes environnementales. À partir du vécu de la coautrice Maëlle Sigonneau, patiente aujourd’hui décédée, elles portent un regard critique sur les violences oncologiques, les injonctions à masquer la maladie et à « conserver sa féminité », ou encore les causes environnementales. Mounia El Kotni, anthropologue spécialiste de la santé des femmes, revient sur ce dernier point. Reporterre — Dans un chapitre du livre Im/Patiente, vous abordez largement la question de la santé environnementale. En quoi cela s’inscrit-il dans une démarche féministe ? Mounia El Kotni — Avec Maëlle Sigonneau, nous avons cherché à décaler le regard sur le cancer du sein en partant de l’expérience des femmes.

Soutenir Reporterre. Dépistage du cancer du sein - Une campagne trompeuse. Malgré les recommandations issues d’une large concertation sur le dépistage du cancer du sein, la nouvelle campagne de l’Institut national du cancer (INCa) ne tient pas la promesse d’une meilleure information des femmes.

Dépistage du cancer du sein - Une campagne trompeuse

Les doutes scientifiques sur les bénéfices d’une mammographie réalisée tous les deux ans dès 50 ans ne sont pas traités. À la veille d’Octobre Rose, l’Institut national du cancer (INCa) publie sa nouvelle campagne vidéo sur le dépistage systématique du cancer du sein. La forme choisie, un questions-réponses, donnait l’occasion de faire le point sur les bénéfices réels de la mammographie réalisée tous les deux ans chez les femmes de 50 à 74 ans. Le surdiagnostic de lésions qui n’auraient pas évolué, et le surtraitement, sont aujourd’hui deux effets secondaires bien identifiés du dépistage. En regard, le nombre de vies sauvées grâce au dépistage n’est pas aussi important qu’attendu. Malheureusement, l’INCa loupe une nouvelle fois le coche. Prothèses PIP: les chirurgiens savaient tout, ou presque - Page 4. Cancer du sein : une grande étude conclut que la mammographie annuelle ne réduit pas le risque de décès. Une mammographie annuelle pour les femmes âgées de 40 à 59 ne réduit pas les décès par cancer du sein, selon une étude sur près de 90000 femmes canadiennes.

Cancer du sein : une grande étude conclut que la mammographie annuelle ne réduit pas le risque de décès

L’étude, publiée mardi dans le BMJ , est la dernière d'une série qui remettent en question l’intérêt du dépistage par mammographie pour les femmes pré-ménopausées. «Nous n’avons trouvé absolument aucun avantage en termes de réduction des décès dus à l'utilisation de la mammographie », dit le responsable de cette étude, le Dr Anthony Miller, épidémiologiste à l'Université de Toronto. Le débat sur les bénéfices de la mammographie, et ses risques se trouve donc relancé, même s’il a pris de l’ampleur ces dernières années. Lire le point de vue du Pr Claude Béraud : La fin des illusions médicales L’étude du BMJ fait valoir que la mammographie détecte trop souvent des petits cancers qui ne seraient jamais devenus dangereux. Les chercheurs ont examiné les dossiers médicaux de 89835 femmes dans six provinces canadiennes, âgées de 40 à 59 ans.

La Suisse remet en question le dépistage systématique du cancer du sein par mammographie. La Suisse pourrait être le premier grand pays à renoncer au dépistage systématique, jugé trop peu efficace et trop risqué du fait des faux positifs et des traitements inutiles qu'ils entraînent.

La Suisse remet en question le dépistage systématique du cancer du sein par mammographie

Sylviane Passard - Vendredi 21 Février 2014 Dans un rapport daté du 2 février, le Swiss Medical Board, un comité d'experts établi par les autorités de santé fédérales remet en question le dépistage systématique par mammographie. La Suisse est le premier grand pays développé à remettre ainsi en question, par la voie d'un comité d'experts, le dépistage systématique du cancer par mammographie. En effet, le Swiss Medical Board déconseille ce dépistage systématique et recommande de procéder à un examen médical approfondi et d'informer les femmes concernées des effets souhaités et indésirables avant que celles-ci décident individuellement de se soumettre à un dépistage par mammographie.

Lire : Les résultats de l'étude canadienne Pour aller plus loin : La sélection de LaNutrition.fr. Mammography-leaflet5.pdf - mammography-leaflet.pdf. Cancer du sein - La France exagère les bénéfices de la mammographie et minimise ses inconvénients. Les bénéfices et les inconvénients de la mammographie débattus dans des forums publics, dans une grande revue médicale, et dans un pays tout entier… Non, ce n’est pas en France que ce débat a lieu !

Cancer du sein - La France exagère les bénéfices de la mammographie et minimise ses inconvénients

C’est en Grande-Bretagne, où le programme national de dépistage du sein y est officiellement remis à plat. En France comme en Grande-Bretagne, les programmes de dépistage par mammographie passent aujourd’hui sous silence les inconvénients du dépistage pour ne mettre en avant que ses bénéfices supposés. La différence, c’est que la Grande-Bretagne a quelques leçons de démocratie sanitaire à nous donner : les critiques qui ont visé le programme national britannique - qui propose une mammographie tous les 3 ans pour les femmes de 47 à 73 ans – se traduisent par la tenue d’un débat public. Les termes de ce débat sont résumés dans un courrier du Pr Susan Bewley, du King’s College de Londres, qui est publié dans le British Medical Journal du 25 octobre. Que dit ce groupe d’épidémiologistes ?