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Alimentation

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L’interdiction de la malbouffe dans les écoles fait maigrir les étudiants. L’interdiction de la malbouffe dans les écoles de six provinces du Canada, dont le Québec, a eu pour effet de réduire le poids moyen des étudiants, montre une étude réalisée à l’Université du Nouveau-Brunswick.

L’interdiction de la malbouffe dans les écoles fait maigrir les étudiants

Selon le docteur en économie Philip Leonard, la disparition des frites, hamburgers et autres plats de restauration rapide des écoles a des effets positifs. «J’ai découvert que chaque année de bannissement de la malbouffe est associée à une diminution moyenne de l’indice de masse corporelle (IMC) de 0,05», a expliqué le chercheur dans un communiqué. Un IMC situé entre 18,5 et 24,9 est considéré comme normal par l’Organisation mondiale de la santé. Cette diminution du taux d’IMC représente, sur un total de cinq années passées dans une école n’offrant pas de malbouffe, une diminution du poids moyen d’environ deux livres (0,9 kg) par élève, vis-à-vis ceux qui sont toujours exposés à la restauration rapide. Des logos «santé» qui sèment la confusion. Les logos «Meilleur choix», «Solution sensée» ou encore «Riche en fibres» peuvent induire le consommateur en erreur qui croit être devant un produit sain tandis que ce n’est pas toujours le cas, dénoncent des experts.

Des logos «santé» qui sèment la confusion

«Des céréales riches en vitamine D ou en fibres ne nous disent pas que l’équivalent en sucre de notre récolte d’Halloween se trouve dans notre bol. On maquille le produit, c’est trompeur pour le consommateur», dénonce Corine Voyer, directrice de la Coalition poids. Des allégations comme «riches en fibres» sont normées, il faut un minimum requis pour pouvoir l’afficher. Par contre, les logos créés par les compagnies comme «Meilleur choix» de Dare, à titre d’exemple, sont apposés sur les emballages selon des critères qu’elles ont elles-mêmes définis. Des céréales et du sucre. Les jeunes sont les plus grands consommateurs de boissons sucrées. Quelque 65 % des Québécois âgés de 15 à 17 ans consomment des boissons sucrées de façon «régulière», c’est-à-dire environ deux par semaine.

Les jeunes sont les plus grands consommateurs de boissons sucrées

C’est ce que révèle une étude de l’Institut de la statistique du Québec (ISQ), qui considère que les jeunes sont ainsi «de grands consommateurs» de boissons sucrées. Ils sont d’ailleurs les plus grands consommateurs de boissons sucrées parmi les Québécois, notamment en raison des boissons à saveur de fruit qui sont très appréciées par cette tranche de la population. Chez la population en générale, les données sont moins alarmantes, quoique la consommation de boisson sucrée soit toujours importante. La guerre au sucre. Un bœuf bourguignon au Coca-Cola?

La guerre au sucre

Journaux du Monde Entier. Bien manger, pas de la tarte. «Il n'y a pas grand-chose de noir et blanc en nutrition», explique le chercheur en entrevue au Soleil, déplorant du même souffle les prises de position tranchées.

Bien manger, pas de la tarte

«Pas sûr que ça rend toujours service. J'en cherche du noir et du blanc et je n'en trouve pas. L'alimentation, c'est complexe, il faut regarder ça dans sa globalité.» Au fil des ans, fait-il remarquer, des dogmes ont été promulgués en matière de nutrition. «On a tapé pendant 30 ans sur les gras et on se rend compte aujourd'hui qu'on s'est peut-être trompés. En théorie, poursuit Benoît Lamarche, la grande partie de la population sait ce qu'il faut manger pour être en santé. L'environnement, le stress, le temps disponible, le niveau social, la difficile conciliation travail-famille, autant de facteurs à considérer lorsqu'il s'agit de comprendre pourquoi le message ne passe pas.

Non à la taxe sur les boissons sucrées. C'est en fait ce que font des groupes comme la coalition Poids qui demande depuis des années au gouvernement d'imposer une taxe sur les boissons sucrées.

Non à la taxe sur les boissons sucrées

Il faut punir ces Québécois qui n'ont pas entendu ou tenu compte de leur message. Ne savent-ils pas que le sucre, consommé en trop grande quantité, est mauvais pour la santé ? À notre grand désarroi, régler un problème en inventant une nouvelle taxe semble faire partie de l'ADN québécois. L'intention de la coalition Poids est noble. C'est d'ailleurs sans doute pour cela qu'elle se sent habilitée à utiliser l'argent des contribuables qu'elle reçoit en subventions du gouvernement du Québec pour faire la promotion d'une nouvelle taxe sur ces mêmes contribuables.

L'exemple danois en la matière est éloquent. La proposition est tellement mal ficelée qu'elle donne l'impression d'être simplement un autre stratagème du gouvernement pour remplir ses coffres aux dépens des contribuables. Baisse des achats de boissons gazeuses. Les clients des supermarchés du Québec achètent de moins en moins de boissons gazeuses et de plus en plus d’eau en bouteille, révèle une étude.

Baisse des achats de boissons gazeuses

«C’est encourageant, mais il reste quand même beaucoup de chemin à faire pour diminuer la consommation de boissons sucrées», dit Laurie Plamondon, une des auteurs. Alors que le gouvernement examine la possibilité de taxer les boissons sucrées, l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) a diffusé hier un rapport sur l’achat de boissons non alcoolisées dans les supermarchés et grandes surfaces du Québec.

Le lait numéro un. Stratégie pour une saine alimentation. Il peut être difficile pour de nombreux Canadiens de faire des choix alimentaires sains.

Stratégie pour une saine alimentation

Les aliments et les boissons riches en calories de même qu'en gras, en sucres et en sel sont largement accessibles et font l'objet de publicités. Les aliments nutritifs dans les communautés isolées du Nord sont coûteux et souvent inexistants. Ces choix alimentaires malsains laissent des traces. Une mauvaise alimentation est le principal facteur de risque pour l'obésité et les maladies chroniques telles que le diabète de type 2, le cancer et les maladies du cœur, qui sont courantes au Canada.

Cette situation constitue un lourd fardeau pour notre système de soins de santé et notre économie. Face au problème, Santé Canada se servira de chaque outil à sa disposition - législation, réglementation, éducation et recommandations à jour en matière d'alimentation - afin que ce soit plus facile pour les Canadiens de manger mieux. La mauvaise alimentation, pire que l’alcool et les drogues. Une mauvaise alimentation pose plus de risques pour la santé que l’alcool, le tabac, les drogues et les relations sexuelles non protégées réunis, conclut une étude.

La mauvaise alimentation, pire que l’alcool et les drogues

«Il faut absolument porter une plus grande attention à l’alimentation puisque 6 des 11 facteurs de risques de maladies sont liés à ce qu’on mange. Il faut s’intéresser à la mauvaise alimentation plutôt que seulement aux symptômes», croit Patrick Webb du Global Panel on Agriculture and Food Systems for Nutrition, un comité d’experts qui s’est penché sur les systèmes alimentaires. Leur rapport publié récemment fait état de la situation partout dans le monde. Cette malnutrition inclut donc autant la sous-alimentation que l’obésité et le surpoids. La lutte intéressée de Coca-Cola et PepsiCo contre l'obésité. Les deux géants de boissons non alcoolisées ont versé de 2011 à 2015 de généreuses donations à 96 associations américaines luttant contre des fléaux de santé publique (obésité, diabète, maladies cardiovasculaires...), avance l'étude réalisée par Daniel Aaron et Michael Siegel, de l'Université de Boston.

La lutte intéressée de Coca-Cola et PepsiCo contre l'obésité

Si une majorité de ces ONG est privée, d'autres sont rattachées au gouvernement fédéral, à l'instar des Centres américains de contrôle et de prévention des maladies (CDC). Les dons sont devenus plus importants lors des dernières années, avec l'intensification des campagnes de sensibilisation contre les risques posés par l'obésité et la nécessité de réduire la consommation de sodas. Ceux-ci sont considérés par les scientifiques comme un facteur participant à l'augmentation de l'obésité et, par ce biais, du diabète. D'après le Center for Responsive Politics, organe indépendant, PepsiCo a dépensé en moyenne 3 millions $ par an en lobbying depuis 2011.

Les Québécois cherchent des alternatives bouffe. Les ventes de haricots, de pois et de tofu grimpent en flèche, alors que l’assiette des Québécois vit des changements majeurs. «Les gens sont à la recherche de nouvelles protéines végétales, il y a véritablement une évolution à ce niveau et ça semble être une tendance lourde», indique Maurice Doyon, professeur en économie agroalimentaire à l’Université Laval. C’est entre autres ce qui se ressort du rapport sur les Ventes au détail des produits alimentaires dans les grands magasins en 2015, analysé par un panel de cinq experts à la demande du Journal.

Sept tendances sur le comportement des Québécois à l’épicerie ont été dégagées par ces experts. Santé et économies Cette étude, publiée récemment, a été commandée par le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation. Pepsi et Coca-Cola forcés de dépenser des milliards pour vendre des produits moins sucrés. Pepsi va réduire le sucre et les acides gras dans ses produits. Le producteur des sodas éponymes, mais aussi des jus de fruits Tropicana et des boissons vitaminées Gatorade, va réduire la quantité de sucre ajouté dans les deux tiers de ses boissons en canette (0,35 litre) pour la porter à un maximum de 100 calories. Sur la même période, Pepsi s'engage à accroître le nombre de boissons sans calorie, assure le groupe dont les produits sont associés à l'augmentation de l'obésité et, par ce biais, du diabète.

Il s'engage en outre à réduire la proportion d'acides gras dans au moins trois quarts de ses grignotines d'ici 2025. Pour 100 grammes d'apport calorique il y aura un maximum de 1,1 gramme d'acides gras saturés, promet PepsiCo, qui fabrique les croustilles Frito-Lays et Doritos. Enfin, il n'y aura plus que 1,3 milligramme de sel par calorie ingurgitée. Le but est de « répondre aux besoins changeants des consommateurs et de la société », explique le géant des boissons non-alcoolisées.

Combien de sucre dans vos aliments? Consommez-vous trop de sucre? Taxer les boissons sucrées fait baisser la consommation. Pour la première fois, une étude sur une vaste population montre que le fait de taxer les boissons sucrées réduit nettement leur consommation. Boissons sucrées: la prévention plutôt que les taxes. La taxe sur les boissons sucrées redemandée. 10 causes insoupçonnées des kilos en trop. Nombreuses sont les personnes qui désirent perdre du poids. Ce n’est pas chose facile lorsqu’on vit dans un environnement qualifié «d’obésogène».

Si nos apports alimentaires et notre pratique d’activités physiques influencent assurément notre poids, il y a aussi des déterminants moins connus. Information sur la consommation et l’utilisation du sucre extrait de la betterave et de la canne à sucre.