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Destruction de la biodiversité

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Étude : la pollution plastique assassine la faune marine. Comment y mettre fin ? Alors que la production de plastique continue d’augmenter partout dans le monde, une part importante des nombreux déchets occasionnés envahissent les écosystèmes naturels.

Étude : la pollution plastique assassine la faune marine. Comment y mettre fin ?

Les océans sont les plus durement touchés, comme le confirme une nouvelle étude australienne qui s’intéresse spécifiquement à la mégafaune marine. Sans titre. Comme tous les deux ans, la société Zoologique de Londres et WWF nous dévoilent les résultats de l’indice Planète Vivante, et le constat est de pire en pire.

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Entre 1970 et 2016, les activités humaines ont provoqué la mort de 68% des vertébrés – poissons, oiseaux, mammifères, amphibiens et reptiles – partout dans le monde. Ce chiffre était de 60% en 2018, de 58% en 2016 et de 52% en 2014. Sans titre. A reculons, tout comme Donald Trump… Jusqu’au 25 mars, Vladimir Poutine a voulu croire ou faire croire que la Russie était sinon épargnée par le Covid-19, du moins que le virus qui avait frappé si fort la Chine voisine, était sous contrôle dans son propre pays.

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Puis dans une scène surprenante, dont la teneur a été publiée sur le site du Kremlin, le maire de Moscou, Sergei Sobyanin, connu pour avoir considérablement rénové sa ville, a expliqué au Président et à ses conseillers que les chiffres affichés par les autorités nationales étaient faux. Que le nombre de personnes infectées par le coronavirus dans la capitale russe était d’au moins 500, et non pas de 290, la statistique officielle.

Et que le système de santé du pays risquait d’être débordé. Statistiques divergentes Certes, beaucoup de Russes doutaient déjà des statistiques officielles. Changement de pied Le 25 mars en tout cas, Vladimir Poutine a en partie changé son fusil d’épaule. Sans titre. C’est une petite avancée pour l’environnement.

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Google, des écologistes et plusieurs pays ont dévoilé jeudi 20 février une base de données très sophistiquée destinée à suivre les avancées de la déforestation, avec l’espoir d’intensifier la lutte contre l’un des facteurs majeurs du réchauffement climatique. Le site www.globalforestwatch.org affiche la disparition des arbres à travers le monde à partir d’images en haute résolution avec de fréquentes actualisations. L’observatoire a été lancé en partenariat avec le World Resources Institute, un laboratoire de recherches américain spécialisé dans les questions environnementales. Les informations, destinées aux décideurs politiques mais aussi aux entreprises qui voudraient racheter des terres issues de la déforestation, sont consultables gratuitement. Sans titre. Sans titre. Une ONG environnementale peut-elle encore dénoncer les pratiques nocives des multinationales sans risquer un procès ?

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La question se pose de plus en plus, même pour de grandes organisations comme Greenpeace. Le 3 mai dernier, le directeur général de Greenpeace France est convoqué devant le tribunal de grande instance de Paris pour diffamation, suite à une plainte déposée par l’entreprise de plantations Socfin. En cause : la publication d’un rapport de l’ONG en février 2016 sur les « Menaces sur les forêts africaines ». Sans titre. La surface de la forêt française a diminué de 28 000 hectares entre 2007 et 2008, selon une enquête Teruti sur l’utilisation du territoire publiée fin 2009.

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(Source le monde février 2010). Au Brésil, l’Amazonie n’est pas la seule région qui part en fumée. Tandis que le président brésilien Jair Bolsonaro affirmait devant l’Assemblée nationale des Nations unies (ONU) le 24 septembre que « l’Amazonie n’est pas dévastée ou consumée par le feu, contrairement à ce que dit la presse qui ment », plus de 600 points d’incendie étaient détectés dans la région par des satellites de l’Institut national de recherche spatiale (INPE) du Brésil.

Au Brésil, l’Amazonie n’est pas la seule région qui part en fumée

Plus de 64.000 départs de feux ont été comptabilisés depuis le début de l’année 2019 en Amazonie, selon l’institut. Son directeur Ricardo Galvão a été limogé en août sur ordre de Bolsonaro, qui l’accusait de « publier des données mensongères, au service des ONG ». La Relève et La Peste. Dans des luxuriantes forêts tropicales à Porto Rico, le scientifique biologiste Brad Lister a découvert que 98 % des insectes se sont éteints en 35 ans.

Cette extinction a provoqué des réactions en cascade sur toute la vie de la forêt, que les scientifiques qualifient d’«Armageddon écologique ». Brad Lister, Ph.D. diplômé de Princeton University, est un biologiste qui mène des recherches sur l’impact du réchauffement climatique sur les ectothermes de la forêt tropicale de Luquillo et de la forêt tropicale sèche de Guanica à Porto Rico. Suite à des études réalisées dans les années 70, Brad Lister est revenu sur le terrain pour comparer la densité des populations. Il a alors fait une découverte macabre. En 35 ans dans la forêt tropicale de Luqillo à Porto Rico, 80 % des insectes de la canopée se sont éteints, et ce phénomène monte jusqu’à 98 % d’insectes au sol ! La disparition des insectes, un phénomène dévastateur pour les écosystèmes.

La Relève et La Peste. La Relève et La Peste. Poissons, oiseaux, mammifères, amphibiens, reptiles… L’Indice Planète Vivante, calculé par la Société zoologique de Londres et révélé par WWF, nous apprend que les populations de vertébrés sauvages ont décliné de 60% entre 1970 et 2014.

La Relève et La Peste

Un constat alarmant sur le péril encouru par chacune des espèces vivantes, dont l’humain. Mardi, WWF a publié le rapport « Planète Vivante » qui dresse un sombre tableau : selon l’IPV (Indice Planète Vivante), entre 1970 et 2014, l’effectif des populations de vertébrés sauvages a décliné de 60 %. Les causes principales de cette sixième extinction de masse sont la surexploitation des ressources et les activités agricoles, toutes deux entraînées par notre surconsommation. « Parmi toutes les espèces de plantes, d’amphibiens, de reptiles, d’oiseaux et de mammifères ayant disparu depuis l’an 1 500 apr. J. L’effondrement des espèces est particulièrement marqué dans les zones tropicales. Tigre, lion, éléphant : ces animaux stars sont menacés d’extinction. Lions, gorilles, girafes… les stars de la faune sauvage disparaissent dans la nature.

Des écologues soulignent la perception erronée du public occidental vis-à-vis d’espèces charismatiques et menacées d’extinction.

Lions, gorilles, girafes… les stars de la faune sauvage disparaissent dans la nature

LE MONDE | • Mis à jour le | Par Anne Mellier Lions, gorilles, girafes et autres stars de la faune sauvage sont les mascottes favorites des grandes entreprises et les chouchous des sociétés occidentales. Mais leur popularité ne les empêche pas d’être aujourd’hui menacés d’extinction. Une réalité largement ignorée du grand public. Car la surreprésentation des animaux charismatiques dans la publicité, le marketing, les produits culturels et les jouets pour enfants a pour effet de tromper les citoyens sur leurs chances de survie à l’état naturel à court terme.

Ces chercheurs se sont intéressés à la notion d’espèces animales charismatiques, souvent évoquée en biologie de la conservation. Les dix animaux les plus populaires Les chercheurs ont donc d’abord établi une méthodologie pour établir la liste des dix animaux les plus populaires. Déboisement par la force et gros mensonges ! Un tueur d’abeilles croupit dans les flaques. ­­­Un jeune chercheur québécois est le premier au monde à mettre le doigt sur une des causes de la disparition massive des abeilles à l’échelle planétaire.

Un tueur d’abeilles croupit dans les flaques

Après deux étés à étudier les champs montérégiens, Olivier Samson-Robert, de l’Université Laval, est convaincu que le tueur se cache dans les flaques d’eau des champs. EXE autocollants 4 b. Demain l'Homme, ex SOS-planete : Quelques chiffres à méditer. Plus de la moitié de l'eau potable des Etats-Unis va au bétail. Il faut 5.000m² (1/2 ha) de terre cultivable pour produire 70 kg de boeuf ou 10.000 kg de pommes de terre. De 7 à 16 kg de céréales ou de produits végétaux sont nécessaires pour produire 1 kg de viande. Il faut 15.000 litres d'eau pour faire 1 kg de viande de boeuf et 800 litres d'eau pour 1 kg de blé. Près de 50% de toutes les récoltes alimentaires dans le monde sont mangées par le bétail. Plus de la moitié de la population animale de la Terre a disparu au cours des 40 dernières années ! Le constat est dramatique... Si on devait faire un petit bilan de santé de notre planète à l’heure actuelle, il faudrait bien l’avouer : en ce moment, ça va pas fort.

Et la guérison de la Terre semble de plus en plus compromise. Nous autres, les humains, nous exerçons une grosse pression sur les écosystèmes : chaque année, il nous faudrait l’équivalant d’une Terre et demie pour satisfaire nos besoins. Le WWF dresse un bilan alarmant de la situation actuelle qui témoigne de problèmes d’une ampleur sans précédent. Pour vous donner une petite idée, voici l’évolution sur 40 ans ( oui, 40 ans, ce n’est pas une faute de frappe) d’un échantillon représentatif composé de 3 038 espèces de mammifères, d’oiseaux, de reptiles, d’amphibiens et de poissons. La Relève et La Peste. En Allemagne, un club d’entomologistes a étudié et mesuré la présence d’insectes dans une réserve naturelle située au nord-ouest de leur pays. Publiée dans « Science », cette étude élaborée entre 1989 et 2013 a démontré une baisse de 78% de leur nombre. Utilisant la technique du « piège malaise » (ressemblant à une tente les insectes s’y aventurent et tombe dans une solution alcoolisée) le club a ainsi pu analyser la quantité et la diversité des insectes.

Les résultats ont malheureusement montré une baisse dans l’ensemble des domaines au fil des années. Près de 60% des populations de vertébrés ont disparu depuis 1970. C'est un chiffre particulièrement inquiétant.