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Arts visuels

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Art et Amérique latine à Paris : L’Espace latino-américain (1980-1993) Cette étude ne prétend pas être exhaustive, mais s’attache seulement à montrer la place de l’Espace latino-américain dans la diffusion de l’art latino-américain en France dans la deuxième moitié du xxe siècle ; elle fait l’objet de recherches complémentaires. Sans les entretiens que m’ont accordés Guillermo Krasnopolsky, Julio Le Parc, Clelia et Arthur Luiz Piza, José et Dilma Gamarra, l’enquête n’aurait pas été possible ; qu’ils en soient ici remerciés. Être dépaysé, c’est pour l’artiste un besoin, c’est aussi une expérience de liberté.Tzvetan Todorov, L’homme dépaysé 1En 1980, la création à Paris de l’Espace latino-américain, comme nous le verrons plus loin, n’est pas fortuite. Elle s’inscrit dans une dynamique de relations entre l’Amérique latine et la France qui a marqué, avec des hauts et des bas, mais de façon constante, la vie artistique parisienne dès le début du xxe siècle jusqu’aux années 1990, où elle a commençé à s’étioler et changer de nature.

Huile sur toile, 145 x 125 cm. Le Chili, pays du street art. Le phénomène du « Street Art » attire l’attention de milliers de personnes dans les rues. Depuis les années 70 avec la naissance du graffiti à New York jusqu’à ces dernières années lors des grands festivals d’art, le mouvement de la « peinture urbaine » a explosé dans le monde entier. Si le Brésil est le pionnier du street art en Amérique Latine, le Chili n’est pas en reste avec deux capitales incontournables du graffiti, Santiago et Valparaiso, où le graffiti, s’il n’est pas encore légal est toléré.

Le Chili et le Street Art Le Chili a vu naître de nombreux graffeurs de talents qui sont en train de lui permettre de rattraper son retard face au Brésil en matière de street art. Cekis, véritable star chez les graffeurs, vit actuellement à New-York. Inti, lui, vit aujourd’hui la majorité du temps à Paris bien qu’ayant gardé un pied à terre au Chili. Santiago, capitale du street art Santiago est considérée comme l’une des capitales mondiales du street art. Art d’Amérique Latine 1911-1968 : Une exposition controversée | Histoire des expositions. Le Centre Pompidou présentait du 11 novembre 1992 au 12 janvier 1993, la première exposition rétrospective sur l’art latino-américain en France, Art d’Amérique Latine 1911-1968. Grand défi, celui de présenter une synthèse de l’art de plus d’un demi-siècle d’histoire de 12 pays différents, avec plus de 400 œuvres de plus de 90 artistes.

Le choix, fait par Waldo Rasmussen –responsable de l’International Program du MoMA de New York et commissaire de l’exposition– va provoquer une énorme polémique en France et ailleurs. De nombreux articles parus dans la presse vont critiquer une vision encore colonialiste de l’art du continent latino-américain qui réduisait la production artistique latino-américaine à un art fait d’influences. Ainsi le fait que la plupart des artistes retenus étaient tous présents dans le marché de l’art nord-américain contribua à la polémique qui a déclenché l’exposition. L’exposition se présentait à travers d’un parcours chronologique et stylistique. Peinture XX° et XXI° siècle. Favianna Rodriguez Portfolio. Mexique & muralisme.