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Itinérance et santé mentale

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Pas de piquerie dans mon quartier. Maisons de chambres: souvent le dernier filet avant la rue. «C'est un milieu de vie assez rock'n'roll!»

Maisons de chambres: souvent le dernier filet avant la rue

S'exclame Noël Grenier. En 10 ans, il a habité au moins sept chambres différentes. Contraventions impayées par les marginaux: moratoire sur l'emprisonnement réclamé. «Un moratoire, il y en a déjà un à Montréal», fait valoir le coordonnateur de la section de Québec de la Ligue, Sébastien Harvey.

Contraventions impayées par les marginaux: moratoire sur l'emprisonnement réclamé

«Donc, on pense que ce serait facile d'en mettre un en place à Québec.» Rebâtir sa vie après la rue. Lauberivière: d'un bon lit à l'autonomie. Annuellement, ils sont 5000 hommes et femmes à cogner à la porte de Lauberivière, pour ses différents services.

Lauberivière: d'un bon lit à l'autonomie

L'édifice sur la rue Saint-Paul, à Québec, est vieux et vétuste, mais très propre et il y règne une bonne odeur. Les quelque 70 lits d'hébergement sont changés chaque jour, la literie est nettoyée par les bénévoles et les résidents qui s'occupent de l'entretien. «La réinsertion commence à l'hébergement. Tout le monde se lève le matin, fait son lit, participe aux tâches ménagères», énumère Éric Boulay, directeur général de l'institution. La moitié d'entre eux ne viennent qu'une seule fois. Les gens qui se présentent au refuge le font à contrecoeur, dit-il. Mettre un terme à l'itinérance. L'approche.

Mettre un terme à l'itinérance

« Je suis l'indifférence et les préjugés », l'édito-slam de David Goudreault sur l'itinérance et la pauvreté. Nouveau service d'accompagnement juridique pour les marginalisés. La clinique Droit de cité, qui tiendra mercredi soir son assemblée générale de fondation dans les locaux de la Maison de Lauberivière, se veut aussi un espace de mobilisation collective sur les enjeux de profilage social et de judiciarisation, explique l'intervenante sociale Françoise Laforce-Lafontaine.

Nouveau service d'accompagnement juridique pour les marginalisés

«On veut notamment travailler sur la réglementation municipale. Quand il y a des règlements qui interdisent de flâner ou de mendier, par exemple, c'est difficile pour une personne itinérante de les respecter», fait valoir Mme Laforce-Lafontaine. La clinique Droit de cité, qui pourra compter sur la contribution d'avocats bénévoles, informera les personnes marginalisées ou itinérantes de leurs droits et les accompagnera en cour au besoin.

Judiciarisationquebec_nov7_web_1.pdf. Information, radio, télé, sports, arts. L’omniprésente itinérance. Connexion Philippe Orfali 26 juillet 2014 Société / Actualités en sociétéL’omniprésente itinérance Photo : Pedro Ruiz Le Devoir Ce texte fait partie de notre section Perspectives.

L’omniprésente itinérance

Elle est partout, omniprésente et invisible à la fois. Plus que jamais, l’itinérance se complexifie, forçant les organismes montréalais qui viennent en aide aux personnes sans abri ou à risque de le devenir à redoubler de créativité et d’efforts, alors que se fait attendre le plan d’action de Québec à cet égard. Difficile de connaître l’ampleur réelle du phénomène de l’itinérance. Le plus récent « recensement », effectué en 1998, chiffrait à quelque 28 000 individus la population sans domicile fixe de la métropole. La plupart des organismes, dont le gouvernement fédéral, estiment aujourd’hui à 30 000 le nombre de personnes qui se retrouvent dans cette situation au cours d’une année, ce qui représenterait approximativement 20 % des sans-abri du pays. Visages changeants Aînés à 50 ans. Quêteux et préjugés.

Je reparle d’itinérance cette semaine.

Quêteux et préjugés

Afin de meubler mon essai à propos de ce que je nomme le « sans-abrisme », j’ai demandé à mon entourage de me nommer les préjugés auxquels ils étaient confrontés face à l’itinérance, que ce soient des préjugés qu’ils avaient déjà entretenu, qu’ils aient entendu de la bouche de leurs proches, ou encore qui circulaient dans la culture et les croyances générales. « Ils sont dans la rue par choix » et ses proches cousins, « Ils n’ont jamais voulu s’aider » et « Ils aiment rester dans leur misère ». D’abord, y’a pas grand monde en pleine possession de ses moyens qui se dirait : « Yé, ça va être le fun, je vais mendier quelques cents par jour pis je vais dormir dehors à -20°C ». Non. Juste.

Santé mentale: une réussite nommée Sherpa. Connexion Isabelle Porter 22 avril 2014 Politique / Ville de QuébecSanté mentale: une réussite nommée Sherpa Photo : Renaud Philippe - Le Devoir Québec — Dans le centre-ville de Québec, des intervenants en santé mentale ont ouvert une résidence regroupant des artistes et des personnes fragiles qui commencent à s’en sortir.

Santé mentale: une réussite nommée Sherpa

Après un an de vie commune, les résultats étonnent. Coralie (nom fictif) vivait dans la rue avant d’aboutir dans l’un des logements subventionnés de l’immeuble. « Ça m’a vraiment sauvé la vie, cet appart-là », raconte cette jeune mère, chef d’une famille monoparentale. Avec son design plein de blocs de couleurs, Sherpa fait tourner les têtes sur le boulevard Charest. Pour les Coralie de ce monde, le lieu est une rare occasion de sortir du ghetto des malades. Opération séduction.