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Et ensuite

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Repenser l'internet des objets

Microsoft dans l'IoT. L'éditeur repositionne Windows Embedded sur l'Internet des objets. Et avec Azure, il propose une solution de Big Data capable d'analyser et exploiter les données qui en découlent. Voilà un an et demi que Microsoft a amorcé la mise en œuvre d'une nouvelle stratégie pour se positionner dans l'Internet des objets. Première étape de ce plan, l'éditeur a lancé début 2013 une nouvelle version de Windows Embedded. Fait marquant, elle s'adosse au même noyau que Windows 8 et Windows 8.1 (Windows NT), et non plus sur son socle Windows CE historique.

Et pour la première fois, le groupe évoque d'emblée l'Internet des objets comme cible principale du produit. Parmi les déclinaisons de Windows Embedded proposées pour l'occasion, il en est une nouvelle, justement conçue spécifiquement pour l'Internet des objets : Windows Embedded Compact 2013. Azure Mobile Services pour déporter les traitements dans le cloud Mais ce n'est pas tout. Google s'attaque à l'IoT. Le rideau tout juste refermé sur le CES 2014, Google officialisait le rachat de l’une des start-up les plus haut placées sur la vague des objets connectés : Nest Labs.

Le groupe Internet signait là l’une de ses plus importantes opérations de croissance externe, en débloquant 3,2 milliards de dollars pour acquérir cette jeune entreprise californienne active depuis fin 2010 et connue pour son thermostat « intelligent ». Jusqu’alors commercialisé exclusivement aux Etats-Unis et au Canada pour 249 dollars, le produit arrive en Europe. Le Royaume-Uni ouvre le bal, avec un tarif annoncé de 179 livres sterling (215 euros TTC) chez Amazon, Apple, B&q et npower… ou 249 livres (300 euros) en incluant le forfait d’installation par un professionnel agréé. Dépendant d’une application mobile, ce thermostat régule la température à la maison en analysant les habitudes des utilisateurs selon les plages horaires.

Crédit photo : Nest Labs. Que la technologie nous promet-elle ? Tiana Delhome du CEA-Leti commence son intervention sur la scène de Lift France en laissant la parole à une intervention audio de son collègue designer Miguel Aubouy, qui nous embarque en 1498, aux côtés de Vasco de Gama, abordant Calicut en Inde pour y découvrir ce qu’il pense être une église chrétienne alors qu’il fait face à un temple hindou.

Son : l’intervention de Miguel Aubouy. Pourquoi le découvreur se trompe-t-il ? Parce qu’il a intégré en lui les imaginaires, les promesses de toute la chrétienté persuadée de trouver un jour le royaume chrétien du prêtre-roi Jean. La promesse, “c’est quand le rêve qui nous porte submerge la réalité qui nous environne”. Quelques dizaines d’années plus tard, des missionnaires jésuites s’installant en Inde comprendront que les temples découverts par Vasco de Gama ne sont pas chrétiens, mais en entendant parler du lointain royaume du Tibet, ils porteront plus loin leur rêve… d’accéder au royaume toujours perdu et sans cesse repoussé.

Hubert Guillaud. L'IoT réalise-t-il les projets du passé ? Quels sont ceux de l'avenir ? Essayons d'imaginer l'internet des objets dans 35 ans, c'est la petite mise en scène que propose l'introduction de cette chronique. L'internet des objets réalise-t-il finalement les vieux rêves de la domotique ? Pourquoi est-il advenu récemment ? Peut-on proposer une classification succincte de ses principaux usages ? Quels sont les atouts de l'internet des objets pour l'économie numérique en France ? Pourquoi il faut être vigilant sur les questions éthiques. Imaginons… Il est 6h30, Paris s’éveille. Au jeu des prophéties technologiques, les risques de se tromper sont évidemment importants. Une révolution douce Les mauvaises langues prétendront, non sans quelques arguments, que l’IoT n’est qu’un autre serpent de mer de l’industrie informatique, au même titre par exemple que les systèmes de traduction automatique dont on nous promet l’avènement imminent depuis des lustres.

Ainsi se dessine un nouvel internet qui se fondra progressivement dans le monde physique. Esquisse de classification. Concevoir l'avenir par la SF. Par Rémi Sussan le 12/09/13 | 13 commentaires | 2,177 lectures | Impression L’Institut pour le futur (IFTF, @iftf) n’en est pas à sa première tentative expérimentale dans le domaine de la prospective. Voilà quelque temps il avait ainsi participé à la création du jeu Superstruct. Cette fois, l’Institut a décidé de recourir à la littérature. Dans le cadre de son projet sur l’Age de la matière connectée, afin de mieux explorer ce thème de recherche, il a commandé six nouvelles d’anticipation à des auteurs réputés (Bruce Sterling (Wikipédia, @bruces), Rudy Rucker (Wikipédia, @rudytheelder), Cory Doctorow (Wikipédia, @doctorow), Madeline Ashby (@madelineashby), Warren Ellis (fameux scénariste de comics, Wikipédia, @warrenellis) et Ramez Naam (Wikipédia, @ramez). Faire appel à des auteurs de science-fiction pour effectuer un travail de prospective est-ce vraiment sérieux ?

De l’internet des objets à la nanotechnologie Pour Naam, on peut bénéficier d’un tel implant gratuitement. Rémi Sussan.