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Des plans d'aide pour la Grèce ou la finance ?

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La dette de la Grèce reste entière - Page 2. 2012-2014: les notes secrètes de Montebourg à Hollande. Les plans de sauvetage de la Troïka au secours… des banques. Depuis le premier « plan de sauvetage » de la Grèce en mai 2010, plusieurs pays de la zone euro – l’Irlande (2010), le Portugal (2011), l’Espagne (2012) et Chypre (2013) – ont été contraints de passer sous les fourches caudines de la Banque centrale européenne (BCE), du Fonds monétaire international (FMI) et de la Commission européenne – la « Troïka », en charge de superviser ces « aides ».

Les plans de sauvetage de la Troïka au secours… des banques

A chaque fois, la « potion amère » est la même : l’aide prend la forme de prêts de plusieurs dizaines de milliards d’euros, pour lesquels les pays contributeurs se portent garantie via le Mécanisme européen de stabilité (MES). Dans une première étude, Lisa Mittendrein étudie les 23 tranches de financement des différents « plans de sauvetage » de la Grèce, pour un total de 206,9 milliards d’euros.

Ses conclusions sont sans appel : La seconde étude montre qu’il en est de même pour le « plan de sauvetage » de l’Irlande, pourtant présenté comme un « succès ». Plans de sauvetage de la Grèce : 77 % des fonds sont allés à la finance. Une étude d’Attac montre que les « plans de sauvetage » mis en oeuvre par les institutions de l’Union européenne et les gouvernements européens sauvent les banques, pas la population.

Plans de sauvetage de la Grèce : 77 % des fonds sont allés à la finance

Depuis mars 2010, l’Union européenne (UE) et le Fonds monétaire international (FMI) ont attribué 23 tranches de financement au prétendu « sauvetage de la Grèce », pour un total de 206,9 milliards d’Euros. Ils n’ont cependant fourni presque aucune précision sur l’utilisation exacte de ces énormes sommes, provenant de fonds publics. C’est pourquoi Attac Autriche a entrepris une étude sur cette question : au moins 77% de l’argent du plan de sauvetage ont bénéficié directement ou indirectement au secteur de la finance.

Les résultats en détails : Sources : www.attac.at/uploads/media/backgroundmaterial_bailout_english.pdf Les élites politiques ont trompé le public en affirmant prendre des « mesures de sauvetage » Des milliardaires et des fonds spéculatifs bénéficiaires des « sauvetages » Sources. Attac à l'assaut du plan de sauvetage de la Grèce. Depuis mars 2010, l'Union européenne et le Fonds monétaire international (FMI) ont débloqué 206,9 milliards d'euros pour renflouer l'économie grecque et sauver le pays.

Attac à l'assaut du plan de sauvetage de la Grèce

Aucun document ne permettait jusqu'à lors de mesurer l'utilisation exacte de ces sommes colossales. ATTAC Autriche a enquêté sur cette question et en a tiré ces conclusions : au moins 77% de cet argent a bénéficié directement ou indirectement au secteur financier. Attac a utilisé des données publiques, consultables notamment sur le site de la commission européenne où l'on apprend que 58,2 milliards d'euros ont été directement utilisés pour recapitaliser les banques grecques et 101,331 milliards d'euros sont allés aux créanciers de l'Etat dont la plupart font également partie du monde de la finance et de la banque.L'association altermodialiste qui milite en particulier pour la taxation des transactions financière tire donc la conclusion que l'argent de l'Union européenne n'a pas été utilisée pour aider les citoyens.

Interview : "Le rapport contient des affirmations trompeuses"