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A fleur de peau, la fabrique des apparences

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Le tatouage, un art primitif devenu populaire. Longtemps marginal en France, le tatouage fait de plus en plus d’adeptes.

Le tatouage, un art primitif devenu populaire

Retour sur l’histoire plurielle de cet art, à l’occasion du Mondial du tatouage, à Paris. LE MONDE | | Par Romain Geoffroy et Rédaction Snapchat - Le Monde Le tatouage fait de plus en plus d’adeptes. Selon un sondage IFOP réalisé en novembre 2016 pour le Syndicat national des artistes tatoueurs auprès de 1 002 personnes, 14 % des Français ont déjà été tatoués. Des tatouages en thérapie du 13 novembre 2015. Des dizaines de victimes du 13 novembre 2015 se sont fait tatouer pour se souvenir, porter le deuil ou réapprendre à vivre après la série d'attentats qui a fait 130 morts.

Des tatouages en thérapie du 13 novembre 2015

Après avoir été «ensevelie» dans la fosse du Bataclan, Laura avait «l'impression de se balader avec des corps sur les épaules en permanence : autant l'inscrire» sur la peau. Comme elle, des dizaines de victimes du 13 novembre 2015 se sont fait tatouer pour se souvenir, porter le deuil, réapprendre à vivre. À 32 ans, Laura Levêque a «récupéré [son] corps et transformé l'horreur en beau» : «J'ai mariné dans le sang. Recouverte de chair. J'ai été imprégnée des victimes», témoigne-t-elle, comme les autres victimes, à l'AFP. Lire aussi :Renaître à la vie : le récit des survivants du 13-Novembre "Peace, love et death metal" Lire aussi :13 novembre : comment réparer les vivants ? "C’est ma cicatrice" "C'est ancré et encré" "Un besoin de marquer dans la chair" "J’ai illuminé ma jambe"

Exposition virtuelle « les amazones s'exposent. Photographies de Virginie Ribaut L’exposition En 2008, l’association a monté sa première grande exposition de sculptures, peintures et photographies au Grand Duché du Luxembourg, puis, la même année, à l’Hôtel de Ville de Paris, en partenariat avec la Mairie, et enfin à Strasbourg en 2010.

Exposition virtuelle « les amazones s'exposent

Jamais auparavant on n’avait vu, en France, d’Amazones de pied en cap, témoignant d’une différence acceptée, paisible. La « reconstruction chirurgicale » paraît souvent être la solution car le corps amazone est tabou dans les pays latins, or la majorité des femmes ne fait pas ce choix, ce que la plupart des gens ignorent. Ne nous trompons pas, la reconstruction est d’ordre psychique, même si pour certaines elle passe par la chirurgie. Programme cinema l image cycle autour de la peau abbaye de daoulas 2017. « Combien de personnes qui portent des tatouages maoris savent situer géographiquement cette population ? » - VICE.

Entre terre et mer – Émission sur France Bleu Breizh Izel. L'exposition À fleur de peau à l'abbaye de Daoulas. Daoulas : la peau mise à nu dans une exposition - France 3 Bretagne. "À fleur de peau, la fabrique des apparences" c'est l'exposition présentée à l'abbaye de Daoulas jusqu'au 31 décembre 2017.

Daoulas : la peau mise à nu dans une exposition - France 3 Bretagne

Ce thème permet un voyage à travers les âges, la peau étant vue comme un symbole de la relation de l'individu au monde. La peau représente en effet la surface visible de notre corps, à la fois frontière, protection entre l'intérieur et l'extérieur. Dans cette exposition qui se veut ethnographique et contemporaine, elle est scrutée sous toutes les coutures. Abbaye de Daoulas. Ce que la peau dit de nous - Finistère - LeTelegramme.fr. L'expo A Fleur de peau habille l'Abbaye de Daoulas. EXPO DAOULAS À FLEUR DE PEAU : FABRIQUE DES APPARENCES - Unidivers. Corps à corps… Pour l’anthropologue et sociologue David Le Breton, chargé du conseil scientifique, l’exposition est une manière de « déroutiniser nos modes de pensée, nos manières d’être et donc de briser au passage un certain nombre de stéréotypes, préjugés, visions racistes ou simplifiées ».

EXPO DAOULAS À FLEUR DE PEAU : FABRIQUE DES APPARENCES - Unidivers

La peau, en tant qu’enveloppe corporelle, marque la frontière entre le dedans et le dehors, entre soi et l’autre. Elle est la première chose sur laquelle le regard de l’autre se pose. La peau, organe relationnel, est aussi le lieu de l’échange. Celui-ci étant par ailleurs soumis à des règles selon les cultures. Cette vision du corps de l’autre s’illustre particulièrement dans les bustes en plâtre de la collection anthropologique du Musée de l’Homme (Paris).

La rencontre avec l’autre est illustrée à travers le regard de trois explorateurs. Question de corpus (V. Hugo, Lautréamont, T. Corbières, G. Nouveau) Objet d'étude : La poésie.

Question de corpus (V. Hugo, Lautréamont, T. Corbières, G. Nouveau)

Textes : Texte A : Victor Hugo, « J'aime l'araignée », Les Contemplations, Livre III, « Les luttes et les rêves », XXVII (1856). Texte B : Lautréamont, « Le Pou », Les Chants de Maldoror, chant 11, 9 (1869). Texte C : Tristan Corbière, « Le Crapaud », Les Amours jaunes(1873). Texte D : Germain Nouveau, "Le Peigne", Valentines(1887). Victor Hugo, né le 26 février 1802 à Besançon et mort le 22 mai 1885 à Paris, est un poète, dramaturge et prosateur romantique considéré comme l’un des plus importants écrivains de langue française. J'aime l'araignée et j'aime l'ortie, Parce qu'on les hait ; Et que rien n'exauce et que tout châtie Leur morne souhait ; Parce qu'elles sont maudites, chétives, Noirs êtres rampants ; Parce qu'elles sont les tristes captives De leur guet-apens ; Parce qu'elles sont prises dans leur œuvre ; O sort !

Texte B - Lautréamont (1846-1870), « Le Pou », Les Chants de Maldoror, chant II, strophe 9 (1869).

Histoire de la beauté

Tatouage : l'art dans la peau. Chemins du patrimoine en Finistère - Ma visite. Le musée indien de George Catlin : une arche de Noé à vocation ethnographique. Contexte historique Catlin et son œuvre En 1828, George Catlin, peintre autodidacte qui s’est lancé dans une carrière de portraitiste pour la bourgeoisie américaine, conçoit le projet de réaliser une œuvre picturale entièrement dédiée aux Amérindiens, dont il pressent la fin.

Le musée indien de George Catlin : une arche de Noé à vocation ethnographique

Avec la conquête de l’Ouest, les Indiens des Grandes Plaines sont en effet progressivement chassés de leurs terres et contraints de modifier leurs modes de vie. Entre 1831 et 1838, Catlin monte ainsi plusieurs expéditions afin de peindre sur place des toiles relatant leur vie quotidienne. Il rencontre une trentaine de tribus, peint environ cinq cents tableaux, dont trois cents portraits, et recueille des objets traditionnels. Analyse des images Des documents ethnographiques La première toile représente un jeu de balle dans un paysage de collines et de plaines typique des sites où vivent les Amérindiens. Interprétation.

Abbaye de Daoulas. Ce que la peau dit de nous - Finistère - LeTelegramme.fr. Tatouage, maquillage, scarification, peinture corporelle, cicatrices...

Abbaye de Daoulas. Ce que la peau dit de nous - Finistère - LeTelegramme.fr

La nouvelle exposition de l'abbaye de Daoulas s'intéresse à notre peau, à ce que cette dernière dit de nous, de notre histoire et de notre identité. À voir jusqu'au 31 décembre. La peau est bien souvent ce que l'on découvre d'abord chez l'autre. On notera immédiatement sa couleur, si elle est différente de la nôtre. On expérimentera le toucher d'une poignée de main en guise de premier contact physique.

Daoulas. L'expo A Fleur de peau habille l'Abbaye. L'Abbaye de Daoulas accueille pour son expo annuelle, la peau dans tous ses états.

Daoulas. L'expo A Fleur de peau habille l'Abbaye

Cicatrice, tatouage, maquillage..., découverte de la peau comme moyen d'identification. De la surface vers la profondeur Que dit notre peau par rapport à notre propre corps ? « C'est en partant de ce questionnement que nous avons voulu explorer le sujet sous quatre angles différents », explique Éléonore Jardin. L'exposition est donc une progression qui part de l'apparence pour se plonger dans l'intime, partant du contact visuel (ce que l'on perçoit de l'autre) au toucher. Balade colorée. Etienne Dumont, l'Homme modifié... - Paris-émoi. Il s'appelle Etienne Dumont.

Etienne Dumont, l'Homme modifié... - Paris-émoi

Il est suisse et a 63 ans. Il est critique d'art pour un grand quotidien helvète. Internationalement reconnu comme spécialiste de la Renaissance. Et c'est un monstre. Tel qu'il le dit lui-même. Car il est l'un des hommes les plus "modifiés" au monde. Tatouage : quand la société de consommation investit les corps. FIGAROVOX INTERVIEW - Le sociologue David Le Breton décrypte le phénomème du tatouage qui, au delà du milieu sportif, investit les rues.

David Le Breton est professeur à l'Université de Strasbourg, membre de l'Institut universitaire de France et chercheur au laboratoire Cultures et Sociétés en Europe. Il a écrit notamment: L'adieu au corps (Métailié), Anthropologie du corps et modernité (PUF) ou encore Signes d'identité. Tatouages, piercings et autres marques corporelles (Métailié). Footballeurs du Mondial, passants dans la rue… la pratique du tatouage semble se généraliser. Comment expliquer ce phénomène? On ne peut plus parler de phénomène de mode tant cette pratique connaît un véritable raz de marée depuis une quinzaine d'années, notamment chez les jeunes, tant filles que garçons. Il s'agit là d'une véritable révolution culturelle qui est apparue aux États-Unis dans les années 70 pour s'élargir à l'Europe fin 80. Sans doute. Pas tout à fait. Le tatouage, un phénomène culturel et de société - Santé. Quel coup de pub, les Jeux olympiques de Londres ! Les tatouages tribaux d'Alain Bernard, les fleurs XXL sur les aines de Camille Lacourt et la phrase inscrite sur le bras du champion Fabien Gilot, en hébreu, "Je ne suis rien sans vous", ont fait couler autant d'encre que leurs performances sportives.

Et ont entraîné pas mal de vocations. Les tatoueurs londoniens n'ont pas chômé pour satisfaire les demandes de la foule qui serpentait en longues queues devant les studios de tatouage. "Certes, il y a des figures qui se détachent sur le plan médiatique, mais le tatouage touche aujourd'hui l'ensemble de la population, toutes conditions sociales confondues, et il sollicite autant les hommes que les femmes, affirme David Le Breton, sociologue, professeur à l'université de Strasbourg, auteur de Signes d'identité : tatouages, piercings et autres marques corporelles (Métailié, 2002). On ne peut parler ni d'un profil ni d'une catégorie particulière.

Se tatouer pour se différencier.