Bioéthique. Le combat d'Arthur Kermalvezen - Bretagne. / Gwénaëlle Loaëc / Arthur Kermalvezen est né de spermatozoïde inconnu.
Et comme 50.000 enfants issus d'une insémination artificielle avec donneur (IAD) depuis 1973, en France, il n'a pas accès à la totalité de ses origines. Ainsi le veut la loi qui impose l'anonymat aux donneurs de gamètes. Pour le droit d'accès aux origines. Ch@t : Don de gamètes... pour ou contre l'anonymat ? : : Bonjour docteur. Chats Par La rédaction d'Allodocteurs.fr rédigé le 27 janvier 2011 Jeudi 27 janvier, de 15 h à 16 h : Les réponses du Dr Jacqueline Mandelbaum, responsable du service de biologie de la reproduction à l'hôpital Tenon, de Frédérique Dreifuss-Netter, conseillère à la Cour de Cassation, membres du Comité Consultatif National d'Ethique (CCNE) et d'Arthur Kermalvezen, porte-parole de l’association Procréation Médicalement Anonyme, et auteur de "Né de spermatozoïde inconnu".
Sommaire Les réponses d'Arhur Kermalvezen, porte-parole de l'association PMA Si la loi change et que l'anonymat est levé, le nom des donneurs (avant le passage de la loi) sera-t-il communiqué ? Pas forcément, le texte du projet de loi prévoit de laisser le choix d'accepter ou de refuser de donner son nom. Si un donneur découvre avoir une maladie génétique qui est transmissible (du diabète par exemple), mais cela après avoir fait un don de gamètes, et si un enfant a été conçu grâce à ses gamètes, la famille est-elle prévenue ? Au don du père. Ils sortent ensemble de chez leurs parents, c’est une petite rue calme dans la banlieue cossue de l’Ouest parisien.
Ils se ressemblent. Grands, un port de tête altier, une démarche assurée. Ils ont cet air de famille qui permet de repérer les membres d’une fratrie, même au milieu d’une foule. Justine, 27 ans, Arthur, 25, et Audrey, 19 ans (1), sont frères et sœurs. Tous les trois ont été conçus grâce à un don de sperme. «C’est comme si dans la rue, il y avait toujours quelqu’un qui nous suivait en se cachant, c’est très oppressant», confie Audrey la benjamine. «Ça n’a jamais été caché» "Je ne suis pas tombé du ciel" - Europe1.fr - Santé. Je suis né dun spermatozoïde inconnu - Famili. J'ai toujours su que j'étais un enfant IAD (Insémination avec Donneur Anonyme, ndlr).
Le jour de ma naissance, juste après m'avoir souhaité la bienvenue, ma mère m'a expliqué : « Tu dois savoir que la petite graine de ton papa ne marchait pas. Nous avons vraiment voulu ta présence, ton père et moi. Mais pour que tu viennes au monde, il a fallu la graine d'un monsieur très généreux. » Pendant toute ma petite enfance, j'ai été bercé par ce récit.
L'édito de Dorothée Werner Le péril gène ? On peut penser que depuis une semaine Arthur Kermalvezen respire mieux. On peut imaginer que ce jeune homme de 26 ans, qui racontait l’an dernier, dans « Né de spermatozoïde inconnu… » (1), sa détresse de ne rien savoir sur le donneur à qui il doit la vie, a accueilli avec soulagement l’avis tout juste émis par le Conseil d’Etat. Pourquoi ? Parce que, en prévision de la révision de la loi de bioéthique l’an prochain, cette haute juridiction s’est penchée, entre autres, sur la question de l’anonymat des donneurs de sperme et d’ovocytes : ce principe, a-t-elle statué, « comporte à long terme des effets préjudiciables à l’enfant, essentiellement parce que ce dernier est privé d’une dimension de son histoire ». Elle propose donc que les enfants nés d’un don de gamète (ils sont 45 000 en France) puissent, à leur majorité, avoir accès à des informations sur leur donneur (comme sa profession ou sa couleur de cheveux) ou, si ce dernier est d’accord, connaître son identité.
Par Dorothée Werner. Né de spermatozoïde inconnu..., Arthur Kermalvezen. Responsables : Arthur Kermalvezen, avec la collaboration de Blandine de Dinechin, préface Claude Sageot-Chomel, postface Serge Tisseron J'ai lu , Paris collection J'ai lu , numéro 9154 , (février 2010)Poche Résumé Conçu par insémination artificielle avec donneur (IAD), un jeune homme raconte son combat pour connaître l'identité de son père génétique, à l'heure où la loi française impose l'anonymat aux donneurs de sperme.
Un témoignage sur le droit d'accès aux origines. Ajouter un avis sur cet ouvrage : Informations légales Les avis de cette rubrique sont la propriété de La Procure. L'internaute a le droit de publier un avis par livre, mais certains livres ne sont pas ouverts aux avis. Les données obligatoires sont nécessaires pour que vous puissiez faire paraître votre commentaire. Actualités : «Lever l'anonymat sur les dons de sperme» Don de sperme et d'ovule : la fin de l'anonymat ?