background preloader

Bibliothèques hybrides

Facebook Twitter

Appliquer le principe "HOMAGO" pour concevoir des espaces d'activité en bibliothèque. Rendre visible, rendre accessible Un lieu comme Youmedia va complètement à rebours de la façon habituelle de concevoir les espaces d’animation dans le « modèle médiathèque » à la française. Depuis les années 70, ce modèle s’est développé en s’appuyant sur une vision principalement descendante de l’action culturelle, avec des usagers placés en situation de spectateurs passifs et des espaces au diapason de cette philosophie : salles pour l’heure du conte, galeries d’exposition, auditoriums… On pourrait dire la même chose des espaces de formation, qui sont souvent aménagés comme des salles de classes. Dans beaucoup d’établissements, le spectacle vivant est une référence implicite pour penser les espaces d’action culturelle, ce qui conduit à créer des zones isolées acoustiquement et visuellement du reste de la médiathèque.

Ce choix de design peut avoir des conséquences malheureuses. 7 usages de Pinterest en bibliothèque. Vous avez déjà entendu parler de Pinterest. Ce réseau social qui épingle sur un mur virtuel des images, photos et autres liens participe pleinement de l'émergence de ce qu'on appelle le Visual Web au même titre que d'autres outils de partage de photos comme Snapchat, Instagram, voire dans une certaine mesure Tumblr. L'an dernier, des études américaines révélaient que s'il y avait plus d'usagers sur les réseaux sociaux généralistes (Facebook, Google+, Twitter), ces derniers restaient plus longtemps en moyenne sur Pinterest que sur les autres et récemment, le Journal du Net annoçait que Pinterest était sur le point de doubler Facebook en revenu par visite apportée.

Selon Shareaholic, le réseau aurait bénéficié d'une augmentation de trafic de 4% sur la deuxième moitié de 2013 et Pew Research précise même que 21% des adultes américains fréquentait ce réseaux contre seulement 18% pour Twitter. Alors, comment les bibliothèques peuvent-elles s'emparer de cet outil ? 2. 3. 4. 5. 6. 7. Canada. Pour une véritable politique numérique, arrêtons de mimer l'environnement physique ! Paris, le 25 juillet 2013 — Le Ministère de la Culture a créé une commission au sein du Conseil Supérieur de la Propriété Littéraire et Artistique (CSPLA) pour se pencher sur la question de la revente de fichiers numériques d’occasion.

L’ouverture de ces travaux répond aux inquiétudes des titulaires de droits face à la multiplication des services d’occasion numérique qui menaceraient le marché primaire des œuvres. En réalité, aborder la question sous cet angle revient une nouvelle fois à plaquer les anciens schémas de l’environnement physique sur les pratiques numériques.

Derrière le faux problème de la revente d’occasion, c’est à nouveau la question du droit au partage qui est posée et que le Ministère de la Culture refuse de prendre en compte. Derrière l'occasion numérique, la question de l'épuisement des droits Un faux problème Sortir du paradigme de la rareté Admettre la revente d’occasion de fichiers conduit en réalité à des aberrations et à des successions de dérives potentielles. Prêt de liseuses et tablettes en bibliothèque en France : 15.000 visiteurs. Numérisation et BNF. «Le public doit avoir accès à toute la littérature du XXe siècle» Moins de trois ans auront suffi à mettre sur pied la bibliothèque numérique américaine – la Digital Public Library of America - lancée officiellement il y a quelques jours et réunissant les collections numérisées de nombreuses institutions du pays, de la bibliothèque universitaire de Harvard (18 millions de livres, la plus grande du monde) à la bibliothèque publique de New York en passant par le Smithsonian.

Son principal promoteur est l'éminent historien, directeur de la bibliothèque universitaire de Harvard, et très francophile, Robert Darnton. Il vient d’ailleurs de recevoir le prix de la Fondation Del Duca «pour ses recherches sur l'histoire du livre ainsi que ses différentes initiatives en faveur de la diffusion de notre patrimoine culturel sur internet». BibliObs Dans un article publié récemment dans la «New-York Review of Books», vous affirmez que la bibliothèque numérique américaine s'inspire directement de l'utopie et du pragmatisme qui sont au fondement même des Etats-Unis. Quel guichet pour les bibliothécaires, sur les autoroutes de l'information ? Il paraît que le monde change, et que les métiers changent avec lui. Ainsi, 46 % des adultes américains disposeraient d'un smartphone - avec 67 % des 18/24 ans et 71 % des 25/34 ans.

De quoi modifier considérablement la recherche d'informations... et par exemple, le rôle du libraire. D'ailleurs, 51 % des personnes se servent de leur mobile pour obtenir des infos. Mais le téléphone portable, pour essentiel qu'il soit à la vie des uns et des autres, n'est pas le seul outil qui a changé nos vies - bien que 27 % des gens avouent avoir des problèmes à réaliser certaines tâches s'ils n'ont pas leur portable dans la main. La question de la lecture numérique est aussi importante, dans un monde d'écrit : 19 % des adultes n'ont lu aucun livre, quel que soit le format, au cours de l'année passée.

Et pourtant, les possesseurs d'appareils de lecture sont de véritables voraces de la lecture. Pour approfondir. Des pirates box dans les bibliothèques ! J'ai écrit ce blog entre 2005 et 2018, de nombreux billets peuvent vous intéresser. Désormais je m'occupe de Design des politiques publiques. Retrouvez-moi sur mon nouveau blog !

Symbioses Citoyennes Deux projets réjouissants ont récemment vu le jour, l’un à la (future) Lezoux (Puy-de-Dôme) et l’autre dans une des médiathèques du réseau d’Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) : des Pirates box à disposition des publics! De quoi s’agit-il ? De quoi mimer le vieux mythe politique de la Zone d’autonomie temporaire d’un certain Hakim Bey…Vous avez dit piratage, illégalité, filtrages, hadopi, menottes? La Pirate Box vous propose des livres numériques, des films, de la musique, des images ou tout autre contenu numérique appartenant au domaine public. Distribuer des contenus sélectionnés en wifi, déconnectés d’internet (même si la bibliothèque peut par ailleurs proposer un accès wifi, qui peut le plus…. peut le moins !).

Quel nom faut-il adopter ? Pas de copie privée à la BML avant votre prière du soir ! Il vient de m’arriver une aventure digne des copyrights madness des amis Thomas et Calimaq ! Je vais d’abord vous retracer les faits aussi fidèlement que possible, puis je les commenterai d’un point de vue juridique. « Fin d’après-midi neigeuse dans les rues de Lyon. Je me rends dans une des bibliothèque municipales pour y emprunter des documents.

En parcourant les couloirs jusqu’au rayon qui m’intéresse, je croise un usager assis, une pile de CD audio posée à côté de lui et un ordinateur portable branché à un lecteur / graveur de CD / DVD posé sur les genoux ». Soudain, un bibliothécaire (du rayon musique, je suppose) l’interpelle et lui explique sévèrement que ce qu’il fait [ie extraire le contenu de CDs musicaux vers son ordinateur portable] est interdit dans l’enceinte de la bibliothèque . Un agent de la sécurité de la bibliothèque intervient pour renchérir et préciser qu’il peut « télécharger » (sic!) Ainsi s’il le veut chez lui après avoir emprunter les documents auparavant. Oui. La BnF met son véto aux Copy Party en bibliothèques. En décernant son 1e prix à une Copy Party, ces rendez-vous où chacun ramène son propre dispositif pour copier des documents en prêt dans les bibliothèques, l'I-expo 2012 a peut-être, sans le savoir, encouragé une pratique illicite.

C'est en tout cas l'avis de la Bibliothèque nationale de France, qui, au détour d'un avis rendu à la commission de l'Hadopi, condamne la pratique de la Copy Party. Jumpin'Jack, CC BY-SA 2.0 Non, les Copy Party ne sont pas de gigantesques fêtes rassemblant les pirates du monde entier : il s'agit plutôt d'une alliance de grands consommateurs de produits culturels, plus que jamais désireux de respecter, et de faire respecter la loi.

En effet, selon le principe de licéité de la source introduit par la modification de l'article 311-1 du CPI, la copie privée, à l'aide d'un équipement strictement personnel, et à des fins tout aussi personnelles, serait tout à fait légale. Pour approfondir. Thomas Fourmeux : « La Piratebox, c’est surtout l’occasion pour nos lecteurs d’accéder à la connaissance » En ce mois de mai, Lettres numériques a décidé de consacrer plusieurs articles au piratage. Pour commencer ce cycle, nous sommes allés à la rencontre de Thomas Fourmeux, assistant multimédia pour le réseau des bibliothèques d’Aulnay-sous-bois et à l’initiative de l’une des premières piratebox de France. Quelques mois après ce lancement, il revient sur ce projet et dresse avec nous un bilan d’étape. Pourquoi avoir appelé votre projet Piratebox ? N’aviez-vous pas peur que ce terme porte à confusion ?

Non, que du contraire. Ce choix est pleinement assumé. Piratebox, ça choque, ça interpelle. A ce propos, est-ce difficile d’être novateur en bibliothèque à l’heure actuelle ? Oui, d’un certain côté. Avez-vous pu déjà mesurer les résultats de cette opération ? La Piratebox est un projet expérimental, il faut bien s’en rendre compte. Vos lecteurs sont-ils prêts à passer au numérique grâce à la bibliothèque ? À quels défis doit faire face votre bibliothèque ? Biblio Numericus - Le numérique se joue aussi en bibliothèque. Piratebox de la bibliothèque Dumont Cela fait maintenant plusieurs mois que nous avons mis en place des piratebox à la bibliothèque. C’est l’occasion de réaliser un petit bilan, de partager cette expérience et peut-être de donner envie de la vivre ! Après plusieurs semaines de mise en service, nous commençons à avoir plus de questions de la part des lecteurs.

Généralement, les usagers nous demandent de quoi il s’agit, à quoi ça sert, comment ça marche… Voici quelques réponses rapides pour satisfaire la curiosité de nos lecteurs ! De quoi s’agit-il? La PirateBox est un dispositif qui permet de télécharger des contenus appartenant au domaine public ou libres de droit.A quoi ça sert ? « Et sinon, vous connaissez la piratebox ? Comme tout projet, il est important de communiquer autour de la piratebox. Nous sommes passés par différents canaux de diffusion. Les bibliothèques de la ville disposent aussi d’un blog dédié à l’actualité numérique du réseau. . « D’accord, mais les lecteurs alors ? Les pirates box. Un Pompidou virtuel… et vérouillé. Les contradictions dans lesquelles se trouve placé le Centre Pompidou Virtuel sont représentatives des ambiguïtés de la politique culturelle actuelle.

La diffusion de la culture française en ligne se heurte à une conception rigide et inadaptée de la propriété intellectuelle. C’était un événement très attendu dans le champ culturel : le Centre Pompidou a lancé officiellement la semaine dernière son nouveau site internet, baptisé le Centre Pompidou Virtuel (CPV). La communication institutionnelle qui a accompagné ce lancement a mis en avant les aspects innovants du site, comme l’usage des technologies du web sémantique, le recours aux logiciels libres ou la volonté de s’engager dans une démarche de co-construction avec les usagers, par l’intermédiaire des réseaux sociaux.

Alain Seban, le président du Centre, insiste sur le fait que ce nouveau site s’inscrit dans une logique “d’ouverture” et dans une stratégie d’intégration du “web collaboratif“. Une curieuse conception de l’Open Source. Portails web des bibliothèques : abondance de biens nuit. Tout concepteur de page web est persuadé que dès que sa page sera en accès libre, le public se précipitera et cliquera frénétiquement dans les différentes rubriques. Les concepteurs de portails de bibliothèques et médiathèques ne pensent pas autrement. Observons, par exemple, la page d'accueil du portail de la Bibliothèque municipale de Toulouse. Que voit-on d'abord ? Des informations pratiques, les ressources, les animations, les services en ligne et le moteur de recherche.

Remarquez aussi la série d'espaces thématiques à droite. Tous les sites auxquels le portail donne accès sont magnifiquement réalisés. Et pourtant, les statistiques des OPAC (Online public access catalog) comme celles de la bibliothèque de Toulouse montrent que le portail ne constitue pas le point d'entrée majoritaire aux ressources de la Bibliothèque de Toulouse et à ses différents sites. L'usager est roi Que désirent les visiteurs des portails d'établissements ? En fait, comme le remarquent à la fois S.

Médiation numérique

De la mort d’Acta à l’appel pour un Réseau des biens communs. C’est rare ce qui vient de se passer, c’est extrêmement rare et précieux ! Acta le traité scélérat qui voulait internationaliser la censure a été massivement rejeté par le parlement européen ! C’est une grande victoire démocratique après 4 ans de lutte des activistes de la Quadrature du Net de toutes les organisations qui ont contribué à informer les citoyens ! Une telle victoire est de nature à figurer dans les annales des luttes citoyennes (gagnées quasiment sans soutien de partis politiques hexagonaux). J’y vois une victoire de la même ampleur que le renoncement à l’Accord multilatéral sur l’investissement en 1997. . Parmi ceux qui ont contré Acta, l’IABD s’est positionnée à plusieurs reprises contre ce texte. Il faut se rendre compte d’une chose. Un exemple concret de cette image sociale des bibliothèques ? Le temps est aux décloisonnements, à l’ouverture, à l’élargissement de nos problématiques.  (Retour de Bibliobsession à la rentrée, ou peut-être avant, qui sait!)    

Quelles conséquences pour les bibliothèques si la contribution créative était votée. Licence globale, contribution créative, mécénat globlal : différentes formules de financement alternatif de la création qui partent toutes du principe d’une légalisation des échanges hors marché des oeuvres entre individus, en contrepartie d’un prélèvement de quelques euros par mois à l’abonnement Internet, reversés aux titulaires de droits. Il en résulterait que les oeuvres, autrefois disponibles légalement à l’achat ou illégalement par le biais de systèmes variés, deviendraient accessibles très largement sur Internet, qui prendrait l’allure… d’une gigantesque bibliothèque. Babel Library IX. Par Susan Groppi. CC-BY-NC-ND. La question se pose alors de savoir ce qu’il adviendrait des bibliothèques actuelles si un système de licence globale ou de contribution créative était instauré.

Avec la légalisation des échanges non-marchands entre individus, cette fonction de fournitures d’oeuvres serait assurée dans sa quasi-totalité directement par Internet, cette fois-ci en toute légalité. L’économie numérique des biens culturels : la droite, la gauche et la licence globale. Vous êtes dans : Accueil > Publications > Notes > L’économie numérique des biens culturels : la droite, la gauche et la licence globale 29 Mai 2012 par Les GRECs Téléchargez la note (2,15 Mo) Depuis dix années, la droite a raté le virage du numérique dans le domaine de la culture. Synthèse : Télécharger la synthèse : synthese (pdf - 176,35 ko) Tous les ministres passés rue de Valois ont, depuis 2002, tenté de soutenir en vain l’industrie culturelle actuelle, confrontée à des évolutions technologiques auxquelles les pouvoirs publics n’ont su apporter les réponses adéquates.

Pourtant, des évolutions et des innovations sont fondamentales, tant le statu quo n’est pas souhaitable au sein d’une industrie représentant 7 % du PIB européen et 8,5 millions d’emplois dans l’Union européenne. Quatre questions se posent d’ores et déjà. Le bilan d’HADOPI est de ce fait loin d’être satisfaisant et illustre l’inefficacité d’un dispositif reposant uniquement sur la sanction. Les bibliothèques et le web 2.0. Expos virtuelles Lettres. Facebook en bibliothèque. Réseaux sociaux et bibliothèques : Paris livre son expertise. Le Web de données à la BnF : data.bnf.fr.

Biblio Numericus - Le numérique se joue aussi en bibliothèque.

Veille-curation

FabLab. Accueil - Adbs. Bibliothèque du futur : les usagers attendent les conseils du personnel. Questions techniques. | Just a librarian girl. Faut-il collectionner des livres numériques dans les bibliothèques ? Je ne sais pas quoi lire : nouveau service des médiathèques de Lorient. Design social : YOUmedia, un laboratoire numérique pour les jeunes de Chicago. Les « cafés mangas »

Jeux vidéo et Bibliothèques* Un premier festival ludique dans les bibliothèques.