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Art-Science-Technologie Jean-Claude Risset. CYBERART, UN ESSAI SUR L'ART DU DIALOGUE, Olga Kisseleva. Www.tribunes.com/tribune/alliage/33-34/boot.htm. Alliage, numéro 33-34, 1998 Philippe Bootz La vie par la vie. L'oeuvre d'art aujourd'hui n'est plus un simple objet reflétant de façon statique des valeurs perçues comme intangibles et immuables, elle est processus, métamorphose. L'extériorisation de l'oeuvre, ainsi que ses modalités d'appréhension, bouleversent habitudes et convictions, nous invitant peut-être à une nouvelle renaissance.

Je vous convie à approcher cette mutation à travers mes questionnements et mes réponses. Avec, pour l'objectivité, un pointage des présupposés idéologiques et, pour la rigueur, un modèle adapté à la situation. D'une littérature algorithmique à une littérature programmée Ma toute première remise en cause des formes littéraires advint à l'age de vingt et un ans, en 1978.

Le codage des algorithmes s'y effectuait dans un métalangage perçu comme plus naturel : le langage graphique. Les modalités d'approche du lecteur influent sur le statut esthétique qu'il donne à l'oeuvre d'art. Le modèle fonctionnel. Www.tribunes.com/tribune/alliage/33-34/rond.htm. Alliage, numéro 33-34, 1998 Luc Rondeleux En France, dans les années d'après-guerre, les premières productions musicales technologiques, celles de la musique concrète, ébauchent une nouvelle définition du musical.

Grâce à la transposition spatiale de la bande magnétique, cette approche amène le compositeur à se confronter avec un matériau sonore dont on ne pensait pas qu'il pût devenir musical. Par la suite, se montent, en Allemagne et aux Etats-Unis, les premiers studios de musique électronique, équipés de matériels électroniques (oscillateurs de fréquence, générateurs...) et de synthétiseurs à commande en tension. Vers le milieu des années cinquante, une évolution importante se produit par rapport à ce matériel électro-acoustique et électronique : l'ordinateur introduit un nouvel outil qui permet au compositeur de travailler concomitamment sur la forme de l'oeuvre et sur sa qualité sonore.

Les éléments fondateurs d'une nouvelle esthétique Naissance d'un mythe De l'implicite à l'explicite. Www.tribunes.com/tribune/alliage/33-34/frem3.htm. Alliage, numéro 33-34, 1998 Marcel Frémiot Traits possibles d'une esthétique des réalisations dites d'art technologique Les traits possibles de l'esthétique des oeuvres d'art technologique, si tant est que l'on puisse déjà en dégager une, je tenterai de les définir en me référant, en grande partie, aux couples explicités par Jean-Marc Lévy-Leblond dans son ouvrage Aux contraires, couples tels que, par exemple, absolu/relatif, global/local, formel/intuitif... qui me paraissent avoir l'avantage d'obliger à plus de précisions que lorsque l'on se situe par rapport à des termes comme classique, moderne, ou post-moderne.

Bien évidemment, je parle en tant que musicien. Polémique ? Ce qui me laisse perplexe, à la lecture des auteurs médiatisés de textes sur les arts technologiques c'est une sorte de fixation sur les technologies, sans prospective sur les concepts nouveaux, quant à la création que pourraient induire ces technologies. Avant-propos L'espace Interactivité J'en appelle à mes deux bibles. Www.tribunes.com/tribune/alliage/33-34/mand.htm. Alliage, numéro 33-34, 1998 Jacques Mandelbrojt Une des bases de la création artistique, c'est l'adéquation de l'idée, du projet, de l'image mentale de l'artiste, et des moyens qu'il utilise : " Le soin, l'application se portent sur quoi ? Principalement sur l'adéquation de la conception aux moyens ", écrit Francis Ponge au sujet de Braque (1).

Assimilation et accommodation Cet équilibre entre l'idée picturale de l'artiste et les moyens qu'il utilise est obtenu (2) à l'aide des mécanismes d'assimilation et d'accommodation qu'a introduits Piaget pour décrire l'évolution des théories et des concepts scientifiques. Venons-en à l'art technologique . Signes et mêmes La peinture peut, dans une certaine mesure, être tenue pour constituée de signes assemblés selon un certain ordre, comme le langage est constitué de mots organisés suivant une grammaire.

Le crayon ,ou le pinceau, me semble être l'instrument qui traduira le mieux la création de signes. Le crayon ou la souris Notes: 1. Www.tribunes.com/tribune/alliage/33-34/frem2.htm. Alliage, numéro 33-34, 1998 Marcel Frémiot Les arts n'ont pas les mêmes problèmes à la même époque Les propos tenus sur l'art technologique, l'art médiatique (se renvoyant l'un à l'autre) ou encore l'art multimédia semblent faire l'impasse sur des ambiguïtés auxquelles il serait possible d'échapper. D'une part, le média d'art médiatique et le média d'art multimédia ne renvoient pas aux mêmes réalités. D'autre part, le multi d'art multimédia est traité comme étant une seule réalité alors qu'il est, dans la pratique, la juxtaposition ou la superposition de plusieurs disciplines artistiques.

Or ces diverses disciplines peuvent avoir eu des cheminements différents au cours de leur histoire ; ils ne se sont pas forcément posé les mêmes problèmes, ou des problèmes semblables, au même moment ; même s'il ont pu se référer, à telle ou telle époque, à un même courant esthétique. Différents Il y a le compositeur qui, en imprimerie, assemble (ou assemblait, naguère) des caractères. Multimédia. Www.tribunes.com/tribune/alliage/33-34/emme.htm.

Alliage, numéro 33-34, 1998 Michele Emmer Traditionnellement, les mathématiciens s'intéressent aux rapports de leur discipline avec l'art, soit pour la beauté des mathématiques, soit pour une mathématique de la beauté. G. H. Hardy a écrit : " Les formes du mathématicien, comme celles du peintre ou du poète, doivent être belles ; les idées, comme les couleurs ou les mots, doivent s'ajuster harmonieusement. Les mathématiques et l'art Le mathématicien George Francis fait observer qu'il existe un art implicitement mathématique et un art explicitement mathématique : " Dans le premier, le contenu ou le sens mathématique se trouve surtout dans l'oeil de l'observateur. L'attention des mathématiciens pour les qualités esthétiques de leur discipline est remarquable ; d'où l'idée de quelques-uns de comparer des activités somme toute assez semblables.

-La créativité qui expliquerait tout risque de ne rien expliquer. -On peut formuler des distinctions analogues pour les arts et pour les technologies. Alliage, numéro 33-34, 1998. Alliage, numéro 33-34, 1998 Marcel Frémiot, Roger Malina, Jacques Mandelbrojt Le colloque "Statut esthétique de l'art technologique" que nous avons organisé a réuni à la Fondation des Treilles, du 3 au 9 mars 1997, une vingtaine de participants, soit des praticiens de l'art technologique sous sa forme essentiellement visuelle, poétique ou multimédia, des compositeurs de musique électroacoustique, soit des praticiens d'art non technologique, ou encore de disciplines, esthétique, sociologie, mathématiques, physique, ayant un regard extérieur. Nous avions également intitulé ce colloque : "L'art technologique : maladies de jeunesse, enthousiasmes d'adolescence". Maladies de jeunesse Parmi les maladies de jeunesse de cet art, on peut en distinguer essentiellement deux.

Enthousiasmes d'adolescence Le rôle du spectacteur L'art technologique vise, comme l'art moderne de chaque époque, à réconcilier l'art et la vie. L'interactivité Communication Le rôle de l'artiste Art ? Idée ou technologie ? Www.tribunes.com/tribune/alliage/33-34/allo.htm. Alliage, numéro 33-34, 1998 Jean-Paul Allouche En quoi l'art technologique est-il nouveau ?

Il semble que depuis que l'art existe, il y ait toujours eu une sorte de dialectique entre art et technologie, de dialogue entre artistes et techniciens. Les motivations des artistes pour utiliser les technologies les plus récentes sont multiples : curiosité, désir d'épouser son époque, justification sociale, comme l'indique A.

Veitl (1). Y a-t-il une spécificité de l'art technologique contemporain ? Lorsqu'ils utilisent des techniques actuelles, en vrac, les technologies hypertextuelles, le multimédia, le web..., les artistes créent des oeuvres qui dépendent de ces techniques ou technologies. Une autre spécificité de l'art technologique pourrait être la présence de l'humour. S'il y a une spécificité de l'art technologique, on peut aussi se demander quand il y a art. Notes: 1. Qu'est-ce que le virtuel? Pierre Lévy Table des matières Retour Un mouvement général de virtualisation affecte aujourd'hui non seulement l'information et la communication mais aussi bien les corps, le fonctionnement économique, les cadres collectifs de la sensibilité ou l'exercice de l'intelligence.

La virtualisation atteint même les modalités de l'être ensemble, la constitution du "nous" : communautés virtuelles, entreprises virtuelles, démocratie virtuelle... Faut-il craindre une déréalisation générale ? Jamais, sans doute, le changement des techniques, de l'économie et des moeurs n'ont été si rapides et déstabilisants. Comme on le verra tout au long de ce livre, le virtuel, rigoureusement défini, n'a que peu d'affinité avec le faux, l'illusoire ou l'imaginaire. Nombre de philosophes - et non des moindres - ont déjà travaillé sur la notion de virtuel, y compris certains penseurs français contemporains comme Gilles Deleuze ou Michel Serres. Dans le premier chapitre, "Qu'est-ce que la virtualisation ? " ETUDES ET ESSAIS > Transdisciplinarité et genèse de nouvelles formes artistiques.

Rapport d'étude à la Délégation aux Arts Plastiques Ministère de la Culture Jacques Sirot Sally Jane Norman Responsable du Responsable programme de recherche scientifique de l'étude Novembre 1997 - Reconnaître le passé pour mieux appréhender l'avenir - L'émergence de savoirs et techniques hybrides - Évolutions/ révolutions du savoir - Outils et utilité de l'imaginaire - L'héritage des avant-gardes - Du ballet de cour au Gesamtkunstwerk - De la synthèse des arts à la synesthésie numérique - Arts/ Sciences : guerre des précédents, ou mythe de l'égalité ?

I - extrait du projet initial / questionnaire II - bibliographie sélective III - remerciements "L'essence de la technique n'est rien de technique : c'est pourquoi la réflexion essentielle sur la technique et l'explication décisive avec elle doivent avoir lieu dans un domaine qui, d'une part, soit apparenté à l'essence de la technique et qui, d'autre part, n'en soit pas moins foncièrement différent d'elle. L'art est un tel domaine. 1. 2. KaFkaïens n°6 - L'ordinateur et la création artistique.

Nous avons vu comment l'ordinateur inférait avec le processus de la réflexion, et comment il y prenait une place particulière, à mi-chemin entre l'outil et le partenaire de dialogue (voir Difficile dialogue , notre article du numéro précédent). Cette analyse était clairement orientée vers un certain type de raisonnement, celui de l'ingénieur ou plus généralement de la démarche intellectuelle propre à la science appliquée. Dans le même temps, la démarche créative, et plus particulièrement le domaine de l'expression graphique, n'a pas échappé à l'intrusion de l'ordinateur. L'utilisation de ce nouvel outil est plus ou moins subalterne : l'utilisation d'un traitement de texte pour la rédaction d'un roman et l'utilisation d'un logiciel de modélisation pour la création d'images de synthèse sont deux utilisations de l'ordinateur comme outil, mais à des degrés différents. Le rapport du créateur à l'outil est commun à toutes les formes de création artistique.

Quelques concepts de l’art numérique. Quelques concepts de l’art numérique Jean-Pierre Balpe Université Paris VIII Département Hypermédia « Les artistes éprouvent leur maîtrise volontaire de l’involontaire comme ce qui les distingue des dilettantes. » Theodor William Adorno Théorie esthétique Le triangle systémique de l’art A un certain niveau de regard, toute œuvre d’art est un cas particulier. Même si ce n’est pas ici le lieu de développer cette thématique, sa prise en compte n’en est pas moins indispensable à la compréhension des transformations historiques de la notion d’œuvre ainsi qu’à celle de la posture créatrice.

Figure 1. L’artiste travaille l’équilibre de ces tensions qu’il s’efforce d’objectiver. Beaucoup trop d’approches esthétiques ne se sont peut-être révélées insuffisantes que parce qu’elles ne concentraient leurs analyses que sur un sous-ensemble des composantes de ce système. L’âge de l’information La première de ces caractéristiques, celle qui fonde l’âge de l’information est d’ordre techno-symbolique : FRED FOREST. As - 3eme Brouillon pour un Manifeste. 3ème brouillon pour un Manifeste de l'oeuvre d'art sur ordinateur Antoine Schmitt 15.8.98 - 4.12.98 Voyant qu'aujourd'hui les artistes ne sont que des amuseurs publics consensuels ou des directeurs artistiques pour agences de publicité. Voyant qu'avec le très commercial Internet, l'ordinateur est utilisé comme un simple terminal, un téléphone-télévision malléable, servant à exacerber une vision sociale et communicationnelle réductrice.

Voyant que de toutes façons sur le Web, la réalité dépasse de loin toutes les actions artistiques, que l'art est dépassé, débordé et qu'il faut attendre. Voyant que dans tous les champs artistiques, l'ordinateur ne sert qu'à faire du montage évolué, c'est à dire à juxtaposer dans l'espace ou dans le temps des formes visuelles et/ou sonores, dans la lignée linguistique post-moderne qui constitue d'ailleurs la veine qui nourrit la majeure partie de la production contemporaine.

Ainsi donc : Pour ne pas non plus retomber dans l'ornière du pur concept. Thus so :